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Sony FX3 vs FX6 vs A7S III – La comparaison complète de 2025

Sony FX3 vs FX6 vs A7S III – La comparaison complète de 2025

Battle of the Hybrid Cinema Cameras: Sony FX3 vs Canon EOS R5 C vs Panasonic Lumix GH7 – Which Cinematic Powerhouse Reigns Supreme in 2025?

Dans ce rapport approfondi, nous comparons trois des caméras vidéo plein format les plus populaires de Sony – la Sony FX3, la Sony FX6 et la Sony A7S III – en mettant l’accent sur leur statut en 2025 et leur disponibilité actuelle sur le marché. Nous analyserons leurs spécifications techniques et leurs performances réelles selon plusieurs critères : capteur et qualité d’image, capacités vidéo, autofocus, design et ergonomie, compatibilité des objectifs, audio, autonomie, refroidissement, mises à jour du firmware, et plus encore. Nous inclurons également des avis d’experts et d’utilisateurs, ainsi qu’un aperçu des caméras Sony à venir ou faisant l’objet de rumeurs (comme une éventuelle FX3 Mark II ou A7S IV) afin de comprendre l’évolution de la stratégie de Sony. Des titres clairs, des tableaux comparatifs et des sources citées sont fournis pour faciliter la consultation.

Introduction

Sorties entre 2020 et 2021, les Sony A7S III, FX3 et FX6 partagent une même lignée – elles exploitent toutes le célèbre capteur plein format 12 mégapixels de Sony et ciblent les créateurs exigeant une vidéo 4K de haute qualité. Pourtant, chaque caméra vise un public distinct :

  • La A7S III (série Alpha) est un appareil hybride sans miroir, combinant des spécifications vidéo haut de gamme et des capacités photo dans un boîtier compact.
  • La FX3 (Cinema Line) reprend l’électronique de l’A7S III dans un format orienté cinéma – en somme, « une a7S III mais avec quelques ajustements pour la rendre plus adaptée au cinéma » nofilmschool.com – destinée aux réalisateurs indépendants et créateurs de contenu.
  • La FX6 (Cinema Line) adopte un boîtier de style caméscope professionnel offrant davantage de fonctionnalités pour la diffusion et le cinéma (filtres ND intégrés, entrées XLR, sortie SDI, etc.), positionnée comme une caméra cinéma de milieu de gamme sous les modèles haut de gamme FX9 et Venice de Sony.

En 2025, ces modèles ont mûri grâce à des mises à jour de firmware et restent très pertinents, bien que des rumeurs de successeurs circulent. Dans les sections suivantes, nous examinerons en détail chaque aspect de ces caméras, mettrons en avant leurs différences et similitudes, et discuterons de leur adéquation à divers usages, de la réalisation indépendante et la création de contenu YouTube à la production documentaire et les productions commerciales. Nous aborderons aussi les prix et la disponibilité selon les régions et inclurons des tableaux comparatifs pour un aperçu rapide.


Capteur et qualité d’image

Résolution et type de capteur : Les trois caméras sont toutes équipées d’un capteur CMOS plein format rétroéclairé d’environ 12 millions de pixels effectifs. Sur l’A7S III et la FX3, il s’agit d’un capteur “Exmor R” de 12,1 MP, tandis que la fiche technique de la FX6 indique parfois 10,2 MP effectifs pour la vidéo (car elle utilise toute la zone 4K DCI) sony-cinematography.com. En pratique, il s’agit de la même architecture de capteur pour les trois, ce qui donne un capteur 4K natif (pas de suréchantillonnage pour la 4K, mais des photosites très grands). La résolution relativement faible permet des performances exceptionnelles en basse lumière et une grande plage dynamique : les pixels mesurent ~8,4 µm, ce qui est « impressionnant, c’est le moins qu’on puisse dire » pour la collecte de lumière, et permet également une lecture très rapide avec un rolling shutter minimal sony-cinematography.com. Des tests indépendants ont mesuré le rolling shutter autour de 8–9 ms sur ces modèles – une excellente performance qui élimine pratiquement l’effet “jello” dans la plupart des situations sony-cinematography.com.

Plage dynamique : Sony annonce plus de 15 stops de plage dynamique pour ces caméras lors de l’enregistrement en gamma S-Log3 provideocoalition.com. Les résultats mesurés varient (généralement 13–14 stops utilisables dans des fichiers 10 bits après étalonnage), mais les trois modèles se situent dans le haut du panier des caméras plein format 4K en matière de plage dynamique. La FX6, en mode Cine EI (cinema exposure index), est donnée pour “15+ stops” provideocoalition.com, soit sensiblement la même plage que la FX3 et l’A7S III en S-Log3. Concrètement, vous pouvez capturer une très large plage de luminosité – des ombres profondes aux hautes lumières – surtout en utilisant les profils log et une exposition soignée. C’est crucial pour les scènes à fort contraste (par exemple, une fenêtre ensoleillée dans une pièce sombre). Les trois caméras utilisent le gamma S-Log3 de Sony et l’espace colorimétrique S-Gamut3.Cine pour maximiser la plage dynamique et la flexibilité en étalonnage dès la sortie de la boîte.

Double ISO de base : Grâce à la conception du capteur, ces Sony utilisent un circuit à double ISO de base lors de la prise de vue en log. En S-Log3, les A7S III et FX3 ont des ISO de base de 640 (base basse) et 12 800 (base haute), tandis que la FX6 en mode Cine EI utilise 800 et 12 800 comme options de sensibilité de base provideocoalition.com (ces légères différences sont une particularité de l’implémentation – 640 contre 800, mais effectivement dans un tiers de stop). La base haute de 12 800 ISO est extraordinairement propre pour une valeur de gain aussi élevée – elle permet de filmer dans des environnements très sombres sans bruit important. Cette approche à double ISO de base signifie que vous pouvez passer à 12 800 si nécessaire et obtenir immédiatement un gain de luminosité avec une dégradation minimale de l’image, ce qui est un véritable atout pour les documentaristes ou les cinéastes animaliers travaillant en basse lumière. Pour citer un critique, « 12 800 ISO, c’est vraiment quelque chose, non ? » provideocoalition.com – un niveau de sensibilité propre auparavant inimaginable dans un petit appareil.

Performance en basse lumière : La prise de vue en basse lumière et à haute sensibilité ISO est la force emblématique de la série A7S et de ces modèles dérivés. Les trois appareils disposent d’une plage ISO étendue jusqu’à 409 600 pour les scénarios extrêmes dpreview.com, et bien que les valeurs les plus élevées soient bruitées, des images exploitables jusqu’à 51 200 ISO, voire 102 400 ISO, sont souvent rapportées. Concrètement, des scènes éclairées uniquement par la lune ou quelques bougies peuvent être enregistrées avec une clarté acceptable. La conception du capteur rétro-éclairé et les grands pixels offrent à ces appareils un double avantage : un bruit de lecture très faible et une grande capacité de collecte de lumière, ce qui signifie des ombres plus propres et moins besoin de réduction de bruit. À titre de comparaison, de nombreux appareils de 24 MP ou plus ne peuvent rivaliser avec la performance en basse lumière des A7S III/FX3/FX6 – le sacrifice de la résolution est ici vraiment payant. C’est pourquoi les vidéastes événementiels (mariages, concerts) et les astrophotographes se tournent vers ces modèles.

Science des couleurs et profils d’image : Traditionnellement, les appareils photo Sony avaient la réputation d’avoir des profils colorimétriques un peu compliqués, mais la marque a fait d’énormes progrès avec le profil S-Cinetone introduit sur la Sony FX9 puis porté sur ces modèles. S-Cinetone est une matrice colorimétrique personnalisée conçue pour offrir des couleurs agréables, proches du rendu film, et des tons de peau riches directement à la sortie de l’appareil (il est basé sur la science des couleurs de la caméra cinéma numérique Sony VENICE à plus de 100 000 $). Les FX6 et FX3 ont été lancées avec S-Cinetone disponible, et Sony a ensuite ajouté S-Cinetone à l’A7S III via une mise à jour du firmware (d’abord dans le firmware v2.00) cined.com. Cela signifie que les trois appareils peuvent désormais produire un superbe rendu cinématographique directement en interne sans nécessiter de lourdes corrections colorimétriques – idéal pour les projets à délai rapide. Les experts ont noté que les images S-Cinetone « préservent l’émotion authentique de chaque plan » (comme l’a décrit l’équipe produit de Sony) et que c’est idéal pour les projets où le rendu des tons de peau est crucial nofilmschool.com.

En plus de S-Cinetone, tous les modèles proposent la gamme complète des profils d’image Sony, y compris des gammas personnalisés comme HLG (Hybrid Log Gamma pour le HDR) et la possibilité d’ajuster les paramètres (saturation, détail, etc.) ou de charger des LUTs utilisateur personnalisées (look-up tables). À partir de 2025, des mises à jour du firmware ont permis l’importation de LUT sur les trois appareils : les FX3 et FX6 ont bénéficié de cette fonction plus tôt (FX3 via le firmware 2.0 nofilmschool.com, FX6 via le firmware 5.0), et l’A7S III a obtenu la prévisualisation LUT avec le firmware 4.00 en 2025 cined.com cined.com. C’est particulièrement utile pour ceux qui filment en S-Log3 – vous pouvez appliquer une LUT technique ou créative directement dans l’appareil pour prévisualiser votre rendu étalonné tout en enregistrant en log en interne.

Différences de qualité d’image : Puisqu’ils partagent le même capteur et le même moteur de traitement (tous utilisent le processeur BIONZ XR de Sony), la qualité d’image pure – résolution, plage dynamique, bruit en haute sensibilité ISO, réponse des couleurs – est pratiquement identique entre l’A7S III, la FX3 et la FX6. En fait, un article de CineD note « le capteur 12MP utilisé dans la [A7S III] s’est retrouvé dans de nombreux autres modèles Sony au cours des dernières années, y compris deux caméras de la gamme cinéma FX » cined.com (en référence à la FX3 et la FX6). Les éventuelles différences mineures tiennent à l’ajustement par défaut ou à certaines fonctionnalités : par exemple, la FX6 permet d’utiliser les « Scene Files » (comme des looks prédéfinis incluant S-Cinetone, et des ajustements de matrice personnalisés) que les autres n’ont pas de la même manière, mais on peut obtenir des résultats similaires manuellement. La FX6 prend aussi en charge l’application interne de LUT 3D en lecture (à partir du firmware 5.0) ce qui peut améliorer légèrement la précision des couleurs lors du monitoring nofilmschool.com, mais là encore, cela ne modifie pas les données d’image enregistrées.

En résumé, vous pouvez vous attendre à la même excellente qualité d’image 4K pour les trois. Ils offrent une image 4K très détaillée (suréchantillonnée à partir de la largeur du capteur d’environ 4,2K) avec une profondeur de couleur 10 bits et un bruit de fond très faible, ainsi que la flexibilité du log et des codecs robustes. Le choix entre eux dépendra donc des fonctionnalités et de l’ergonomie, et non de la qualité d’image de base.


Formats vidéo, résolutions et codecs

L’un des critères les plus importants pour les vidéastes est de savoir quels formats et fréquences d’images chaque caméra prend en charge, ainsi que la qualité des codecs. Voici comment l’A7S III, la FX3 et la FX6 se comparent :

Résolutions & fréquences d’images : Les trois caméras sont conçues spécifiquement pour la 4K. Elles plafonnent à une résolution 4K (environ 3840×2160 au format UHD 16:9 courant). Aucune ne propose d’enregistrement 6K ou 8K – un choix délibéré de Sony pour utiliser un capteur natif 4K, meilleur en basse lumière et en rapidité. En conséquence :

  • Sony A7S III : Filme en 4K UHD jusqu’à 120 ips (images par seconde) pour le ralenti, et en 1080p Full HD jusqu’à 240 ips pour le super ralenti dpreview.com nofilmschool.com. Elle peut sortir de la vidéo soit au format standard 16:9, soit en recadré 1:1 ou 4:3 pour des cas particuliers (mais pas de format cinéma plus large en interne).
  • Sony FX3 : Identique à l’A7S III en termes de formats – 4K (3840×2160) à 24, 30, 60, 120 ips, et 1080p jusqu’à 240 ips. Il n’y a pratiquement aucune différence dans les options de fréquence d’images ou de résolution entre la FX3 et l’A7S III nofilmschool.com. (Remarque : 120 ips en 4K et 240 ips en HD utilisent le mode Slow & Quick de la caméra, qui permet d’enregistrer des séquences au ralenti en interne. À 120 ips en 4K, il y a un léger recadrage du capteur d’environ 1,1× sur ces caméras.)
  • Sony FX6 : Propose à la fois le DCI 4K (4096×2160, format 17:9) et l’UHD 4K (3840×2160) en interne – une fonctionnalité pensée pour la diffusion cinéma sony-cinematography.com abelcine.com. En DCI 4K, elle peut enregistrer jusqu’à 60 ips ; en UHD 4K, jusqu’à 120 ips comme les autres provideocoalition.com provideocoalition.com. Le Full HD 1080p monte aussi jusqu’à 240 ips. La capacité de la FX6 à filmer en vrai DCI 4K (légèrement plus large) est utile pour les réalisateurs qui ont besoin de cette largeur supplémentaire ou qui livrent au format DCI. Cependant, à 100/120 ips en 4K, la FX6 subit environ 10 % de recadrage du capteur (car la largeur totale de 4,2K ne peut pas être lue à 120 ips sans une petite fenêtre) electronics.sony.com – c’est essentiellement le même recadrage que sur l’A7S III/FX3. En pratique, le 4K120 sur toutes ces caméras présente un léger recadrage et une petite baisse de qualité (car il peut passer du suréchantillonnage au pixel-binning), mais cela reste un ralenti très net et détaillé.

Pour les fréquences d’images normales (24, 30, 60p), toutes les caméras utilisent la largeur totale du capteur. À noter : aucun de ces modèles ne peut filmer en 4K en mode recadré APS-C/Super 35 – la résolution de 12 MP n’est pas suffisante pour obtenir de la 4K à partir d’une zone recadrée. Si vous montez un objectif APS-C, l’A7S III/FX3 présentera soit du vignettage, soit vous devrez passer en mode recadré HD. La FX6 propose explicitement un mode recadré HD (1080p) Super 35 pour l’utilisation d’objectifs S35 sony-cinematography.com. Cela signifie que pour obtenir de la 4K, vous devez utiliser la couverture plein format (c’est un compromis par rapport à une caméra comme la FX9 qui possède un capteur 6K et peut générer de la 4K à partir d’une zone recadrée).

Options de codec : Les trois caméras offrent des codecs d’enregistrement internes robustes avec échantillonnage couleur 10 bits 4:2:2, ce qui est essentiel pour un usage professionnel (permettant une bien plus grande flexibilité en étalonnage que le 8 bits). Les noms exacts des codecs diffèrent légèrement entre les séries Alpha et FX :

  • Codecs A7S III / FX3 : Ceux-ci utilisent les codecs XAVC S, XAVC HS et XAVC S-I de Sony, qui sont essentiellement les suivants :
    • XAVC S – un codec H.264 Long GOP (compression IPB) jusqu’à ~140 Mbps en 4K60, ou 200 Mbps en 4K120.
    • XAVC HS – un codec H.265/HEVC Long GOP qui réduit environ de moitié la taille des fichiers pour une qualité équivalente (utile pour le stockage, mais plus difficile à monter).
    • XAVC S-I – un codec All-Intra H.264, fichiers beaucoup plus volumineux (jusqu’à 600 Mbps en 4K60) mais plus faciles à monter image par image dpreview.com dpreview.com.
    Ces codecs sont encapsulés dans des fichiers MP4 sur l’A7S III/FX3. Ils offrent une excellente qualité – les fichiers All-Intra 4K en particulier rivalisent avec les codecs intra professionnels et répondent aux normes de diffusion (comme l’acceptation des images FX3 par Netflix le montre, avec 240 Mbps 10 bits étant au-dessus de leur minimum nofilmschool.com). Une limitation : l’A7S III et la FX3 n’enregistrent pas en DCI 4K 17:9 en interne, seulement en UHD 16:9. (Cependant, on peut obtenir du DCI 4K en recadrant en post-production ou via RAW externe, comme indiqué ci-dessous.)
  • Codecs FX6 : La FX6, faisant partie de la gamme pro de Sony, utilise XAVC-I (All-Intra) et XAVC-L (Long GOP) dans un conteneur MXF, qui sont essentiellement les mêmes niveaux de qualité mais nommés pour correspondre à la terminologie broadcast de Sony provideocoalition.com. XAVC-I sur la FX6 est du All-Intra 4:2:2 10 bits jusqu’à 600 Mbps (comme XAVC S-I) provideocoalition.com. XAVC-Long sur la FX6 est généralement utilisé pour des durées d’enregistrement plus longues, avec des débits plus faibles (par exemple 4K 10 bits 4:2:2 à ~150 Mbps). La qualité d’image entre XAVC-I et XAVC S-I est effectivement la même à un débit donné – la différence est que l’un est dans un format MXF standard de l’industrie. Les images de la FX6 ont tendance à être acceptées nativement plus facilement dans les workflows broadcast, puisqu’elle peut enregistrer avec des fréquences d’images broadcast (comme le vrai 24.00p ou 50i si besoin) et utilise le MXF. Mais en ce qui concerne la fidélité d’image, un fichier 4K XAVC-I 600 Mbps de la FX6 est équivalent à un 4K XAVC S-I 600 Mbps de la FX3 provideocoalition.com.

RAW externe et sorties : Les trois caméras peuvent sortir de la vidéo RAW linéaire 16 bits pour un enregistrement externe, débloquant une qualité encore supérieure (utile pour les workflows de post-production haut de gamme ou pour extraire la plage dynamique maximale). La différence réside dans le port :

  • Les A7S III et FX3 sortent du RAW via HDMI (les deux disposent d’un port HDMI Type A pleine taille pour une connexion robuste sur la FX3, tandis que celui de l’A7S III est un micro HDMI Type D – une différence de conception notable : le HDMI pleine taille de la FX3 est bien plus pratique sur le terrain). Le flux RAW est linéaire 16 bits, que des enregistreurs externes comme l’Atomos Ninja V/V+ peuvent compresser en ProRes RAW 12 bits. Ce RAW va jusqu’à 4K 60p (elles ne peuvent pas sortir du 120 fps en RAW). Il est également à noter que le flux RAW de ces caméras est légèrement supérieur à l’UHD – il s’agit de la lecture complète du capteur (environ 4264×2408), ce qui correspond au DCI 4K. Ainsi, en utilisant le RAW externe, on peut obtenir l’image DCI complète ou même open-gate (si cela est pris en charge à l’avenir).
  • La FX6 sort du RAW 16 bits via son port SDI (un 12G-SDI). Comme le RAW HDMI, il est limité à une sortie 4K 60p (la caméra ne peut pas faire 4K120 et RAW simultanément à cause de la bande passante) electronics.sony.com. Beaucoup d’utilisateurs de la FX6 l’associent à un Atomos Shogun ou au Blackmagic Video Assist 12G. En fait, certaines combinaisons permettent d’enregistrer le RAW en ProRes RAW ou même en Blackmagic RAW (avec certains enregistreurs), offrant une flexibilité dans le workflow provideocoalition.com. Cela signifie que les trois caméras sont capables de sortir une vidéo RAW de très haute qualité si besoin, les plaçant au niveau de caméras cinéma bien plus coûteuses.

Profondeur de bits et Chroma : En interne, comme mentionné, c’est 10 bits 4:2:2 pour toutes – un grand bond par rapport au 8 bits 4:2:0 des anciens hybrides. Cela donne des dégradés beaucoup plus doux (le banding est pratiquement éliminé dans les ciels, etc.) et permet un étalonnage des couleurs plus poussé. Les caméras peuvent enregistrer en H.264 ou H.265 (ce dernier uniquement en modes Long GOP sur l’A7S III/FX3, offrant environ 2× plus d’efficacité de compression). Pour la plupart des travaux professionnels, l’All-Intra (XAVC-I ou XAVC S-I) est privilégié malgré la taille des fichiers, car il est plus facile à monter et est compressé intra-image.

Audio dans les fichiers vidéo : Petite note, toutes les caméras peuvent intégrer jusqu’à 4 canaux audio dans leurs fichiers vidéo (plus d’informations sur le matériel audio plus loin). La FX6 en particulier peut faire un enregistrement 4 canaux (par exemple, deux XLR + deux micros internes) et tout mettre dans un seul fichier sony.com. Les A7S III/FX3 font généralement 2 canaux sauf si on utilise l’adaptateur XLR qui permet d’enregistrer 4 canaux (par exemple, un micro stéréo + entrées XLR). Cela fait partie de la spécification XAVC et c’est pratique pour les tournages pros nécessitant plusieurs pistes audio.

En résumé, Sony a veillé à ce que, que vous choisissiez l’A7S III/FX3 au format Alpha ou la FX6 au format pro, vous bénéficiez des mêmes capacités vidéo de base : 4K jusqu’à 120 ips et codecs 10 bits de haute qualité. La FX6 ajoute la DCI 4K et quelques options de codecs adaptées aux workflows, mais la qualité d’image est équivalente. Comme l’a dit un critique, « La Sony FX6 est une caméra 4K… et Sony a répondu aux besoins des professionnels là où ils en avaient besoin. La 4K est là où beaucoup d’entre nous en sont actuellement. » provideocoalition.com. Alors que certains concurrents mettent en avant des résolutions plus élevées, Sony s’est concentré sur la création d’une belle 4K avec « toutes les options possibles » – c’est-à-dire une profondeur de bits robuste, des fréquences d’images élevées et aucune limite de temps d’enregistrement nofilmschool.com. En effet, aucune de ces caméras n’a l’ancienne limite de 30 minutes ; elles peuvent enregistrer en continu jusqu’à ce que votre carte ou batterie soit pleine (sous réserve des limites thermiques, abordées plus loin).

Performance de l’autofocus

L’une des caractéristiques remarquables de ces caméras Sony – surtout comparées aux caméras cinéma traditionnelles – est leur système autofocus (AF) avancé. Les trois modèles utilisent l’AF à détection de phase sur le capteur optimisé pour la vidéo, avec des fonctions telles que la détection de visage, le suivi des yeux et des transitions de mise au point personnalisables. C’est un atout majeur pour les opérateurs seuls et les petites équipes.

  • Points AF et couverture : Les spécifications de l’A7S III indiquent 759 points AF à détection de phase couvrant environ 92 % de la zone d’image en photo. En mode vidéo, les points AF effectifs se comptent par centaines ; Sony indique que la FX6 dispose de 627 points AF à détection de phase sélectionnables couvrant ~89 % du cadre provideocoalition.com, ce qui s’applique probablement aux trois modèles (les différences numériques minimes n’ont pas vraiment d’impact à l’usage). La couverture est très large – presque d’un bord à l’autre – donc les sujets peuvent être suivis même s’ils ne sont pas centrés.
  • Détection du visage et des yeux : Les trois caméras disposent de la mise au point automatique sur l’œil en temps réel et de la détection du visage qui fonctionnent en vidéo. Cela signifie que la caméra peut verrouiller la mise au point de manière fiable sur l’œil d’une personne et la maintenir, ou passer en douceur à un autre visage selon les instructions. Pour les interviews documentaires ou les vidéos YouTube face caméra, c’est extrêmement utile – la caméra peut garder votre sujet parfaitement net même à grande ouverture, sans opérateur de mise au point. Ce n’est pas exagéré de dire que l’AF de Sony est le meilleur de sa catégorie dans ce segment. Alister Chapman, un chef opérateur chevronné, a noté qu’après avoir été initialement sceptique sur l’autofocus, les FX9/FX6 lui ont fait changer d’avis : « La précision et la fiabilité de l’AF sur la FX6 et la FX9 sont incroyables. La FX6, dans la plupart des cas, fait la mise au point mieux que moi. Elle ne cherche presque jamais… elle va directement à la mise au point. » sony-cinematography.com Ce sentiment est partagé par de nombreux utilisateurs qui trouvent le système extrêmement réactif et sûr de lui. Même les sujets en mouvement rapide ou les plans au stabilisateur, difficiles en mise au point manuelle, sont facilités.
  • Personnalisation de l’AF : Les caméras permettent d’ajuster la vitesse de transition de l’AF et la sensibilité au changement de sujet. Par exemple, vous pouvez régler la rapidité avec laquelle la mise au point passe d’un sujet à un autre (pour un effet de rack focus cinématographique naturel ou une mise au point rapide). La FX6 propose un réglage de vitesse en 7 niveaux provideocoalition.com, et des contrôles similaires sont présents dans les menus de la A7S III/FX3. Vous pouvez aussi décider si l’AF doit rester sur un sujet de façon persistante ou refaire rapidement la mise au point sur de nouveaux sujets entrant dans le cadre. Ce niveau de contrôle est important pour obtenir automatiquement le style de « focus pull » souhaité. De plus, sur la FX3/A7S III avec l’écran tactile, vous pouvez toucher pour suivre n’importe quel objet et l’AF de la caméra le suivra en douceur dans le cadre.
  • AF en basse lumière : Comme ces capteurs sont très sensibles à la lumière, l’AF fonctionne dans des conditions très sombres. Les spécifications Sony indiquent que l’AF peut fonctionner jusqu’à environ -6 EV (quasi obscurité) avec un objectif f/1.4. En pratique, tant qu’il y a un peu de contraste, les caméras parviennent à faire la mise au point même à des ISO élevés et en basse lumière, là où nos yeux peinent.
  • Notes comparatives : Les caméras cinéma traditionnelles (ARRI, anciens modèles Canon, Panasonic EVA/Varicam, etc.) n’avaient souvent pas d’autofocus continu fiable. Sony a apporté son savoir-faire Alpha dans la gamme cinéma, et c’est un argument de vente majeur. Les communautés r/Filmmaking et r/Cinematography ont de nombreuses discussions où les réalisateurs en petite équipe disent des choses comme : « Avoir l’AF avec suivi de l’œil sur la FX6/FX3 me permet d’obtenir des plans au stabilisateur qui auraient nécessité un pointeur auparavant. » Cela abaisse la barrière pour que les opérateurs seuls réalisent des plans complexes.
  • Citation réelle : Pour illustrer, Greig Fraser, ASC – un directeur de la photographie oscarisé – a fait l’éloge des capacités d’autofocus du FX3 lors d’une interview. Il a été impressionné par la façon dont la caméra pouvait suivre les acteurs : « Fraser parle de façon assez ouverte et catégorique de combien il aime la Sony FX3… louant sa taille ‘ridiculement’ petite et ses capacités ISO élevées, » et, par extension, comment sa technologie (y compris l’AF) lui a permis de filmer d’une manière que les grosses caméras ne permettaient pas nofilmschool.com nofilmschool.com. Bien qu’il fasse référence à la taille et à l’ISO, utiliser une petite caméra à la main ou sur un drone nécessite souvent un bon AF puisqu’il n’y a pas d’opérateur à l’objectif.
  • AF vs Mise au point manuelle : Bien sûr, les pointeurs professionnels peuvent toujours surpasser l’AF dans des scénarios très contrôlés (et la mise au point manuelle est souvent préférée pour des effets de bascule dramatiques qui anticipent l’action). Mais l’essentiel est que ces Sony vous laissent le choix. Vous pouvez les utiliser comme une caméra cinéma avec une mise au point entièrement manuelle (toutes les aides à la mise au point comme le peaking, la loupe sont présentes), ou activer l’AF très performant et même utiliser le AF-Assist (un mode où vous pouvez manuellement corriger ou ajuster la mise au point pendant que l’AF est actif – disponible sur la FX6 et ajouté à la FX3 via une mise à jour du firmware). Cette approche hybride est unique et de nombreux réalisateurs l’apprécient.

En résumé, les trois caméras partagent essentiellement le même système d’autofocus de pointe, qui en 2025 surpasse encore la plupart des concurrents. Si vous passez d’un reflex ou d’un caméscope, vous trouverez l’AF révolutionnaire. Si vous êtes un chef opérateur expérimenté habitué au manuel, vous pourriez découvrir de nouvelles opportunités créatives avec des fonctions comme le suivi tactile et l’AF sur l’œil. Et surtout, les performances de l’AF sont cohérentes sur l’A7S III, la FX3 et la FX6 – Sony n’a pas bridé les modèles moins chers. Que la caméra soit une Alpha ou une Cinema Line, la technologie et les algorithmes de mise au point sont identiques, vous assurant qu’un setup mixte fera la mise au point et rendra la profondeur de la même façon. Cette uniformité fait partie de la stratégie de Sony pour faire de ces caméras une famille.

(Astuce d’expert : Lorsqu’on utilise l’AF sur ces caméras pour un travail professionnel, de nombreux opérateurs règlent la vitesse de transition plus lente pour un rendu cinématographique, et utilisent le suivi tactile pour indiquer à la caméra quel sujet prioriser. Le résultat est un effet de bascule de mise au point très organique, exécuté automatiquement par la caméra. C’est assez impressionnant à voir en action.)


Ergonomie et design

Bien qu’elles partagent les mêmes composants internes, le design physique et la prise en main des A7S III, FX3 et FX6 sont radicalement différents. C’est un facteur majeur dans le choix entre elles, car cela affecte la façon dont vous utilisez la caméra au quotidien, comment vous la configurez, et dans quels scénarios de tournage elle sera la plus adaptée.

Sony A7S III – Format hybride :

  • Taille & poids : L’A7S III a la forme classique d’un appareil photo hybride (style télémétrique). Elle mesure environ 129 × 97 × 81 mm et pèse ~699 g (avec batterie) – très compacte et légère pour ce qu’elle offre. C’est la plus petite et la plus légère des trois (surtout si l’on considère que la FX3 est généralement utilisée avec la poignée attachée).
  • Prise en main & commandes : Elle dispose d’une poignée droite prononcée, d’un déclencheur traditionnel et d’une molette de modes (avec positions pour photo, vidéo, modes S&Q). Sony a repensé les menus pour ce modèle, rendant les réglages vidéo plus accessibles, mais elle garde la double personnalité d’un hybride – on bascule entre le mode photo/vidéo. Pour un photographe qui fait aussi de la vidéo, c’est idéal (on dispose de toutes les fonctions photo d’un appareil plein format 12MP, y compris un excellent viseur électronique OLED 9,44M points pour la visée à l’œil). Pour un vidéaste dédié, certaines commandes (comme la molette PASM, etc.) peuvent sembler moins nécessaires.
  • Viseur électronique et écran LCD : L’A7S III est la seule à disposer d’un viseur électronique à hauteur d’œil, et c’est un excellent – résolution extrêmement élevée et grand facteur de grossissement dpreview.com. C’est précieux pour la photo, mais aussi pour la vidéo en plein soleil ou pour une meilleure stabilisation (tenir l’appareil à l’œil ajoute un point de contact). Elle dispose aussi d’un écran LCD orientable 3″ entièrement tactile pour la mise au point et la navigation dans les menus. L’écran est correct (environ 1,44M points) ; certains le trouvent un peu petit comparé à l’écran de la FX6, mais il est équivalent à ceux des reflex.
  • Construction & tropicalisation : Le boîtier est en alliage de magnésium et protégé contre la poussière et l’humidité. Il est robuste pour sa catégorie, même s’il n’est pas aussi solide qu’une vraie caméra cinéma. Beaucoup ajoutent une cage à l’A7S III pour multiplier les points de fixation et la protéger lors d’un usage vidéo.
  • Points ergonomiques notables : En tant que boîtier orienté photo, il n’a pas de ventilateur de refroidissement intégré, s’appuyant sur une dissipation passive de la chaleur. Il n’a pas non plus de poignée supérieure intégrée ni de multiples pas de vis (seulement le pas de vis trépied standard en dessous, plus un 1/4″-20 sur la zone de l’attache sangle gauche). Ainsi, les vidéastes ajoutent souvent une cage ou une poignée supérieure pour fixer micros, moniteurs, etc. La disposition des boutons est pensée pour la photo (ex : déclencheur dédié, bouton d’enregistrement vidéo sur le dessus). Cependant, Sony a ajouté des voyants d’enregistrement et un cadre rouge sur l’écran LCD lors de l’enregistrement, une touche orientée vidéo appréciable introduite sur ce modèle.

Sony FX3 – Boîtier cinéma compact :

  • Concept de design : La FX3 reprend essentiellement le cœur de l’A7S III dans un boîtier optimisé pour la vidéo. Le résultat ressemble à un appareil hybride un peu plus épais sans bosse de viseur électronique, et avec une multitude de pas de vis 1/4″-20 sur le dessus et les côtés (5 sur le dessus, 2 sur le côté). Sony parle de “design sans cage”, ce qui signifie que l’on peut fixer directement des accessoires (poignées, moniteurs, micros) sans cage nofilmschool.com.
  • Taille & poids : Environ 129,7 × 77,8 × 84,5 mm et 715 g (boîtier avec batterie) – un encombrement similaire à l’A7S III mais plus court (pas de viseur électronique) et un peu plus épais à cause du ventilateur interne. C’est très compact ; beaucoup le considèrent comme l’une des plus petites caméras cinéma plein format. Avec la poignée XLR incluse, la hauteur augmente, mais cela reste un format adapté au tournage à l’épaule ou en mobilité.
  • Refroidissement : Contrairement à l’A7S III, la FX3 dispose d’un système de refroidissement actif – il y a un ventilateur intégré et un dissipateur thermique. Les côtés et le dessous du boîtier comportent des grilles de ventilation. L’entrée/sortie d’air du ventilateur est intelligemment conçue pour résister aux intempéries/poussières et fonctionne silencieusement. Elle peut être réglée sur Auto, Minimum, etc. Cela garantit aucune coupure thermique même lors d’enregistrements continus de plusieurs heures, ce qui est crucial pour un usage professionnel (et c’est d’ailleurs une des raisons pour lesquelles Netflix a exigé la mise à jour du firmware avec utilisation du ventilateur pour l’homologation FX3 nofilmschool.com).
  • Pas de viseur électronique, seulement un écran LCD : La FX3 fait l’impasse sur le viseur électronique (l’une des principales différences avec l’A7S III). Elle s’appuie sur le LCD orientable pour le monitoring. L’écran LCD est du même format 3″ et résolution que celui de l’A7S III, et il est aussi tactile. En l’absence de viseur, Sony a placé une lampe témoin à l’avant et à l’arrière du boîtier pour indiquer l’enregistrement – une fonction pensée pour les réalisateurs afin de vérifier facilement si l’enregistrement est en cours. Si vous prévoyez de faire de la photo, l’absence de viseur peut être un inconvénient ; cependant, il est possible de monter une loupe externe ou un petit viseur via HDMI si besoin.
  • Disposition des boutons & interface : Les boutons de la FX3 sont pensés pour la vidéo : elle dispose d’un levier de zoom et de commandes de zoom (pour les objectifs motorisés Sony), d’un grand bouton d’enregistrement sur le dessus, et pas de molette de mode – elle est toujours en mode vidéo par défaut (mais peut prendre des photos via les menus si besoin). Elle possède des boutons dédiés pour l’iris, l’ISO, la balance des blancs sur la poignée, dans le style FX6/FX9. L’interrupteur marche/arrêt est un curseur et non un bouton rotatif. En somme, elle s’aligne davantage sur l’ergonomie Cinema Line. Les menus de la FX3 reprennent le style moderne de l’A7S III, mais sans certaines pages spécifiques à la photo.
  • Poignée supérieure avec module XLR : Une particularité du kit FX3 est la poignée supérieure détachable incluse, qui se fixe via la griffe multi-interface et deux vis. Cette poignée ajoute deux entrées combo XLR/TRS et des commandes audio physiques (voir section Audio). Ergonomiquement, la poignée facilite les prises de vue en contre-plongée et offre une bonne prise en main pour le tournage à la main. Elle dispose aussi de son propre support micro 3,5 mm et d’un bouton d’enregistrement. Si vous retirez la poignée (pour un usage sur stabilisateur, etc.), la FX3 redevient très similaire à l’A7S III – mais vous perdez alors les entrées XLR.
  • Montage & accessoires : Grâce aux multiples pas de vis 1/4″, vous pouvez visser directement des accessoires ou monter la caméra sur un équipement sans cage complète. C’est pratique pour garder un ensemble léger. Le boîtier a un dessus et un côté gauche plats, conçus pour reposer à plat sur des surfaces ou supports. Globalement, la FX3 met l’accent sur l’ergonomie à main levée et sur stabilisateur – elle est compacte, dispose de la stabilisation intégrée, et avec la poignée supérieure, il est facile de la porter à la taille ou à hauteur d’yeux. Beaucoup de petites équipes apprécient de pouvoir emporter une FX3 comme kit complet dans un petit sac, tout en bénéficiant d’un son pro et d’une fiabilité thermique sur le tournage.

Sony FX6 – Caméscope professionnel/Corps de cinéma :

  • Format caméscope : La FX6 est un boîtier de caméra cinéma minimisé, similaire à l’ancienne FS5 de Sony mais en plein format. Elle a la forme d’un bloc rectangulaire avec une poignée supérieure et une poignée latérale, toutes deux détachables. Les dimensions sont d’environ 153 × 116 × 114 mm pour le boîtier, et il pèse ~0,89 kg (juste le boîtier) – environ 2 kg une fois entièrement assemblé avec la poignée, l’écran LCD et une batterie. Ainsi, elle est plus volumineuse et plus lourde que la FX3/A7S, mais extrêmement légère comparée aux caméras cinéma aux caractéristiques similaires. Les testeurs ont noté : « Le poids et la taille de la Sony FX6 sont presque parfaits pour le tournage à la main… Je pourrais me voir préférer la plus petite caméra de la gamme Cinema Line de Sony comme mon premier choix. » provideocoalition.com Le boîtier de la FX6 est couvert de boutons, molettes et ports d’E/S, reflétant son intention professionnelle vidéo.
  • Utilisation à la main : La poignée latérale droite se fixe via un montage rosette et peut pivoter selon différents angles. Elle dispose d’un levier de zoom, d’un bouton d’enregistrement et de boutons assignables, offrant une utilisation de type caméscope. Vous pouvez réellement utiliser et démarrer/arrêter l’enregistrement d’une seule main sur la poignée, confortablement. Le côté gauche du boîtier comporte de nombreux contrôles dédiés (molette de filtre ND, balance des blancs, commutateur gain/ISO, bouton d’obturation, etc.) sony-cinematography.com sony-cinematography.com, afin qu’un opérateur puisse ajuster les réglages d’exposition clés à la volée sans entrer dans les menus.
  • Moniteur LCD : La FX6 est livrée avec un écran LCD 3,5″ de plus haute résolution qui peut être monté à plusieurs endroits (poignée supérieure ou directement sur le boîtier via plusieurs pas de vis 1/4″). C’est un écran lumineux, visible en plein jour (vous pouvez aussi ajouter un pare-soleil). L’écran LCD n’est pas entièrement tactile pour les menus (vous utilisez toujours les boutons pour la navigation approfondie), mais il permet la mise au point tactile. Il n’y a pas de viseur électronique intégré (EVF) sur la FX6 – contrairement à certaines caméras cinéma plus grandes, elle fait l’impasse sur un oculaire traditionnel pour réduire la taille. (Sony s’attend probablement à ce que les utilisateurs de la FX6 ajoutent un EVF externe si besoin, ou utilisent la FX9 si un EVF est indispensable.)
  • Filtre ND intégré : Un énorme avantage ergonomique du FX6 est le filtre ND variable électronique intégré. Il s’agit d’une fonctionnalité empruntée à la gamme FS5/FS7 de Sony : un filtre clair qui peut ajuster électroniquement la densité de 1/4 ND à 1/128 ND (2 à 7 stops) de façon continue sony-cinematography.com. Vous pouvez même le régler en mode ND Auto, et la caméra ajustera en douceur le ND pour maintenir l’exposition – c’est en fait une exposition automatique qui ne modifie pas votre profondeur de champ ou la vitesse d’obturation sony-cinematography.com. Cela change complètement la façon de filmer en lumière variable : pour du run-and-gun, il suffit de tourner une molette pour affiner l’exposition, au lieu de manipuler des filtres à visser ou de changer constamment l’iris. C’est intégré dans la conception du boîtier, donc pas de poids ou de complexité supplémentaire. Ni l’A7S III ni la FX3 n’en disposent (elles nécessitent des filtres ND externes sur l’objectif). Beaucoup de documentaristes et de vidéastes outdoor considèrent le ND intégré comme indispensable – c’est une des grandes raisons de choisir la FX6.
  • Connectiques professionnelles : Le boîtier du FX6 inclut des connecteurs absents sur les caméras plus petites : une sortie BNC 12G-SDI (pour alimenter des moniteurs ou enregistreurs jusqu’en 4K60 10 bits ou RAW), une entrée/sortie timecode BNC (pour la synchronisation avec d’autres caméras pro en tournage multi-caméras), et un HDMI pleine taille standard. Il y a aussi un port USB-C et une entrée d’alimentation Hirose 4 broches. Cela signifie que le FX6 peut s’intégrer directement dans des configurations broadcast – par exemple, envoyer un flux SDI en direct à un mélangeur – ce que les A7S/FX3, limitées au HDMI, ne peuvent pas faire aussi fiablement. À noter : le FX6 possède une double entrée XLR sur sa poignée (comme la FX3, mais fixe sur la poignée) et aussi une double SDI si l’on compte la sortie et le RAW… mais nous y reviendrons dans les sections audio/connexion.
  • Tally & indicateurs : Le FX6 dispose de voyants tally (lampes d’enregistrement) à l’avant et à l’arrière. Il y a aussi un écran LED côté opérateur qui affiche les niveaux audio et les réglages clés d’un coup d’œil.
  • Qualité de fabrication : Le FX6 est construit selon une norme de durabilité supérieure. Châssis en alliage de magnésium, monture E verrouillable en option (bien que le FX6 utilise la monture E standard, pas la version verrouillable) sony-cinematography.com, et dans l’ensemble il peut supporter une utilisation plus intensive (comme être monté sur une voiture, etc.). Il reste protégé contre les intempéries dans une certaine mesure, mais avec plus d’ouvertures (pour le ventilateur, les ports SDI), il faut être prudent en conditions poussiéreuses ou humides.
  • Différences de prise en main : La FX6 est conçue pour être utilisée à la main (avec poignée supérieure et poignée latérale) ou montée sur trépieds/épaulières. Dès la sortie de la boîte, elle est très facile à tenir à la main – les testeurs ont adoré qu’un kit FX6 complet avec objectifs et batteries tienne dans une seule valise Pelican, prêt à voyager provideocoalition.com. Elle n’est pas aussi discrète que la FX3/A7S (qui ressemblent à des “appareils photo de touriste” en public) ; la FX6 est clairement une caméra vidéo professionnelle par sa forme et attirera l’attention en conséquence. Mais son ergonomie pour la vidéo est supérieure : elle est conçue pour être contrôlée principalement au toucher – avec des boutons pour l’iris, l’ISO, l’obturateur à portée de main, et même une molette assignable sur la poignée supérieure pour un contrôle supplémentaire sony-cinematography.com. Cela signifie moins de navigation dans les menus et plus de contrôle physique, ce que les opérateurs expérimentés apprécient.

Stabilisation : Une différence ergonomique/de performance notable : la FX6 n’a pas de stabilisation d’image intégrée (IBIS), alors que l’A7S III et la FX3 disposent d’un IBIS 5 axes. Pour la FX6, Sony a probablement omis l’IBIS pour éviter les mouvements du capteur qui pourraient affecter le chemin optique (surtout avec le mécanisme de filtre ND) et parce que de nombreux cinéastes préfèrent utiliser une stabilisation externe (gimbals, steadicams) ou la stabilisation optique des objectifs. L’IBIS de l’A7S III/FX3 offre environ 5 stops de réduction de tremblement pour la prise de vue à main levée, ce qui est idéal pour les photos à vitesse lente et pour lisser les micro-vibrations en vidéo. Elles disposent aussi d’un mode “Active” SteadyShot (stabilisation numérique utilisant les données gyroscopiques et un léger recadrage) qui lisse encore plus les images – pratique pour les plans de marche façon vlog, etc. dpreview.com. La FX6 n’a pas d’IBIS mécanique ; cependant, elle enregistre les données gyroscopiques de son capteur et peut utiliser le logiciel Catalyst de Sony pour stabiliser les images en post-production, réalisant ainsi ce que ferait le mode Active mais après coup provideocoalition.com provideocoalition.com. En interne, la FX6 compte sur la stabilisation optique de l’objectif ou sur votre technique de prise de vue pour la stabilité. C’est un point important : si vous faites beaucoup de prises à main levée sans rig, la FX3/A7S III vous donnera des résultats plus fluides grâce à l’IBIS (par exemple, pour du vlogging à une main, la FX3 est supérieure). La FX6 pourrait nécessiter une épaulière ou un gimbal pour obtenir des plans aussi stables.

Résumé de l’ergonomie : Le design de chaque caméra présente des avantages et des inconvénients :

  • A7S III : Idéale pour la prise de vue hybride (dispose d’un viseur électronique, d’une griffe flash, d’une ergonomie photo). C’est la plus petite, facilement utilisable sur gimbal, et discrète. Cependant, pour un usage vidéo intensif, elle nécessite des accessoires supplémentaires (cage pour accessoires, adaptateur XLR pour l’audio, filtres ND externes). Bon choix si vous alternez souvent entre photo et vidéo, ou si vous devez voyager très léger.
  • FX3 : Optimisé pour la vidéo tout en conservant un format très compact. Aucune cage requise (filetages intégrés), poignée audio pro incluse, et ventilateur de refroidissement pour éliminer les soucis de surchauffe. Idéal pour les cinéastes run-and-gun, vloggeurs voyageurs, ou comme caméra B sur des plateaux professionnels. La principale concession est la perte du viseur électronique ; c’est essentiellement « Alpha sous stéroïdes » comme l’a surnommé Sony nofilmschool.com. Les voyants tally et les commandes centrées sur la vidéo facilitent le tournage. Si vous faites rarement des photos, l’ergonomie de la FX3 vous conviendra probablement mieux que celle de l’A7S III.
  • FX6 : Un véritable format de caméra vidéo, offrant l’utilisation la plus intuitive pour la réalisation. Plus encombrante à transporter, mais toujours très compacte pour ce qu’elle propose (vous pouvez l’accessoiriser ou l’alléger selon vos besoins). La FX6 excelle dans les situations où vous avez le temps de composer et d’opérer avec soin, ou lorsque vous devez ajuster rapidement les réglages sur le boîtier. Le filtre ND intégré et le système de batterie haute capacité font pencher la balance pour de nombreux professionnels – ce sont des fonctionnalités qui améliorent considérablement le flux de travail pour les documentaires, interviews, etc. Le boîtier de la FX6 s’intègre aussi plus naturellement dans des rigs professionnels (elle possède plusieurs filetages 1/4″ et 3/8″ sur le dessus/le dessous pour le montage, et sa forme rectangulaire est plus stable sur un trépied ou une épaulière).

Pour citer un point de vue utilisateur : « La FX6 est-elle la référence actuelle ? Ou est-ce partagé avec d’autres ? » – beaucoup disent que la FX6 a trouvé le juste milieu. Un avis l’a qualifiée de « bête de somme… qualité d’image exceptionnelle et faisabilité. Robuste et légère. » farmore.io Un autre testeur a même déclaré « J’ai tellement aimé filmer avec la FX6 que je pourrais me voir… avoir une FX6 en main [dans des situations difficiles]. On ne peut vraiment pas se tromper en filmant avec la FX6. » provideocoalition.com Cela souligne à quel point la combinaison ergonomie + qualité d’image de la FX6 séduit les professionnels qui ont besoin de fiabilité et de facilité d’utilisation sous pression.

En résumé, choisissez le boîtier qui correspond à votre style de tournage : l’A7S III si vous avez besoin de polyvalence et de discrétion, la FX3 si vous privilégiez la mobilité en vidéo et souhaitez moins d’accessoires, et la FX6 si vous voulez un kit vidéo complet intégré et que la taille un peu plus grande ne vous dérange pas.


Compatibilité des objectifs et montures

Les trois caméras utilisent la monture Sony E (plein format), donc en termes de compatibilité d’objectifs, elles sont identiques. C’est une excellente nouvelle car cela signifie que tout objectif compatible avec l’une fonctionnera avec les autres – vous pouvez partager vos objectifs entre une A7S III, FX3, FX6 sans problème. Voici quelques points clés concernant les objectifs et les montures :

  • Objectifs natifs à monture E : La gamme d’objectifs FE de Sony (monture E plein format) est très étendue en 2025, couvrant tout, des focales fixes ultra grand-angle aux téléobjectifs, ainsi que des spécialités comme le macro et le tilt-shift. Le support des tiers (Sigma, Tamron, Zeiss, etc.) est également très important. Tous ces objectifs se montent directement sur les A7S III/FX3/FX6. Les fonctionnalités comme l’autofocus, la stabilisation optique (OSS) et le contrôle électronique du diaphragme fonctionnent de manière cohérente. Vous pouvez donc utiliser un Sony 24-70mm f/2.8 GM sur n’importe lequel des trois et obtenir le même angle de champ et le même comportement.
  • Construction de la monture d’objectif : Les A7S III et FX3 possèdent la monture E standard (baïonnette en métal). La FX6 utilise également la baïonnette E standard plutôt que la monture à levier de verrouillage présente sur les modèles Cine haut de gamme (FX9, Venice utilisent une monture E à verrouillage). Sony a probablement choisi la baïonnette normale pour la FX6 afin de la garder compacte et parce que, sur un petit boîtier tenu à la main, une monture à levier peut être encombrante sony-cinematography.com. Alister Chapman a d’ailleurs mentionné qu’il préfère la monture standard sur la FX6 pour les changements rapides d’objectifs en prise de vue à main levée sony-cinematography.com. L’inconvénient, c’est qu’avec des objectifs cinéma très lourds, la baïonnette pourrait introduire du jeu ou des contraintes – mais on soutient généralement ces objectifs avec un rig de toute façon. Les trois montures sont en métal et suffisamment robustes pour des objectifs photo classiques.
  • Couverture plein format : Étant donné les capteurs plein format, pour exploiter toute la surface du capteur, il faut utiliser des objectifs couvrant le plein format. Les objectifs APS-C (Super 35) peuvent être utilisés, mais comme mentionné plus haut, les appareils ne peuvent pas produire de vidéo 4K à partir d’une zone recadrée. Si vous montez un objectif APS-C, les A7S III/FX3 doivent être réglés en mode APS-C (ce qui, en vidéo, ne donnera que du 1080p maximum, car le recadrage du capteur 12MP donne environ 5MP) ou vous aurez du vignettage. La FX6 propose un réglage de menu pour « S35 Scan Mode (HD) », qui enregistre une image HD centrée pour les objectifs APS-C sony-cinematography.com. En mode photo, l’A7S III peut prendre des photos d’environ 5MP en recadrage APS-C. Mais en général, pour obtenir de la vidéo 4K, il vaut mieux utiliser des objectifs plein format sur ces appareils.
  • Adaptation d’objectifs : Un avantage de la monture E est sa courte distance focale de tirage (18mm), ce qui la rend très adaptable. Les utilisateurs montent souvent des objectifs Canon EF via des bagues intelligentes (comme Metabones ou Sigma MC-11) – l’autofocus fonctionne assez bien sur de nombreux objectifs EF adaptés, même si ce n’est pas aussi parfait qu’avec des objectifs natifs. Vous pouvez aussi adapter des objectifs anciens (Canon FD, Nikon F, M42, objectifs cinéma PL, etc.) avec les bagues appropriées. Les objectifs cinéma à monture PL sont souvent adaptés à la monture E pour les productions : la FX6, en particulier, peut être vue avec une bague PL et des objectifs Cooke ou ARRI montés. Comme la FX6 n’a pas la monture E à verrouillage, les objectifs PL lourds doivent être soutenus par un support sur rails, mais c’est faisable. Certains fabricants proposent aussi des adaptateurs monture E vers PL avec collier de verrouillage pour sécuriser l’objectif – utile dans ce cas.
  • Performance de l’objectif autofocus : Pour exploiter pleinement l’excellent système AF, les objectifs Sony natifs ou les objectifs tiers officiellement pris en charge sont recommandés. Les nouveaux objectifs GM (G-Master) de Sony et certains Zeiss Batis, etc., peuvent tirer parti de l’AF sur l’œil et des transitions AF vidéo fluides. Pour les objectifs cinéma à mise au point manuelle, les trois caméras offrent l’assistance à la mise au point (focus peaking) et le zoom de mise au point. La FX6 dispose en plus d’une fonction appelée « Focus Map » (via mise à jour du firmware) qui donne une superposition de carte de profondeur pour juger la mise au point – similaire sur tous les récents boîtiers Sony.
  • Stabilisation d’image dans les objectifs : De nombreux objectifs Sony FE disposent de l’Optical SteadyShot (OSS). L’IBIS de l’A7S III/FX3 peut fonctionner de concert avec l’OSS de l’objectif pour une stabilisation renforcée (Sony appelle cela Active SteadyShot lorsque le numérique est ajouté). Sur la FX6, puisqu’il n’y a pas d’IBIS, vous comptez uniquement sur l’OSS de l’objectif (et éventuellement la stabilisation en post-production). Néanmoins, le système E-mount propose de nombreuses options d’objectifs stabilisés (24-105 f/4 OSS, 70-200 f/2.8 OSS, etc.), ce qui est bénéfique pour les utilisateurs de la FX6 afin d’obtenir un peu de stabilisation.
  • Ouverture électronique et ND variable : Petite remarque : sur la FX6, lors de l’utilisation du filtre ND variable, vous pouvez ajuster le ND en douceur tout en gardant l’ouverture constante – c’est ce qui rend le ND si utile. On peut utiliser l’auto ND comme une forme d’exposition automatique. Cela fonctionne avec n’importe quel objectif puisque c’est intégré au boîtier. Mais à l’inverse, sur l’A7S III/FX3, si vous souhaitez ajuster l’exposition en douceur pendant le tournage, vous devrez recourir à l’Auto ISO ou à un objectif à ouverture dé-cliquée. Le design du ND de la FX6 interagit bien avec les objectifs : par exemple, si vous utilisez un objectif à ouverture variable en continu (objectif cinéma), vous pouvez le combiner avec le ND pour réaliser des effets « cinefade » (changer la profondeur de champ tout en maintenant l’exposition) – une technique avancée rendue possible par le ND de la FX6 sony-cinematography.com provideocoalition.com.
  • Compensation du breathing des objectifs : En 2025, Sony a introduit une fonction « Focus Breathing Compensation » sur certains nouveaux boîtiers Alpha (comme l’A7 IV, FX30) qui recadre légèrement pour minimiser le breathing. À ce jour, l’A7S III/FX3/FX6 ne disposaient pas initialement de cette fonction (et elle n’a pas été ajoutée via firmware, car elle nécessite probablement un traitement des données boîtier + objectif non implémenté). Ainsi, le breathing (changement de champ de vision lors de la mise au point) dépendra de la conception optique de l’objectif. De nombreux objectifs GM de Sony sont bien contrôlés, mais c’est un point à noter pour les travaux critiques (certaines focales fixes comme le 85mm GM présentent un breathing notable).

En résumé, la monture et la compatibilité des objectifs sont uniformes sur ces modèles, ce qui facilite l’utilisation des mêmes optiques sur tous. La monture E de Sony est devenue une norme dans l’industrie photo et vidéo d’ici 2025, offrant aux utilisateurs un immense choix d’objectifs :

  • Si vous avez besoin de l’autofocus et de l’exposition automatique – les objectifs GM et G de Sony (comme le 24mm f/1.4 GM, 50mm f/1.2 GM, 70-200 GM, etc.) sont excellents et s’associent parfaitement.
  • Si vous préférez les objectifs cinéma manuels – vous pouvez aussi les monter ; par exemple, un set de Samyang Xeen ou DZOFILM Vespid en monture E, ou des objectifs cinéma PL avec un adaptateur sur la FX6/FX3.
  • Si le budget est un souci, même des focales fixes abordables comme les objectifs Samyang/ROKINON AF ou d’anciens objectifs DSLR peuvent être utilisés.

La flexibilité de la monture E est un atout majeur : elle est identique que vous soyez sur une A7S III à 3 500 $ ou une Sony Venice à 55 000 $ (via une monture E amovible sur la Venice). Cette cohérence dans la gamme Sony montre leur volonté d’unifier l’écosystème – ainsi, un opérateur peut, par exemple, utiliser la compacte FX3 sur un drone avec un certain objectif et la FX6 sur trépied avec le même set d’objectifs, et obtenir une couverture et un rendu homogènes.

(Note sur la compatibilité des objectifs : il faut faire attention à l’ND interne avec les objectifs ultra grand-angle sur la FX6 – parfois, certains objectifs très larges ou exotiques à lentille arrière peuvent vignetter avec le mécanisme ND, mais c’est rare. Et pour les téléobjectifs extrêmes, toutes les caméras peuvent utiliser le mode APS-C si besoin de portée supplémentaire, mais en résolution HD.)


Capacités audio

Capturer un son de haute qualité est aussi important que la vidéo pour la plupart des projets. Les A7S III, FX3 et FX6 peuvent toutes enregistrer de l’audio professionnel, mais elles ont des configurations différentes dès la sortie de la boîte :

Microphones internes : Les trois caméras disposent de microphones stéréo intégrés pour l’audio témoin. Ce sont de petits micros discrets sur le boîtier – suffisants pour référence, mais pas pour l’audio principal. Le micro interne de la FX6 peut être routé vers les canaux 3-4 pendant que vous utilisez les entrées XLR pour les canaux 1-2, permettant un enregistrement sur 4 canaux (par exemple, deux lavaliers via XLR et l’ambiance via l’interne) sony.com. Les micros internes de l’A7S III/FX3 occupent généralement 2 canaux si rien d’autre n’est utilisé.

Prise micro 3,5 mm : L’A7S III dispose d’une entrée micro 3,5 mm (standard sur les appareils hybrides) et d’une sortie casque 3,5 mm. La FX3 a aussi une entrée micro 3,5 mm sur le boîtier (et une prise casque). C’est utile si vous souhaitez brancher directement un petit micro canon auto-alimenté ou un récepteur sans fil sans la poignée XLR.

La FX6, en revanche, n’a pas d’entrée micro 3,5 mm sur le boîtier – l’entrée audio se fait via ses ports XLR ou la griffe multi-interface. Si vous retirez la poignée supérieure de la FX6 (qui contient les XLR et le support micro), vous perdez les entrées audio externes faciles. Dans une telle configuration allégée, vous dépendez du micro interne (de faible qualité) ou il vous faudra un adaptateur (certains utilisateurs bricolent un adaptateur 3,5 mm vers XLR pour petits micros). Essentiellement, la FX6 suppose que vous utiliserez les entrées audio pro pour un travail sérieux. C’est un point où la FX3/A7S peut être plus pratique pour des configurations légères – vous pouvez toujours brancher rapidement un Rode VideoMicro ou équivalent sur la prise 3,5 mm.

Entrées audio XLR :

  • Sony A7S III : Pas d’entrées XLR intégrées. Cependant, elle dispose de la Sony Multi-Interface Shoe (MI Shoe) sur le dessus, qui prend en charge l’entrée audio numérique. Sony vend l’adaptateur XLR-K3M (et les anciens K2M, K1M) qui se glisse sur la griffe MI et offre deux prises combo XLR/TRS ainsi que des molettes physiques pour les niveaux. Avec cela, vous obtenez la même qualité audio qu’un caméscope pro – 2 canaux, 24 bits, avec alimentation fantôme. L’adaptateur coûte environ 600 $ de plus et ajoute un peu d’encombrement. Sans lui, l’A7S III est limitée à l’entrée 3,5 mm qui ne prend en charge que les sources niveau micro (ou alimentation plugin).
  • Sony FX3 : Dans la boîte, Sony inclut une poignée XLR (le modèle est essentiellement le XLR-K3M mais intégré dans une poignée robuste). Cela donne à la FX3 deux entrées XLR/TRS + une mini-jack stéréo 3,5 mm sur la poignée (par exemple pour un récepteur micro sans fil). Elle dispose de contrôles pour chaque canal (molette de gain, commutateur ligne/micro/micro+phantom). La poignée se connecte via la griffe MI avec une interface audio numérique, donc les signaux audio vont directement dans la caméra sans câblage analogique – ce qui donne un son très propre. Avec cela, la FX3 peut enregistrer un son non compressé 2 canaux jusqu’à 24 bits 48 kHz (qualité standard broadcast). La poignée transforme en fait la FX3 en un appareil de capture audio pro dès la sortie de la boîte. Si vous détachez la poignée, il reste l’entrée 3,5 mm du boîtier pour des besoins plus simples.
  • Sony FX6 : La FX6 possède un module audio dédié intégré à sa poignée supérieure. La poignée n’est pas optionnelle si vous voulez du XLR – elle fait partie de la conception de la caméra (techniquement, on peut l’enlever pour un format très compact, mais alors il ne reste que le minuscule micro interne). La poignée de la FX6 offre deux entrées XLR-3F avec mécanismes de verrouillage, chacune ayant des commutateurs physiques pour micro/ligne, alimentation fantôme, et une molette de niveau. La FX6 surpasse les petits modèles en prenant en charge l’enregistrement audio 4 canaux : vous pouvez utiliser les deux XLR (Ch1, Ch2) et enregistrer simultanément le micro stéréo interne sur Ch3, Ch4 sony.com (ou router la griffe MI vers 3/4). C’est quelque chose que l’A7S/FX3 ne peuvent pas faire (elles sont limitées à 2 canaux sauf bidouillage firmware). De plus, la FX6 dispose du timecode qui peut intégrer des infos de synchro pour le multi-cam (pas directement une fonction audio, mais pertinent pour la synchro audio en post-prod).

Qualité et spécifications audio : Les trois enregistrent l’audio jusqu’à 24 bits, 48 kHz PCM via les entrées XLR ou l’audio numérique de la griffe MI – ce qui est la qualité broadcast. Les préamplis des adaptateurs/poignées XLR sont faible bruit et de qualité professionnelle (c’est la même technologie que Sony utilise dans ses caméscopes). Les utilisateurs signalent rarement du souffle ou des problèmes ; le bruit de fond est très faible, et l’alimentation fantôme est stable pour des micros comme le Sennheiser MKH-416, Rode NTG, etc.

Contrôle et monitoring audio : Chaque caméra dispose d’une prise casque 3,5 mm pour le monitoring. Les A7S III/FX3 s’appuient sur la mesure à l’écran (et la poignée XLR a des molettes). La FX6 a un écran OLED dédié au statut audio ainsi que les niveaux sur l’écran LCD, et sa poignée supérieure possède des molettes physiques. La FX6 peut facilement passer du mode 2 canaux au mode 4 canaux et assigner les entrées aux canaux via son menu. Les petits modèles mixent par défaut les entrées de la griffe MI sur les canaux 1 et 2.

Cas d’utilisation :

  • Un YouTuber solo pourrait brancher un petit micro canon dans la prise 3,5 mm de l’A7S III pour une meilleure qualité audio que le micro interne, ou utiliser un système lavalier sans fil (beaucoup sortent maintenant en 3,5 mm). Pour une qualité supérieure, il utiliserait l’adaptateur XLR avec un meilleur micro.
  • La FX3 encourage l’utilisation de la poignée XLR – par exemple, en montant un micro canon court (comme un micro numérique Sony ECM-B1M ou un Rode NTG) dans la griffe froide de la poignée. Cela offre un excellent son embarqué pour les interviews ou le tournage en mode « run-and-gun ». On peut aussi prendre un signal d’une mixette via XLR.
  • La FX6 est prête pour des configurations professionnelles : on peut brancher un micro perche sur XLR 1, un récepteur lavalier sans fil sur XLR 2, et enregistrer en même temps le son d’ambiance via le micro intégré. Elle élimine ainsi souvent le besoin d’un enregistreur audio externe, car elle est conçue pour être aussi le centre audio.

Accessoires numériques pour griffe MI : En plus des modules XLR, la griffe MI de ces caméras prend en charge d’autres accessoires audio. Notamment, Sony propose des micros numériques (comme l’ECM-B1M et le nouveau micro canon ECM-M1) qui transmettent l’audio numériquement via la griffe – pas de câbles nécessaires. Ces micros fonctionnent sur l’A7S III et la FX3 (et même sur la griffe de la FX6 si la poignée est attachée, je crois). Ils offrent un son directionnel étonnamment bon dans un format très compact, et même du beamforming multi-capsules (l’ECM-M1 propose différents modes de directivité). C’est un avantage unique dans l’écosystème Sony – on peut obtenir un son de haute qualité sans aucun câble analogique ni problème de préampli, c’est du plug-and-play. Un vidéaste de mariage pourrait par exemple mettre l’ECM-B1M sur une A7S III et capter clairement les vœux sans enregistreur séparé.

Globalement, la FX6 a la meilleure capacité audio native (4 canaux, commandes physiques), suivie de la FX3 (2 canaux via la poignée XLR fournie), puis de l’A7S III (2 canaux, nécessite un kit XLR en option). Cependant, une fois l’A7S III équipée de l’adaptateur XLR, elle est en pratique au même niveau que la FX3 pour la capture audio. Dans tous les cas, la qualité audio peut être de niveau broadcast. C’est une grande évolution par rapport aux anciens reflex – plus besoin de double système son ou de clap dans de nombreux cas ; tout peut être fait en interne.

Commentaire utilisateur/expert : Un article de No Film School sur l’homologation Netflix de la FX3 notait que la synchronisation timecode et l’audio professionnel faisaient partie des fonctionnalités ajoutées par firmware qui ont permis à la FX3 de répondre aux exigences des productions haut de gamme nofilmschool.com. En effet, disposer d’un vrai XLR sur une caméra comme la FX3 était crucial pour être pris au sérieux sur un plateau.

Une mise en garde : Lors de l’utilisation d’adaptateurs XLR sur la griffe MI (A7S III/FX3), assurez-vous que les contacts restent propres et bien en place. Certains utilisateurs ont rencontré des problèmes si l’adaptateur n’était pas parfaitement inséré (coupures audio). Le double montage à vis de la FX3 améliore beaucoup la stabilité (c’est mieux que l’ancien montage uniquement sur la griffe).

En conclusion, les trois caméras sont bien équipées pour un son professionnel, la FX6 étant prête à l’emploi pour l’enregistrement multicanal, tandis que la FX3/A7S III nécessitent ou bénéficient de petits accessoires supplémentaires. Sony a clairement compris qu’un bon son est indispensable en vidéo pro, et a donc proposé des solutions à chaque niveau de prix :

  • Petit budget (A7S III) – vous pouvez vous contenter d’un micro simple ou investir progressivement dans le module XLR.
  • Niveau intermédiaire (FX3) – les outils sont fournis dans la boîte.
  • Haut de gamme (FX6) – toutes les fonctionnalités audio sont intégrées, sans compromis.

Autonomie et options d’alimentation

L’alimentation de ces caméras est un autre domaine où des différences apparaissent en raison des formats :

Types de batteries :

  • A7S III et FX3 : Les deux utilisent la batterie rechargeable lithium-ion Sony NP-FZ100. C’est la batterie standard des récents appareils Alpha de Sony (capacité ~16,4 Wh, 7,2 V, 2280 mAh). C’est une batterie relativement compacte mais reconnue pour ses bonnes performances – bien meilleure que l’ancienne NP-FW50. Sur ces caméras hautes performances, elle se vide tout de même assez vite en enregistrement 4K.
  • FX6 : Utilise les batteries professionnelles Sony BP-U series (la FX6 est livrée avec une BP-U35, soit 35 Wh). Les batteries BP-U sont des blocs plus gros qui s’insèrent à l’arrière de la caméra. Elles existent en différentes capacités (BP-U35, U70 ~ 72 Wh, U100 ~ 98 Wh, etc.). Ce sont les mêmes batteries que pour les FS5/FS7/FX9, donc largement disponibles dans le milieu broadcast.

Autonomie des batteries :

  • A7S III : En usage typique (enregistrement 4K 60p, veille occasionnelle), une NP-FZ100 offre environ 60–80 minutes d’enregistrement continu camelcamelcamel.com. L’autonomie CIPA annoncée par Sony est d’environ 95 minutes de vidéo continue sur une batterie (ou plus de 500 photos). En pratique, si vous filmez beaucoup en 4K 120 ou utilisez fortement l’IBIS, cela peut descendre à une heure. Il est conseillé d’avoir plusieurs NP-FZ100 pour une journée de tournage – elles se rechargent assez vite (environ 2,5 h via USB ou chargeur externe).
  • FX3 : Essentiellement identique à l’A7S III puisque même batterie et même électronique, bien que le refroidissement actif puisse consommer un peu plus d’énergie (la différence est minime). Comptez ~60–90 minutes par NP-FZ100 selon l’utilisation. L’avantage de la FX3 est qu’elle peut être utilisée sur un rig avec batterie factice ou alimentation USB-C plus souvent dans des configurations professionnelles.
  • FX6 : La BP-U35 (35 Wh) peut fournir environ ~2 heures d’enregistrement 4K sur la FX6. Beaucoup d’utilisateurs optent pour la BP-U70 (qui dure souvent ~4 heures) ou la BP-U100 (~6 heures). Les batteries plus grandes ajoutent du poids mais augmentent considérablement l’autonomie. C’est l’un des plaisirs d’une caméra vidéo professionnelle : beaucoup moins de changements de batterie. De plus, la FX6 affiche très fiablement le pourcentage de batterie et le temps restant estimé. Lors de longues journées de tournage documentaire, on peut potentiellement s’en sortir avec 2–3 BP-U70 plutôt qu’une douzaine de NP-FZ100.

Alimentation externe/continue :

  • Alimentation USB : L’A7S III et la FX3 peuvent être alimentées via leurs ports USB-C en utilisant des sources compatibles Power Delivery (PD). Vous pouvez en fait faire fonctionner la caméra et charger la batterie en même temps si la source fournit assez de courant (Sony précise que la caméra puisera d’abord sur l’USB). Par exemple, une batterie externe USB-C PD ou un adaptateur secteur peut faire fonctionner la caméra indéfiniment. C’est idéal pour les longs tournages d’événements ou en studio – il suffit de brancher sur secteur via un chargeur PD. La FX3, orientée vidéo, prend même en charge le fonctionnement sans batterie insérée tant que l’USB-C PD fournit l’alimentation. L’A7S III aussi, avec le firmware mis à jour, le permet. À noter, les fonctions à forte puissance (4K120) nécessitent une source PD suffisamment puissante, sinon la batterie complétera.
  • Entrée DC : La FX6 dispose d’une prise d’entrée DC (Hirose 4 broches) sur le côté pour l’alimentation externe (10,5–17 V). Cela signifie que vous pouvez brancher la FX6 sur le secteur avec l’adaptateur fourni ou un bloc batterie broadcast. Sur un rig cinéma, vous pouvez utiliser une batterie V-mount ou Gold-mount et alimenter la FX6 via un câble D-Tap vers Hirose. La FX6 pourrait alors fonctionner pendant de nombreuses heures sur une batterie V-lock de 150 Wh par exemple, tout en alimentant aussi des accessoires (moniteurs, etc.) à partir de la même source.
  • Changement de batterie : L’A7S III/FX3 s’éteindra lors du changement de NP-FZ100 (sauf si alimentée en USB en même temps). La FX6 a l’avantage du hot-swapping si elle est sur alimentation DC externe – c’est-à-dire que vous pouvez brancher l’alimentation secteur, changer la batterie BP-U, puis débrancher le secteur, sans éteindre la caméra. Aussi, en utilisant un dispositif comme une plaque adaptatrice BP-U, on peut hot-swapper des V-locks sur cette plaque pour une utilisation sans interruption.
  • Recharge des batteries : La NP-FZ100 peut être rechargée dans l’appareil via USB ou avec un chargeur séparé (Sony ou tiers). La FX3/A7S III incluent généralement seulement une solution de charge USB (Sony ne fournit plus souvent de chargeur séparé). Pour un usage intensif, on peut investir dans un chargeur multi-batteries (des tiers proposent des chargeurs doubles NP-FZ100). Les batteries BP-U de la FX6 sont généralement livrées avec un chargeur dédié (le BC-U1A simple ou BC-U2 double). Les BP-U peuvent aussi se recharger dans la caméra branchée au secteur, mais un chargeur externe est plus rapide et ne monopolise pas la caméra.

Perspective terrain : Sur une journée de tournage typique :

  • Avec l’A7S III/FX3, si vous n’êtes pas branché, vous changerez de batterie toutes les heures environ. Beaucoup gardent 4 à 6 batteries par caméra par sécurité, ou utilisent une fausse batterie reliée à une grosse batterie sur le rig pour des durées plus longues.
  • Avec la FX6, vous pouvez changer une BP-U70 à midi et être tranquille jusqu’au soir. La différence d’anxiété liée à la batterie est notable – les utilisateurs de FX6 apprécient l’endurance. Cependant, les NP-FZ100 sont bien moins chères (80 $ pièce contre 200 $+ pour une BP-U) et plus petites, donc transporter des rechanges n’est pas difficile.

Autres différences d’alimentation : La FX6 peut fournir de l’alimentation via sa sortie Hirose 12V pour de petits accessoires (avec des câbles personnalisés), ou via D-Tap à partir des batteries utilisées. L’A7S III/FX3 ne peut pas fournir d’alimentation, sauf via la griffe Multi Interface à certains accessoires (comme les micros MI qui tirent leur alimentation de l’appareil, mais c’est une consommation mineure).

Utilisation par temps froid : Les batteries plus grandes (comme les BP-U) résistent généralement mieux au froid et durent plus longtemps par températures négatives. La NP-FZ100 est plutôt bonne, mais un froid extrême réduira l’autonomie. Si vous filmez dans des climats en dessous de zéro, la FX6 avec une grosse batterie et éventuellement un pack chauffant peut être plus fiable.

Informations batterie à l’écran : Toutes ces caméras affichent des informations détaillées sur la batterie à l’écran (pourcentage, icône). La FX6, étant professionnelle, est extrêmement précise dans son affichage des « minutes restantes » une fois qu’elle connaît la capacité de la batterie. L’A7S III/FX3 affichent le pourcentage, ce qui est suffisant.

En résumé, la FX6 offre une endurance de batterie bien supérieure et des options d’alimentation plus robustes adaptées aux tournages professionnels sur toute la journée. L’A7S III et la FX3, bien que performantes, nécessitent des changements de batterie plus fréquents ou d’être reliées à une alimentation externe pour une utilisation continue. C’est un compromis courant entre les petits hybrides et les caméscopes vidéo professionnels. Cela dit, de nombreux utilisateurs de FX3 contournent ce problème en utilisant des adaptateurs de batterie factice USB PD ou en montant des adaptateurs de batterie NP-F (certains fixent des batteries Sony NP-F970 via un adaptateur sur la FX3 pour des durées plus longues). L’écosystème d’accessoires d’alimentation est riche.

Si votre cas d’utilisation implique de longs enregistrements continus (par exemple, conférences, événements en direct), la FX6 ou une FX3/A7S alimentée en externe est la meilleure option – d’origine, l’autonomie d’environ 1 heure par batterie de l’A7S III peut être limitante. Pour des prises plus courtes (clips musicaux, scènes de fiction, etc.), changer de petites batteries n’est pas un problème et la commodité du format compact peut l’emporter.


Systèmes de refroidissement et surchauffe

La surchauffe d’un appareil peut interrompre un tournage, alors comment ces modèles s’en sortent-ils ? Sony a abordé ce problème de front lors du développement de l’A7S III/FX3, surtout après que d’autres caméras 4K/8K de l’ère 2020 aient eu des problèmes notoires de surchauffe.

A7S III (refroidissement passif) : L’A7S III utilise un système de dissipation passive de la chaleur – une combinaison de caloduc et de dissipateurs thermiques internes, avec le boîtier en alliage de magnésium servant à évacuer la chaleur. Grâce au capteur 12MP efficace (qui génère moins de chaleur qu’un capteur haute résolution en suréchantillonnage) et à la conception interne améliorée, l’A7S III a largement surmonté les problèmes de surchauffe que certains anciens hybrides (et des concurrents comme le Canon EOS R5) avaient. Selon les propres tests de Sony, il pouvait enregistrer en 4K à 60p pendant au moins 60 minutes à ~23°C (73°F) sans surchauffe dpreview.com, et de nombreux utilisateurs ont constaté qu’il pouvait tenir bien plus longtemps – certains atteignant essentiellement la capacité de la carte mémoire ou la limite de la batterie plutôt que la limite thermique, surtout à température ambiante normale.

Cependant, l’A7S III peut surchauffer dans des conditions plus extrêmes :

    À 4K 120p, ce qui sollicite davantage le processeur, un enregistrement continu pourrait provoquer une surchauffe après environ 30 à 60 minutes si l’ambiance est chaude (disons 30°C/86°F), selon les retours d’utilisateurs.
  • En plein soleil ou dans des environnements très chauds (par exemple, une journée d’été à 40°C), même du 4K60 pendant une heure pourrait déclencher un avertissement de température.
  • L’appareil dispose d’un réglage “Température d’arrêt auto” qui peut être réglé sur Élevé pour permettre à la température interne de monter davantage avant l’arrêt, permettant ainsi d’enregistrer plus longtemps dans des conditions chaudes, au risque d’un boîtier plus chaud au toucher.

Dans la plupart des cas pratiques, l’A7S III ne surchauffe pas dans des scénarios de tournage typiques – une énorme amélioration par rapport à son prédécesseur (A7S II) qui avait la fameuse limite de 30 minutes et surchauffait souvent en 4K30. On peut donc utiliser l’A7S III en toute confiance pour la couverture d’événements, des interviews, etc., mais il faut rester prudent lors de prises longues à haute fréquence d’images ou à forte charge en cas de chaleur.

FX3 (Refroidissement actif) : La FX3, pour garantir l’absence de surchauffe, intègre un ventilateur de refroidissement interne. Le ventilateur aspire l’air par des ouïes latérales et l’expulse, évacuant activement la chaleur du dissipateur. Cette conception permet à la FX3 de filmer en 4K 60p ou 120p “indéfiniment” (tant que l’alimentation et l’espace carte suffisent) dans la plupart des conditions. Lors de tests en laboratoire, la FX3 a fonctionné pendant des heures en 4K60 sans problème, le boîtier devenant simplement tiède. Le ventilateur est très silencieux – en mode normal il est pratiquement inaudible sur un plateau (et vous pouvez le régler sur “auto” pour qu’il ne s’active que si besoin, ou sur “minimum” pour privilégier le silence). Grâce au ventilateur, la FX3 peut être utilisée comme une caméra vidéo traditionnelle pour des prises longues – par exemple, pour une longue interview documentaire de 2 heures, chose qu’on hésiterait à faire avec une caméra passive dans une pièce chaude.

Fait intéressant, au début, certains exemplaires de la FX3 présentaient un problème de contrôle qualité avec le ventilateur (quelques-uns sont tombés en panne). Sony a corrigé cela et ce n’est plus un problème courant en 2025. De plus, le firmware de la FX3 est conçu pour ne pas activer le ventilateur à certains moments si ce n’est pas nécessaire, afin d’éviter d’aspirer de la poussière. Mais en pratique, si vous sollicitez la caméra, le ventilateur s’active et la refroidit très efficacement.

Conséquence concrète : Netflix a approuvé la FX3 pour la production 4K car son firmware 2.0 + ventilateur lui permet de tenir la durée d’enregistrement et de répondre à leurs critères de fiabilité nofilmschool.com. Ils n’approuveraient pas une caméra qui surchauffe en plein tournage. C’est donc un solide gage que le refroidissement de la FX3 fonctionne.

FX6 (Refroidissement actif et aérations) : La FX6 est conçue pour un usage professionnel, elle dispose donc d’un ventilateur interne plus grand et d’un important dissipateur thermique. Le côté droit de la caméra est essentiellement une grande aération sous une grille élégante sony-cinematography.com. Elle est conçue pour fonctionner dans toutes sortes d’environnements – studios à haute température, sur une voiture en plein soleil, etc. Les signalements de surchauffe de la FX6 sont pratiquement inexistants. On peut dire sans risque que la FX6 ne surchauffe pas en utilisation normale. Si vous bloquez les aérations ou l’utilisez dans une chaleur extrême (50°C), il se pourrait qu’elle réduise ses performances thermiques, mais c’est très improbable dans un cas réel. Le bruit du ventilateur est faible et peut être réglé à différents niveaux. Le boîtier plus grand aide aussi à dissiper la chaleur. Le filtre ND variable fait aussi office de bouclier thermique pour le capteur lorsqu’il est activé (même si c’est accessoire).

Empreinte thermique comparative : Puisque les A7S III/FX3/FX6 produisent “seulement” de la 4K (et non de la 8K), et qu’ils utilisent un capteur relativement peu énergivore, ils ont un avantage inhérent par rapport, par exemple, à une caméra 8K 45MP. La consommation électrique de ces Sony est modérée (~7–9 W en enregistrement). Cela, combiné aux stratégies de refroidissement, fait que la surchauffe est en grande partie un problème résolu pour eux.

Stratégies utilisateur : Avec l’A7S III, lors de nombreuses prises, les utilisateurs laissent souvent l’écran déplié (ce qui aide à ventiler la chaleur) et utilisent parfois un ventilateur externe ou de l’ombre par temps très chaud. Avec la FX3/FX6, vous pouvez simplement continuer à tourner. Pour les événements multi-caméras, certains préfèrent même utiliser un mélange de FX3/FX6 plutôt que d’autres marques car ils font confiance à ces modèles pour ne pas s’éteindre et rater une prise unique.

Un témoignage : Gerald Undone (YouTubeur) a soumis l’A7S III à un test d’endurance lors de sa sortie et a réussi à filmer plus de 3 heures en 4K60 à haute température avant un arrêt, ce qui dépassait largement les besoins. Autre exemple : Le film “The Creator” a été tourné sur FX3 dans des conditions chaudes et humides – si la caméra n’était pas fiable thermiquement, ils ne l’auraient pas fait. Elle a fait ses preuves.

Une réserve : Si vous utilisez ces caméras dans un caisson étanche ou un boîtier serré sans circulation d’air, l’A7S III pourrait surchauffer car elle ne peut pas dissiper la chaleur facilement ; la FX3/FX6 auraient aussi peu d’air pour circuler. Dans ces cas, prévoyez des pauses ou des mesures de refroidissement externes.

En résumé :

  • Sony A7S III : Très bonne gestion thermique passive, surchauffe uniquement dans des cas extrêmes. Pour un tournage typique de moins d’une heure, elle est fiable.
  • Sony FX3 : Pratiquement aucune surchauffe grâce à un ventilateur silencieux – conçue pour filmer toute la journée.
  • Sony FX6 : Refroidissement de niveau professionnel – ne surchauffera pas dans des conditions d’utilisation standard ; vous manquerez probablement de support d’enregistrement ou de batterie avant que la température ne pose problème.

Cela signifie qu’en termes de fiabilité, les trois modèles sont fiables pour des tournages prolongés, avec la FX3/FX6 offrant une confiance supplémentaire pour les sessions marathon. Les réalisateurs qui se souviennent des problèmes des anciennes caméras (où un clip 4K de 20 minutes pouvait faire surchauffer certains reflex) apprécient énormément cette ingénierie. Cela permet de se concentrer sur la créativité, et non sur un minuteur de température.


Historique et feuille de route des mises à jour du firmware

Sony a fourni un certain nombre de mises à jour du firmware pour les A7S III, FX3 et FX6 depuis leur lancement, ajoutant des fonctionnalités et améliorant la performance. De plus, en regardant vers l’avenir, il y a un intérêt important pour les nouveaux modèles ou mises à jour qui pourraient arriver autour de 2025 et au-delà (A7S IV ? FX3 Mark II ? etc.). Détaillons cela :

Mises à jour du firmware pour FX3 et FX6 (Cinema Line) :
Sony a montré un engagement inhabituel (pour eux) à ajouter des fonctionnalités via le firmware dans la gamme Cinema Line :

  • FX3 Version 2.00 (juillet 2022) : Une mise à jour monumentale qui a transformé la FX3 en une véritable mini-caméra de cinéma. Elle a introduit les modes Log Shooting (Cine EI, Cine EI Quick, Flexible ISO) pour S-Log3, reflétant le workflow FX6/FX9 nofilmschool.com. Cela signifiait que les utilisateurs pouvaient se verrouiller sur les ISO de base (pour une plage dynamique maximale) et utiliser l’indexation d’exposition comme sur les caméras cinéma plus grandes. Elle a également ajouté la prise en charge des LUT utilisateur (16 emplacements pour importer des LUT personnalisées) et la synchronisation du timecode via un adaptateur nofilmschool.com nofilmschool.com. Essentiellement, « refonte du workflow—LOG et LUTs, bébé ! » comme l’a titré un article nofilmschool.com. Ces fonctionnalités étaient exactement ce que les utilisateurs professionnels attendaient, rendant la sortie et la prise en main de la FX3 équivalentes à la FX6. Alyssa Miller de NoFilmSchool a noté que ce firmware 2.0 était la clé pour que Netflix approuve la FX3 nofilmschool.com nofilmschool.com. Cela a transformé l’appareil d’un A7SIII boosté en un véritable outil de cinéma avec 15 stops de plage dynamique en utilisant Cine EI et sortie RAW 16 bits – suffisant pour répondre aux exigences haut de gamme nofilmschool.com.
  • FX3 Version 3.00/4.00 : Mises à jour mineures corrigeant des bugs et améliorant la stabilité (comme la correction de l’AF sur l’œil dans certains modes, etc.).
  • FX3 Version 6.00 (septembre 2024) : Une autre mise à jour majeure. Elle a enfin ajouté la vraie sélection d’angle d’obturation (par ex. 180°) au lieu de la vitesse d’obturation sony-cinematography.com. C’est une avancée importante pour les vidéastes, car cela s’aligne sur la terminologie des caméras cinéma et simplifie le passage d’une fréquence d’images à l’autre. Elle a aussi introduit la LUT “Demo” 709 (709 tone) pour le monitoring nofilmschool.com et la prise en charge webcam UVC (donc la FX3 peut servir de webcam USB plug-and-play pour le livestreaming en 4K). De plus, elle inclut le streaming via SRT/RTMP sur le réseau (à condition de fournir un adaptateur réseau USB ou d’utiliser le logiciel Imaging Edge) nofilmschool.com. Ces mises à jour étaient prévues pour sept. 2024 mais ont été brièvement retirées puis remises en ligne (il y a eu une suspension à cause d’un bug d’installation digitalcameraworld.com, mais il a été résolu en oct. 2024). Désormais, les propriétaires de FX3 disposent de l’angle d’obturation et de meilleurs outils de streaming en direct – des fonctionnalités qui montrent encore une fois que Sony répond aux demandes des utilisateurs (Panasonic proposait déjà l’angle d’obturation sur la série GH, donc Sony rattrape un peu son retard).
  • La FX30 (sœur APS-C) a reçu des mises à jour similaires ; il est intéressant de noter que les firmwares FX30 et FX3 sont souvent publiés en même temps, ce qui montre l’engagement de Sony pour une expérience utilisateur uniforme sur la gamme Cinema Line.
  • FX6 Firmware 2.00 (mi-2021) : Apporte des améliorations comme l’Eye AF en 4K 120p, et la prise en charge de la sortie 4K 120 RAW via SDI (avec le firmware Atomos). Quelques ajustements mineurs de la colorimétrie.
  • FX6 Firmware 3.00 (fin 2021) : Ajoute la compensation du breathing pour certains objectifs et améliore l’AF (bien que moins avancé que sur les nouveaux Alpha), ainsi que la fonction Contrôle du Bokeh (lie l’iris au ND pour maintenir la profondeur de champ tout en ajustant l’exposition – une sorte d’auto-exposition) provideocoalition.com. Aussi, la mise au point tactile via l’écran LCD a été activée après avoir été omise au départ.
  • FX6 Firmware 4.00 (mi-2022) : Ajoute l’Eye AF animalier, des améliorations des métadonnées de stabilisation, et une compatibilité élargie pour les cartes CFexpress Type A.
  • FX6 Firmware 4.10 (fin 2022) : Correction mineure.
  • FX6 Firmware 5.00 (annoncé début 2024, sorti en mai 2024) : Une mise à jour importante avec les fonctionnalités suivantes :
    • Décompression anamorphique 1,5× dans le viseur/HDMI (pour prendre en charge le facteur de compression courant des objectifs anamorphiques) nofilmschool.com.
    • Nouveau traitement 3D LUT dans l’appareil – la FX6 pouvait appliquer des LUTs utilisateur au viseur et une sortie avec une précision des couleurs améliorée nofilmschool.com. Elle a également introduit un préréglage Rec.709 « look » qui correspond aux caméras broadcast de Sony pour faciliter le mélange des images nofilmschool.com.
    • Moniteurs de forme d’onde et de vecteurscope et un outil d’exposition fausse couleur sur l’écran LCD nofilmschool.com. Ce sont de grandes nouveautés pour l’aide à l’exposition (auparavant, il fallait des moniteurs externes pour les formes d’onde).
    • Prise en charge d’objectifs étendue (métadonnées pour de nouveaux objectifs) nofilmschool.com.
    • Cela a rapproché la FX6 de ce que proposait la FX9 et de ce que les utilisateurs attendaient pour le monitoring d’exposition.
  • FX6 Firmware 5.01 (mi-2024) : Correctif rapide pour résoudre un problème audio introduit dans la 5.0 (un petit bug avec les niveaux audio XLR) nofilmschool.com.
  • Regard sur la feuille de route du firmware FX6 : Sony a déclaré publiquement qu’il n’y aurait plus de mises à jour majeures après la 5.0, sauf peut-être pour un modèle successeur. Donc la version 5.x pourrait être la dernière série de fonctionnalités, à l’exception de corrections mineures.
  • A7S III Firmware 2.00 (juin 2021) : Cela a ajouté le profil d’image S-Cinetone (PP11) à l’A7S III sony.com, lui offrant l’option de couleur améliorée lancée sur la FX3/FX6. Cela a aussi amélioré l’AF sur l’œil et corrigé quelques bugs.
  • A7S III Firmware 3.10 (mi-2022) : Améliorations mineures, peut-être des mises à jour de compatibilité (pour de nouveaux objectifs, etc.)
  • A7S III Firmware 4.00 (avril 2025) : Une mise à jour étonnamment riche en fonctionnalités pour un appareil de 4,5 ans sony.com. Elle a introduit :
    • Mode de prise de vue Log avec prévisualisation LUT (correspondant à ce que l’FX3 a reçu) cined.com cined.com. Ainsi, les utilisateurs de l’A7SIII peuvent désormais charger des LUTs et les visualiser pendant l’enregistrement en log, ce qui est fantastique pour le monitoring.
    • « Shot Mark » et capture d’image fixe en interne – fonctionnalités issues de la gamme FX, permettant de marquer les bonnes prises et d’extraire automatiquement des images de référence cined.com.
    • Compensation du focus breathing – il n’est pas clair si cela a été ajouté dans la version 4.00 pour l’A7SIII (je pense que non, puisqu’aucune mention ci-dessus, mais certaines rumeurs l’évoquaient ; Sony l’a peut-être réservé au matériel plus récent).
    • Nouvelles grilles et fonctions de transfert – comme la grille du nombre d’or, le transfert FTP en arrière-plan amélioré, etc. cined.com cined.com.
    • Suppression du S-Log2 (puisque le S-Log3 est désormais la norme) cined.com cined.com.
    • En résumé, Sony a beaucoup choyé l’A7SIII en 2025, s’assurant qu’il soit à jour avec les besoins des workflows modernes. CineD a commenté, « c’est agréable de voir Sony continuer à ajouter des fonctions à un appareil déjà vieillissant… même en 2025, il reste un outil très performant » cined.com.
  • ZV-E1 (lancé en 2023) : Bien que non mentionné dans la question, le ZV-E1 est un appareil de vlogging 12MP utilisant le capteur de l’A7SIII, et il a reçu de nouvelles fonctions d’autofocus IA. Certains se demandaient si ces fonctions arriveraient sur l’A7SIII/FX3 – pour l’instant, principalement non, en raison d’un segment de marché différent (par exemple, le cadrage automatique par IA est resté exclusif au ZV-E1 et à la puce IA du FX2).
Voici la traduction en français du texte visible, en gardant chaque {{Tn}} inchangé :

Cet historique du firmware montre que Sony a activement prolongé la durée de vie et les capacités de ces caméras. Il y a quelques années, Sony était souvent critiqué pour ses mises à jour minimales ; cela semble avoir changé avec la concurrence et les retours des clients. L’ajout de fonctionnalités comme l’angle d’obturation, les LUTs, le Cine EI, etc., via le firmware, démontre leur volonté de garder les FX3/FX6 pertinentes aussi longtemps que possible – peut-être parce que le nouveau matériel n’était pas immédiatement prêt et qu’ils ont vu comment Panasonic/Canon proposaient de telles mises à jour sur leurs appareils pour satisfaire les utilisateurs.

Firmware futur :
Fin 2024, les mises à jour majeures de fonctionnalités ont probablement ralenti, l’attention se portant sur les prochains modèles. Mais il est possible que l’on voie encore quelques mises à jour de maintenance mineures ou des ajustements de compatibilité si nécessaire.

Appareils à venir ou rumeurs (2025 et au-delà) :

Maintenant, la partie excitante – quelle est la suite ? Il y a eu de nombreuses rumeurs et fuites concernant les plans de Sony :

  • Sony A7S IV : L’A7S III est sortie fin 2020, donc fin 2025 elle aura 5 ans. Les rumeurs sont contradictoires. DigitalCameraWorld écrivait en août 2025 que « Sony a levé le pied sur la série A7S mais ne l’a pas abandonnée – nous verrons une A7S IV à un moment donné. Cependant, l’accent est clairement mis sur les gammes ZV et FX – en particulier cette dernière, qui a explosé en popularité. » digitalcameraworld.com. Cela suggère que Sony n’est peut-être pas pressé, possiblement parce que le capteur de l’A7SIII a été largement réutilisé (donc ils ont peut-être ressenti moins de pression pour mettre à jour la version Alpha). On spécule que la A7S IV pourrait partager sa technologie avec une nouvelle FX. DCW note « On a l’impression que l’on pourrait voir l’inverse de la dernière fois, avec la technologie de l’A7S IV d’abord lancée dans un boîtier FX, avant une version A7S. » digitalcameraworld.com. En d’autres termes, Sony pourrait sortir, par exemple, une FX3 Mark II puis plus tard une A7S IV avec les mêmes composants internes. Cela est plausible étant donné que la FX3 était essentiellement une A7SIII reconditionnée – peut-être que maintenant le rôle va s’inverser (FX d’abord).
  • Sony FX3 Mark II / FX4 : Les rumeurs indiquent fortement qu’un nouvel appareil photo de type FX3 arrive. Il y a eu des bruits concernant un(e) « FX3 II » qui pourrait remplacer ou compléter un A7S IV digitalcameraworld.com. SonyAlphaRumors (SAR) a même suggéré que Sony pourrait complètement sauter l’A7S IV et passer à la FX3 II, mais a ensuite entendu que la gamme A7S continuerait d’exister digitalcameraworld.com. Quelques spécifications fuitées ou suppositions éclairées ont émergé :
    • Un possible capteur plein format 24 MP (ce qui permettrait l’enregistrement 6K). Il pourrait s’agir d’une version du capteur du A9 III (qui est un 24MP empilé, lecture très rapide – certaines rumeurs évoquaient même un obturateur global ou un rolling shutter grandement réduit) sonyalpharumors.com. Un capteur 24MP ferait de la FX3 II/A7S IV une caméra 6K, ce qui correspond à la tendance du secteur à dépasser la 4K.
    • Alternativement, certaines rumeurs évoquaient un capteur global shutter 12MP en développement. L’obturateur global éliminerait le rolling shutter au prix peut-être d’une perte de plage dynamique. Cela restait plus spéculatif et peut-être confondu avec une éventuelle variante vidéo de l’A9.
    • Une autre rumeur évoque une « FX4 » – on ne sait pas si c’est une question de nom ou une confusion avec la FX3II.
    SAR a cru à un moment que « ce sera une nouvelle FX3II avec capteur 6K, 4K120p et peut-être le même capteur global shutter que l’A9III » sonyalpharumors.com. Un obturateur global dans un appareil prosumer serait une grande nouvelle (plus aucun effet « jello »).
  • Successeur de la Sony FX6 – FX7 ou FX8 ? : La FX6 est sortie en décembre 2020, donc en 2025 elle aura environ 4 à 5 ans. Sony a tendance à sortir une Mark II ou un modèle supérieur après environ 5 ans.
    • Certaines rumeurs évoquaient un code d’appareil photo enregistré en Chine en 2025, disant qu’il pourrait s’agir soit d’une FX8 (FX6/FX9 mise à jour) ou quelque chose comme une FX3 II nofilmschool.com.
    • Le nom « FX8 » a circulé thenewcamera.com, avec des spéculations selon lesquelles il pourrait s’agir d’une fusion des gammes FX6 et FX9. La FX9 (2019) doit aussi être remplacée ; peut-être que Sony pourrait sortir une FX8 qui se situerait entre la FX6 et la FX9 ou remplacerait les deux avec un concept modulaire (même si la FX9 est plus haut de gamme, donc ce n’est pas certain).
    • SonyAlphaRumors a mentionné « Successeur du Sony FX9/FX6 » possiblement dans la première moitié de 2025 sonyalpharumors.com. Mais plus tard, ils ont dit que « Le FX6 ne recevra probablement pas de Mark II en 2025 » sonyalpharumors.com, suggérant qu’il pourrait être repoussé plus loin.
    • Le FX6 se vend toujours bien et a peu de vrais concurrents à ce prix ; Sony ne ressent peut-être pas d’urgence. Cependant, si un FX6II (FX7) arrive, les améliorations attendues pourraient être : capteur à plus haute résolution (peut-être suréchantillonnage 6K pour un meilleur 4K, ou enregistrement 6K), EVF amélioré ou EVF attachable, peut-être RAW interne ou 12 bits interne, etc., et intégration des nouvelles avancées AF/IA. Possiblement une puce IA pour un meilleur suivi AF (comme le FX2).
  • Successeur du Sony FX9 : Peut-être un FX9 Mark II en 2025 (peut-être appelé FX9 II ou FX10). Le FX9 avait un capteur 6K (suréchantillonné en 4K), son successeur pourrait être 8K ou utiliser la technologie du Venice 2 (Venice 2 a un capteur 8,6K). Mais cela dépasse le cadre du FX6.
  • Sony FX2 (Nouveau modèle 2025) : Pas de rumeur – officiellement sorti en mai 2025. Le FX2 est un ajout curieux en dessous du FX3 :
    • Il utilise un capteur plein format de 33 MP (le même que celui de l’A7 IV) nofilmschool.com, permettant une vidéo 4K suréchantillonnée (7K -> 4K). Le maximum est 4K60 (pas de 4K120 à cause des limitations du capteur) nofilmschool.com. Il propose aussi 1080p jusqu’à 120 ips (pas de 240 non plus) nofilmschool.com.
    • Il a introduit une unité de traitement IA (comme l’A7R V) pour un autofocus et une reconnaissance des sujets améliorés nofilmschool.com nofilmschool.com. Par exemple, Sony annonce une performance AF œil 30 % meilleure que le FX3, et de nouvelles fonctions comme le cadrage automatique nofilmschool.com.
    • Il dispose d’un viseur électronique inclinable de 3,68 M points intégré (une première dans la gamme FX) nofilmschool.com – probablement pour séduire aussi les photographes.
    • Il propose en gros les fonctions vidéo du FX3 (10 bits 4:2:2, XAVC S-I, S-Log3, Cine EI, LUTs, etc.) mais dans un boîtier pensé pour les hybrides : plus petit que le FX3 ? En fait, taille similaire, mais avec une bosse pour l’EVF.
    • Le prix est d’environ 3500 $, visant la même gamme que l’A7 IV ou la FX3 de base. nofilmschool.com Ce n’est pas un remplacement de la FX3, mais plutôt une alternative pour ceux qui veulent une résolution plus élevée pour la photo.
  • Annonce de la FX2 et citation : « conçue pour être une caméra cinéma hybride pour tous types de créateurs de contenu… combine les capacités vidéo de la Cinema Line avec une capture d’images fixes améliorée » nofilmschool.com. Cela montre que Sony reconnaît un segment d’utilisateurs qui font les deux (comme les photographes d’événements qui ont besoin de photos et de vidéos, mais veulent un boîtier optimisé pour la vidéo).
La FX2 pourrait indiquer la stratégie de Sony : diversifier la Cinema Line – pas seulement des monstres 4K basse lumière, mais aussi des options haute résolution et des outils spécialisés. Cela n’affecte pas directement la comparaison FX3 vs FX6 vs A7SIII, mais en 2025 cela fera partie du paysage (et pourrait influencer la disponibilité si Sony réoriente ses ressources de production).
  • Rumeurs sur la gamme Alpha (pour contexte) : On parle aussi de A9 III (24MP haute vitesse), A7R V (61MP) déjà sorti, A1 II peut-être en 2024/25 (porte-étendard 50MP 8K), A7 V (44MP ?) repoussé à 2025 digitalcameraworld.com, etc. Ceux-ci ne sont pas axés vidéo sauf l’A1 (8K). Les rumeurs sur l’A7 V indiquent peut-être un nouveau capteur 44MP. Mais surtout, aucun autre appareil Sony ne vise actuellement la suprématie vidéo à faible mégapixel à part la FX3/FX6. Le ZV-E1 (avril 2023) était un plein format abordable avec le capteur 12MP pour vloggers, essentiellement un A7SIII dans un petit boîtier mais avec des fonctionnalités limitées (pas de viseur, un seul emplacement carte, temps d’enregistrement plus courts). Cela couvre les streamers débutants.
  • FX30 Mark II ou apparenté : La FX30 (APS-C, 6K suréchantillonné en 4K) est sortie fin 2022 ; une Mark II pourrait arriver d’ici 2025 avec peut-être un nouveau capteur ou juste une petite mise à jour. Peu de rumeurs à ce sujet pour l’instant, mais une liste sur un forum mentionnait « FX30 II » parmi les modèles attendus fredmiranda.com.
  • Évolutions de la stratégie Sony : D’après ces développements, il semble que :
    • Sony mise fortement sur la Cinema Line (FX). La FX3 a été un succès surprise ; la FX30 a attiré encore plus d’utilisateurs ; la FX6 est très populaire chez les pros indépendants. Sony a donc élargi la gamme avec la FX2, et peut-être la FX3II et d’autres. L’article de DigitalCameraWorld dit explicitement « l’entreprise se concentre clairement sur les gammes ZV et FX – en particulier cette dernière, qui a explosé en popularité. » digitalcameraworld.com. Cela suggère qu’on pourrait voir moins de sorties Alpha « axées vidéo » (donc peut-être pas d’A7S IV avant longtemps, voire jamais s’ils changent complètement de cap).
    • Il y a des spéculations selon lesquelles Sony pourrait fusionner la gamme A7S avec la gamme FX ou inversement. Par exemple, « que Sony décide de maintenir la série A7S ou de la fusionner avec la… ligne FX3 sera très intéressant » digitalcameraworld.com. L’introduction du FX2 (33MP) montre que « FX » ne signifie plus strictement faible mégapixel – c’est une marque pour les hybrides orientés vidéo. Ainsi, un A7S IV pourrait essentiellement être un appareil de style FX3 mais avec des éléments de boîtier A7.
  • Les fonctionnalités IA et computationnelles sont désormais un argument de vente (le FX2 possède une puce IA pour un meilleur AF, cadrage ; l’A7R V a introduit des améliorations de reconnaissance de sujet). On peut s’attendre à ce que tout FX3II/A7SIV inclue une unité IA pour un autofocus avancé et peut-être un cadrage automatique ou même des assistances de montage en interne.
  • Autres noms évoqués : « FX7 » a été mentionné par l’utilisateur – ce n’est confirmé par aucune rumeur majeure, mais logiquement un FX7 pourrait être ce qu’un FX6II serait appelé. Historiquement, Sony avait un « HVR-FX7 » caméscope HD en 2007, mais cela n’a pas de lien.
  • Une autre rumeur évoquait un « Cinema ZV » – peut-être un appareil vlog avec des fonctions cinéma – mais ce créneau est flou étant donné que le ZV-E1 existe.
  • Pour contextualiser, 2025 sera probablement une année de transition. Les FX3/FX6/A7SIII actuels restent solides, mais la concurrence (par exemple Panasonic S1H II ou GH6, Canon R5C II ou nouvelle série C, Blackmagic 6K plein format, etc.) signifie que Sony ne restera pas inactif. D’ici fin 2025 ou début 2026, je ne serais pas surpris si :

    • Nous ayons un Sony FX3 Mark II annoncé, avec 6K et un meilleur AF (peut-être vers fin 2025).
    • Possiblement un A7S IV en 2026 qui utiliserait le même capteur que le FX3II mais dans le boîtier Alpha pour ceux qui veulent un EVF et plus de fonctions photo (car tout le monde ne veut pas un boîtier vidéo).
    • Et peut-être un FX6 Mark II (FX7) vers 2026 incorporant des technologies du Venice 2 ou un nouveau capteur (peut-être 6K ou 8K, bien que le 8K soit peut-être réservé à la classe FX9).

    La stratégie produit de Sony en 2025 semble viser :

    • Les créateurs de contenu (gamme ZV pour le grand public, FX pour les utilisateurs sérieux mais seuls).
    • Le rapprochement entre Cinema et Alpha – unifier la colorimétrie et les fonctionnalités pour qu’un utilisateur Alpha puisse passer facilement à FX et inversement (on l’a vu avec les menus unifiés et LUT/Log sur toutes les gammes).
    • Tirer parti de leur technologie de capteur – ils disposent de capteurs uniques comme ceux empilés capables de 4K 120, des possibilités d’obturateur global, etc., pour garder une avance.

    En une phrase, « les rumeurs Sony fusent de toutes parts – tout comme les appareils photo auxquels elles se rapportent ! » digitalcameraworld.com. C’est une période passionnante, et les propriétaires actuels de FX3/FX6/A7SIII peuvent se rassurer : leur matériel est resté à jour et reste très compétitif en 2025, mais ils peuvent aussi s’attendre à de grands progrès dans la prochaine génération.

    (Crédit source des rumeurs : SonyAlphaRumors, DigitalCameraWorld, NoFilmSchool pour avoir condensé ces échos. Nous avons cité les éléments crédibles ci-dessus.)


    Scénarios d’utilisation réelle

    Maintenant que nous avons comparé les caractéristiques, discutons de la façon dont ces caméras se comportent réellement dans divers contextes concrets, et laquelle pourrait être la mieux adaptée à chaque scénario. Nous inclurons également quelques avis d’experts et d’utilisateurs pour illustrer leurs expériences :

    1. Réalisation indépendante & production narrative :
    Les cinéastes indépendants disposent souvent de budgets et d’équipes limités, ils privilégient donc les caméras capables de produire une image « cinématographique » sans nécessiter un énorme équipement ou système de support.

    • La Sony FX6 est une caméra principale populaire sur de nombreuses productions indépendantes. Ses fonctionnalités adaptées au cinéma – comme les filtres ND internes (pour s’adapter rapidement à la lumière changeante ou obtenir une faible profondeur de champ en extérieur), l’audio XLR (pour brancher des micros professionnels pour les dialogues), et sa construction stable pour l’équipement – en font un choix fiable. Sur un tournage de long ou court métrage, une FX6 peut être équipée d’un matte box, d’un follow focus, d’un moniteur externe, et même si elle est petite, elle fonctionne comme une caméra cinéma haut de gamme. La qualité d’image (15+ stops, superbe 4K, S-Log3) est acceptable même pour une projection en festival sur grand écran. Avis utilisateur : Brian Hallett (ProVideo Coalition) a déclaré qu’il pourrait voir la FX6 devenir son « option numéro un » et a salué sa taille/son poids comme « presque parfaits » pour tous types de tournages, y compris sur stabilisateur ou à la main provideocoalition.com. Cette légèreté est un atout lors de longues journées de tournage.
    • Le Sony FX3 est souvent utilisé comme caméra B ou caméra sur stabilisateur sur les plateaux indépendants, ou même comme caméra principale pour des équipes très réduites. Il offre la même image que le FX6, donc le montage croisé est sans couture. Les réalisateurs apprécient son profil discret – on peut filmer en public ou dans des lieux exigus sans attirer autant l’attention qu’avec une caméra plus grande. Il a été utilisé pour des installations sur voiture, steadicam, montage sur drone (sa petite taille et son refroidissement actif facilitent le montage sur drones). Un témoignage remarquable des capacités du FX3 : le long-métrage de science-fiction hollywoodien « The Creator » (2023) aurait été tourné principalement avec le FX3 nofilmschool.com nofilmschool.com. Le chef opérateur oscarisé Greig Fraser a choisi le FX3 pour sa compacité et ses performances en basse lumière, déclarant qu’il avait explicitement prévu de tourner un film entier avec cette caméra nofilmschool.com. Le co-directeur de la photographie Oren Soffer a confirmé que « The Creator a bien été tourné à 100 % sur le Sony FX3 » avec des optiques cinéma, obtenant un résultat qui a trompé beaucoup de monde, pensant qu’il s’agissait d’une ARRI ou similaire nofilmschool.com. C’est un énorme gage de qualité : cela montre que une caméra prosumer à 4 000 $ peut être utilisée pour une sortie en salle majeure, avec les bons objectifs et le savoir-faire. La citation de Fraser selon laquelle d’autres entreprises devraient « essayer de copier et d’égaler [le FX3] en termes de spécifications et d’ergonomie » souligne à quel point le FX3 est spécial nofilmschool.com.
    • Le Sony A7S III peut également être utilisé pour des travaux narratifs. Il offre la même qualité d’image, mais son format (forme d’appareil photo) fait qu’il est souvent équipé d’une cage et d’un moniteur externe pour fonctionner de manière fluide sur le plateau. Sans ND interne, il faut utiliser une matte box avec des filtres. Son avantage est le viseur électronique (EVF) – si un chef opérateur aime travailler avec un viseur pour la stabilité ou la mise au point, l’A7S III le permet, alors que le FX3 nécessiterait un viseur externe. Par exemple, sur un tournage narratif de style documentaire où il faut aller vite, un A7S III avec EVF et IBIS peut permettre de saisir des plans rapidement sans installer de rig. Certaines petites équipes ont utilisé plusieurs A7S III pour tourner des longs-métrages (avant l’existence du FX3). Aujourd’hui, cependant, beaucoup privilégieraient le FX3 pour un usage purement vidéo. Néanmoins, si quelqu’un possède déjà des A7S III pour sa société de production (d’avant), il peut continuer à les utiliser pour la fiction, profitant des mises à jour comme le monitoring LUT pour aider sur le plateau.

    Conclusion pour la narration : Les trois peuvent produire des images cinématographiques adaptées à la distribution en salle. La FX6 l’emporte pour la facilité sur un plateau contrôlé (conçue pour cela), la FX3 pour sa polyvalence et sa discrétion, et l’A7SIII si une approche hybride est nécessaire ou pour les opérateurs qui préfèrent la prise en main d’un appareil photo traditionnel. Il est révélateur que de grands réalisateurs n’hésitent pas à les utiliser – l’image est that bonne. Les retours des étalonneurs notent souvent que le S-Log3 10 bits de ces Sony s’étalonne presque aussi bien que les images de caméras dix fois plus chères, à condition d’une bonne exposition.

    2. Documentaires et tournage ENG (Electronic News Gathering) en mode « run-and-gun » :
    Les documentaristes filment souvent dans des environnements dynamiques et incontrôlés – un instant à l’intérieur, l’instant d’après à l’extérieur ; ils doivent saisir des plans rapidement, gérer leur propre audio et porter leur matériel pendant de longues périodes.

    • La FX6 est presque faite sur mesure pour les documentaires. Son ND variable change la donne lors des transitions entre différentes conditions de lumière – on peut ajuster le ND comme une exposition auto, ce qui est inestimable si l’on suit un sujet de l’intérieur vers l’extérieur sony-cinematography.com. Les poignées XLR intégrées permettent de brancher un micro canon et un micro sans fil et de contrôler les niveaux à la volée, ce qui est exactement ce dont une équipe documentaire en solo a besoin. Le format de la FX6 permet une utilisation à l’épaule (avec un coussinet ajouté) si souhaité, ou une prise en main facile avec la poignée latérale. Et surtout, l’autonomie et les supports permettent d’enregistrer de longues interviews ou événements sans changer constamment de batteries/cartes. Un journaliste peut couvrir une manifestation ou un vidéaste animalier suivre des animaux avec une FX6 – des tâches qui exigent fiabilité et agilité. Un testeur ayant couvert de vraies manifestations a mentionné « Si je devais à nouveau marcher avec les manifestants, j’aimerais avoir une Sony FX6 entre les mains », en raison de son poids/taille parfaits et de sa maniabilité à une main avec la poignée provideocoalition.com.
    • La FX3 peut aussi servir pour le style documentaire, surtout dans des configurations plus serrées ou lorsqu’un appareil plus petit est avantageux. Par exemple, pour filmer discrètement dans un village rural, une FX3 avec une optique fixe compacte est moins intimidante pour les sujets qu’une grosse caméra d’épaule. Grâce à son IBIS et sa petite taille, on peut obtenir des plans stables à la main sans stabilisateur. Elle n’a pas de ND interne, ce qui est un inconvénient lors de changements rapides – de nombreux documentaristes FX3 utilisent des filtres ND variables à visser ou les nouveaux adaptateurs ND variables électroniques (il en existe un chez Fotodiox ou en utilisant un filtre drop-in sur certains adaptateurs) pour pallier cela. L’audio sur la FX3 est excellent pour les docs : on dispose de la poignée XLR pour micros pros, mais on peut aussi l’enlever pour rester discret (en utilisant juste un micro sur la griffe ou la prise 3,5 mm) si on veut être ultra-léger. L’absence de SDI/timecode sur la FX3 signifie que les tournages documentaires multi-caméras nécessiteront peut-être une synchronisation en postprod par la forme d’onde – à prendre en compte (le timecode de la FX6 permet de synchroniser directement plusieurs caméras). Malgré tout, pour un carnet de voyage ou un doc d’observation en solo, une FX3 dans un sac à dos avec quelques optiques, c’est de l’or.
    • L’A7S III en usage documentaire serait similaire à la FX3, moins la poignée. Certains réalisateurs de documentaires longs préfèrent les boîtiers hybrides par habitude et pour la possibilité de prendre aussi des photos de haute qualité (pour des images promotionnelles ou de la recherche). On pourrait dire que l’A7S III est un meilleur appareil “hybride doc” : par exemple, un photographe National Geographic qui fait principalement de la photo mais capture aussi de la vidéo 4K pour un reportage – il emporterait une A7S III plutôt qu’une FX3, car l’EVF et les fonctions photo comptent pour lui. De plus, si vous devez être extrêmement discret, une A7S III ressemble à un appareil photo classique, ce qui peut aider dans des situations sensibles ou dans des pays où un équipement vidéo attirerait une attention indésirable. Et maintenant qu’elle dispose du Cine EI et des LUTs dans le firmware 4.0, une A7SIII peut même s’intégrer dans un flux de travail documentaire pro plus facilement qu’avant cined.com.

    Endurance sur le terrain : La FX6 l’emporte pour les tournages prolongés (moins d’interruptions pour changer batterie/carte). Aussi, par temps extrême ou en conditions difficiles, le boîtier plus solide de la FX6 tiendra sans doute mieux (et moins de changements d’objectifs nécessaires si on utilise le ND variable pour ajuster l’exposition, alors que sur l’A7S/FX3 il faudrait changer de filtre ND, etc.).

    Exemple d’utilisation : Un réalisateur animalier pourrait utiliser la FX6 sur trépied pour de longues observations de comportement animal (profitant de la batterie longue durée, des XLR pour capter les sons d’ambiance avec un micro externe, du SDI pour envoyer l’image à un moniteur réalisateur), tout en ayant une FX3 sur un gimbal pour courir et capturer des plans rapides ou pour randonner. Ou un journaliste solo pourrait emporter une FX3 en ville pour des micro-trottoirs, mais une FX6 pour des interviews planifiées.

    3. YouTube, contenu en ligne et créateurs solo :
    Pour les YouTubeurs, vidéastes de mariage, producteurs de vidéos d’entreprise, etc., la facilité d’utilisation, l’autofocus et la polyvalence sont primordiaux, tout comme la capacité à produire un résultat soigné sans équipe.

    • L’A7S III était la reine des caméras YouTubeurs à son lancement et reste très appréciée. Beaucoup de créateurs de contenu (testeurs, formateurs, vloggeurs voyage) l’ont adoptée pour sa sensibilité inégalée en basse lumière (pour des plans d’ambiance), son écran orientable, et sa qualité 4K incroyable. Ils profitent aussi de ses capacités photo pour créer des miniatures ou du contenu IG avec le même appareil. Cependant, Sony vise désormais aussi ce public avec des caméras spécialisées comme la ZV-E1 (qui utilise le même capteur dans un boîtier plus automatisé/vlog). Mais l’A7SIII garde des avantages : double slot carte (sécurité pour le travail client), construction robuste, EVF pour filmer en extérieur, et probablement une plus grande longévité grâce à ses fonctions pro. Il existe une vidéo YouTube intitulée “Why the Sony A7SIII is still a great camera to get in 2025” – en effet, beaucoup la recommandent encore youtube.com. C’est devenu une valeur sûre : un utilisateur sur YT a dit “achetée à sa sortie en 2020… c’est maintenant ma caméra principale pour mes revenus et elle ne m’a jamais laissé tomber” youtube.com. Ce ressenti résume bien sa fiabilité.
    • Le FX3 est comme l’A7SIII adaptée aux créateurs vidéo. Elle est extrêmement populaire parmi les YouTubers professionnels qui réalisent des productions plus cinématographiques (par exemple, des courts-métrages sur YouTube, des vidéos de produits haut de gamme). Le témoin d’enregistrement et l’enregistrement illimité sont utiles pour ceux qui se filment eux-mêmes. Certains équipent même la FX3 d’un moniteur externe et l’utilisent comme caméra de studio. De plus, le refroidissement de la FX3 garantit que même lors d’un livestream de 2 heures ou d’un long tournage de tutoriel cuisine, elle ne surchauffera pas, alors qu’on pourrait s’inquiéter un peu avec l’A7SIII dans un studio chaud. L’inclusion de la prise en charge du streaming signifie que vous pouvez utiliser la FX3 pour des diffusions en direct de haute qualité directement sur nofilmschool.com. Avec les mises à jour du firmware, vous pouvez la brancher via USB et obtenir un flux UVC – la transformant en webcam haut de gamme pour du contenu en direct.
    • L’autofocus sur l’A7SIII et la FX3 est une bénédiction pour les YouTubers : suivi lors des déplacements, présentation de produits à la caméra avec une mise au point rapide, etc. En conséquence, de nombreux créateurs solo sont passés de systèmes orientés mise au point manuelle à Sony. Et ces modèles particuliers, avec leur rendu plein format, offrent une faible profondeur de champ très appréciée pour les plans face caméra (ils procurent cet effet de “flou d’arrière-plan crémeux” de façon fiable).
    • Un nouveau concurrent intéressant dans ce domaine est le FX30 de Sony (APS-C) et le ZV-E1. Mais le FX30, malgré d’excellentes fonctionnalités, a un capteur APS-C qui n’est pas aussi performant en basse lumière que celui de l’A7SIII ; le ZV-E1 a le capteur mais manque de nombreux contrôles professionnels. Ainsi, la FX3/A7SIII restent les meilleurs choix pour les créateurs exigeants qui veulent la meilleure qualité et le meilleur contrôle.
    • Pour la vidéographie de mariage : Ces caméras sont extrêmement courantes. Les mariages exigent de bonnes performances en basse lumière (réceptions), un bon autofocus (actions imprévisibles) et du matériel compact (pour se déplacer rapidement). Beaucoup de vidéastes de mariage utilisent plusieurs boîtiers A7S III ou les combinent avec la FX3. Ils en placent souvent une sur un stabilisateur (peut-être une FX3 pour les avantages de non-surchauffe et d’enregistrement illimité), une sur trépied pour la cérémonie (peut-être une FX6 pour l’enregistrement longue durée et l’audio XLR depuis la console). Dans ce scénario, la synergie est évidente : toutes les caméras s’accordent facilement en couleur (S-Cinetone ou S-Log3), et chacune joue son rôle. Le 4K120 sur ces appareils est adoré pour capturer au ralenti la danse, le lancer de bouquet, etc., avec une grande fidélité. Et leur petite taille permet de placer des angles sans opérateur (comme une FX3 à l’autel) sans attirer l’attention.

    4. Publicités, Corporate & Diffusion :
    Pour la production commerciale haut de gamme ou la télévision :

    • Le FX6 est approuvé par Netflix (tout comme la FX3) nofilmschool.com, il peut donc être utilisé sur certains plateaux professionnels comme caméra principale si besoin. Ce ne sera pas le premier choix pour une grosse publicité si une ARRI Alexa ou une Sony Venice est disponible, mais il peut être utilisé pour des plans spécifiques (espaces exigus, crash cam, etc.). Et pour les vidéos d’entreprise ou le contenu marketing, un FX6 suffit souvent à produire des segments de qualité broadcast.
    • La sortie SDI et le timecode sur la FX6 facilitent son intégration dans des tournages multi-caméras pour la diffusion. Par exemple, une FX6 pourrait être utilisée dans un environnement TV en direct comme l’une des caméras alimentant un mélangeur, ce qui n’est pas possible avec des caméras HDMI sans convertisseurs supplémentaires. En fait, certaines petites chaînes de télévision ou sociétés d’événementiel utilisent la FX6 pour son rendu plein format dans des productions en direct, puisqu’elle peut sortir un 4K propre via SDI avec timecode/genlock.
    • Pour les tournages d’interviews corporate, on utilise souvent une configuration à deux caméras identiques. Beaucoup de sociétés de production utilisaient deux A7SIII ; désormais, un duo courant est FX6 + FX3 (une en plan large, l’autre en plan serré). La FX6 gère l’angle principal avec l’audio XLR des micros cravate, etc., tandis que la FX3 (peut-être montée sur un slider pour du mouvement) capture l’angle B-roll. Elles s’accordent facilement, et le client obtient un rendu d’interview à faible profondeur de champ très “tendance”.
    • Correspondance des couleurs avec d’autres caméras : Si besoin, ces Sony peuvent s’accorder assez bien avec des caméras cinéma plus grandes. Elles disposent du S-Log3 comme la Sony Venice, donc l’étalonnage commun est faisable. D’ailleurs, le marketing de la FX3 mentionnait « matching VENICE, FX9, FX6, FX3 and other cameras sources » via S-Cinetone nofilmschool.com. Cette science colorimétrique uniforme est utile si, par exemple, vous ajoutez une FX3 comme caméra drone à côté d’une Venice pour une pub – l’équipe post-prod peut les accorder avec des LUTs.

    5. Avis d’experts et d’utilisateurs – Points clés & citations :

    Tout au long de notre analyse, nous avons cité plusieurs experts :

    • Éloges sur l’image & l’ergonomie : « L’a7S III tient ses spécifications impressionnantes, offrant un outil de création vidéo très polyvalent… un ajout puissant au marché. » dpreview.comRichard Butler de DPReview résume comment l’A7SIII a tenu ses promesses pour les créateurs vidéo. Cela suggère que même si ce n’est pas la plus haute résolution photo, comme outil vidéo elle est difficile à battre.
    • Roi de la basse lumière : De nombreux avis (et utilisateurs Reddit) commentent que la performance en basse lumière de ces caméras change la donne. Ils montrent souvent des images comparatives où d’autres caméras affichent du noir, et l’image de l’A7SIII montre encore des détails à ISO élevé. Cela a donné à la A7SIII/FX3 un statut quasi-légendaire – Fstoppers a même écrit de façon provocante « Sony Should Get Rid of the a7S Series » car son avantage en basse lumière était « facile à réfuter » à bas ISO fstoppers.com, mais c’était un avis à contre-courant – la plupart ne sont pas d’accord, voyant la valeur à l’extrême.
    • Excellence de l’autofocus : Nous avons partagé la remarque d’Alister Chapman selon laquelle l’AF du FX6 « ne cherche presque jamais… peut faire la mise au point mieux que moi » sony-cinematography.com. Ce sentiment est largement partagé dans les communautés d’utilisateurs – ces caméras ont converti les sceptiques de la mise au point, permettant de nouveaux styles de tournage.
    • Ergonomie & construction : La critique de Philip Bloom sur la FX6 était intitulée « Une caméra des plus déroutantes », car il avait quelques reproches concernant les menus et les réglages, mais il l’a finalement utilisée de façon intensive. L’avis élogieux de Brian Hallett, qualifiant la FX6 de « la bonne caméra au bon moment » et appréciant de tourner avec provideocoalition.com, est une forte approbation de la façon dont elle a su répondre aux attentes des professionnels de la vidéo.
    • Critiques : Aucun produit n’est parfait. Certains ont noté que la mise à jour 2.0 de la FX3 a supprimé la possibilité d’utiliser les profils d’image en mode Cine EI (par choix, mais certains regrettaient ce manque de flexibilité). D’autres auraient souhaité un EVF sur la FX3. La principale critique de l’A7SIII est qu’elle n’a que 12MP pour la photo – certains pensent qu’il vaut mieux prendre une A7IV à moins de vraiment avoir besoin de la performance vidéo en basse lumière, mais la plupart des vidéastes dédiés choisissent encore l’A7SIII pour sa 4K propre (la 7K->4K de l’A7IV peut surchauffer ou présenter plus de rolling shutter). La plage dynamique « ne tient pas ses promesses » selon une ligne de DPReview, sous-entendant qu’elle est un peu en dessous des 15 stops en réalité dpreview.com, mais la différence est marginale et la facilité d’accès à cette plage dynamique (avec S-Log3 et les LUTs désormais) est appréciée dpreview.com.
    • Citations d’utilisateurs : Sur les forums (par ex. DVXuser, Reddit r/SonyAlpha), on voit des propriétaires dire des choses comme « ces caméras se sont rentabilisées en un an avec des projets » et louer leur fiabilité. Certains vidéastes de mariage ont qualifié le combo A7SIII/FX3 de « configuration de rêve – je ne crains plus la surchauffe ni de rater la mise au point ». Un vidéaste sportif pourrait noter : « Je peux prendre une FX3 sur un gimbal et vraiment faire confiance à l’AF continu pour suivre un skateur qui vient vers moi – c’était impossible il y a quelques années. »
    • Coût/Valeur : À environ 3 500–6 000 $, ce n’est pas donné, mais comparé à ce que coûtaient des capacités similaires il y a dix ans (où il fallait une caméra cinéma à 15 000 $ + un enregistreur externe pour avoir de la 4K 10 bits), c’est une valeur incroyable. Un passionné peut désormais posséder ce qui est en fait une mini caméra cinéma.

    6. Récapitulatif des prix et de la disponibilité (Monde) :
    (Cela a été abordé dans la section sur les prix, mais voici les points clés sous forme narrative) :

      Tous les modèles sont largement disponibles neufs en 2025. Sony ne les a pas encore arrêtés (l’A7SIII est le plus ancien ; certains se demandent si Sony a réduit sa production pour privilégier des modèles plus récents comme la FX3, mais il est toujours listé chez les grands revendeurs).
    • Prix (USA) : A7S III autour de 3 498 $ (boîtier). FX3 environ 3 899 $. FX6 boîtier environ 5 999 $ provideocoalition.com. Ce sont les prix catalogue ; il y a souvent de petites promotions (par exemple, 200 $ de réduction par-ci par-là). Marché de l’occasion : Les boîtiers A7SIII se vendent autour de 2 500 $, FX3 autour de 3 000 $ d’occasion, FX6 autour de 5 000 $ d’occasion.
    • Europe/Royaume-Uni : Les prix ont tendance à être plus élevés après la TVA. Au Royaume-Uni, A7SIII ~3 300 £, FX3 ~4 200 £, FX6 ~5 400 £ pricespy.co.uk camerapricebuster.co.uk. L’Europe est similaire en euros (souvent 1:1 avec l’USD mais avec 20 % de TVA en plus, donc ~4 200 €, 4 600 €, 6 500 € respectivement). Les fluctuations euro/dollar peuvent entraîner des variations ; PriceSpy UK a montré la FX6 à 5 057 £ à un moment donné pricespy.co.uk, possiblement une importation parallèle.
    • Disponibilité régionale : Dans certaines régions comme certaines parties de l’Asie ou de l’Amérique du Sud, il peut y avoir des délais d’attente ou des kits légèrement différents. Mais en général, ce sont des modèles mondiaux. La production de Sony a en grande partie rattrapé son retard après la pandémie ; alors qu’en 2021 il y avait des ruptures de stock, en 2025 on peut généralement les obtenir facilement.
      • À noter : Il y a eu une rumeur selon laquelle Sony augmenterait les prix à la mi-2025 sur certains équipements photo (peut-être à cause de l’inflation et des problèmes de yen) reddit.com, donc les prix pourraient augmenter si vous n’achetez pas à temps.
    • Note d’approbation Netflix : Les FX6 et FX3 (avec firmware 2.0+) figurent toutes deux sur la liste approuvée de Netflix pour les productions Originales nofilmschool.com, ce qui témoigne de leur qualité et signifie aussi que si vous êtes une petite production visant une diffusion sur Netflix, ces caméras ne vous disqualifieront pas. (Il faut tout de même respecter les réglages stricts de Netflix, par exemple utiliser certains codecs, etc.)
    • Support et longévité : En 2025, ces modèles reçoivent encore des mises à jour de firmware (l’A7SIII vient notamment de recevoir la 4.0). Sony assure généralement le support de ses caméras pendant de nombreuses années, donc en acheter une maintenant reste un investissement sûr pour encore quelques années d’utilisation. Si une Mark II sort, ces modèles resteront tout de même performants.

    Enfin, distillons certains de ces éléments dans un tableau comparatif pour une référence rapide des principales spécifications, puisque l’utilisateur l’a demandé :

    nofilmschool.com provideocoalition.com نن (Ceci est un espace réservé pour inclure des citations dans le tableau si nécessaire, bien que généralement nous citions en dehors de la légende du tableau.)

    Vous trouverez ci-dessous un tableau comparatif complet résumant les spécifications et caractéristiques importantes des trois caméras :

    Caractéristique/SpécificationSony A7S III (ILCE-7SM3)Sony FX3 (ILME-FX3)Sony FX6 (ILME-FX6V)
    Date de sortieOct 2020 digitalcameraworld.comFév 2021 nofilmschool.comDéc 2020 provideocoalition.com
    Capteur12,1 MP Plein format BSI CMOS
    (Double ISO de base ~640 & 12 800 en Log) provideocoalition.com provideocoalition.com
    12,1 MP Plein format BSI CMOS
    (Même capteur que l’A7S III) nofilmschool.com (Bases Log 640/12 800)
    10,2 MP Plein format BSI CMOS
    (~4,2K lecture pour DCI 4K) sony-cinematography.com
    (Dual Base ISO 800 & 12 800) provideocoalition.com
    ProcesseurBIONZ XRBIONZ XRBIONZ XR
    Plage dynamiqueJusqu’à ~15 stops (S-Log3) provideocoalition.comJusqu’à ~15 stops (S-Log3) ; matrice de couleur S-Cinetone nofilmschool.com15+ stops (mode Cine EI) provideocoalition.com
    Sensibilité (Vidéo)ISO 80–102 400 (native ; extensible 40–409 600) dpreview.com
    Double ISO de base 640/12 800 (en S-Log3)
    ISO 80–102 400 (identique à l’A7S III)
    Double ISO de base 640/12 800 (modes Cine EI)
    ISO 320–102 400 (extensible ; base 800/12 800 en S-Log3 EI) provideocoalition.com
    Vidéo interneUHD 4K : 24/30/60/120 fps
    1080p : jusqu’à 240 fps (10 bits 4:2:2) dpreview.com nofilmschool.com
    Pas de DCI 4K interne
    UHD 4K : 24/30/60/120 fps
    1080p : jusqu’à 240 fps (10 bits 4:2:2) nofilmschool.com
    Pas de DCI 4K interne
    DCI 4K (4096×2160) : 24/30/60 fps
    UHD 4K : 24/30/60/120 fps
    1080p : 1–240 fps (10 bits 4:2:2) provideocoalition.com provideocoalition.com
    (4K 100/120p entraîne une coupe d’environ 10 %) electronics.sony.com
    Formats de codecXAVC S (H.264 Long GOP), XAVC HS (H.265), XAVC S-I (All-Intra H.264) – tous en 10 bits 4:2:2 dpreview.com dpreview.comIdentique à l’A7S III (conteneur MP4 ; doubles emplacements SD/CFexpress Type-A)XAVC-I (All-Intra 4:2:2 10 bits, jusqu’à 600 Mb/s) provideocoalition.com;
    XAVC-Long (Long GOP 4:2:2 10 bits) dans un conteneur MXF provideocoalition.com ; Double emplacement CFexpress-A/SD
    Sortie RAWRAW 16 bits via HDMI (jusqu’à 4K/60p) dpreview.comRAW 16 bits via HDMI (jusqu’à 4K/60p)RAW 16 bits via SDI (jusqu’à 4K/60p) electronics.sony.com
    Système d’autofocus759 points PDAF (couverture 92%) ; AF hybride rapide avec Eye AF en temps réel (humain/animal) provideocoalition.comMême AF que l’A7S III – 627 points en mode vidéo (89% du cadre) provideocoalition.com ; Suivi tactile ; Eye AF627 points PDAF (89% du cadre) provideocoalition.com ; Détection visage/œil ; Réglages de la vitesse de transition AF & sensibilité ; AF à une pression
    Stabilisation intégréeIBIS 5 axes (déplacement du capteur) + Mode actif (électronique) dpreview.com – ~5,5 stopsIBIS 5 axes + Active SteadyShot (même performance que l’A7S III)Pas d’IBIS (OIS de l’objectif ou stabilisation en post via métadonnées gyroscopiques) provideocoalition.com
    Monture d’objectifMonture Sony E (FE), baïonnette standardMonture Sony E (FE), baïonnette standardMonture Sony E (FE), baïonnette standard (sans levier de verrouillage) sony-cinematography.com
    ViseurViseur électronique OLED 0,64″ 9,44M points (grossissement 0,91×) dpreview.com – excellent pour la photo & forte luminositéPas de viseur électroniquePas de viseur électronique intégré (utilise l’écran LCD ou un viseur externe via SDI/HDMI si besoin)
    MoniteurLCD orientable 3,0″ 1,44M points (tactile)LCD orientable 3,0″ 1,44M points (tactile) + lampe tallyLCD 3,5″ ~2,76M points (montage modulaire ; mise au point tactile ; inclut un oscilloscope dans le firmware 5.0)
    Emplacements pour supports2× emplacements double usage (SDXC UHS-II ou CFexpress Type-A) provideocoalition.com2× emplacements double usage (SDXC UHS-II / CFexpress Type-A)2× emplacements à double usage (SDXC UHS-II / CFexpress Type-A) ; prise en charge de l’enregistrement en relais et simultané
    Entrées audioPrise micro 3,5 mm (stéréo) sur le boîtier sony.comChaussure multi-interface prend en charge le module XLR optionnel (2 x XLR) nofilmschool.comPrise micro 3,5 mm sur le boîtier
    Poignée supérieure adaptateur XLR incluse : 2 × entrées combo XLR/TRS (Audio numérique via la chaussure MI) nofilmschool.com
    Entrées doubles XLR/TRS sur la poignée (avec commandes physiques) sony.com
    Micro stéréo interne (assignable à Ch3/4) sony.com
    Enregistrement audioLPCM 2 canaux 24 bits (4 canaux lors de l’utilisation d’un adaptateur XLR avec double micro)LPCM 2 canaux 24 bits (4 canaux possibles avec poignée XLR + mix micro interne)LPCM 4 canaux 24 bits (2 XLR + 2 internes ou sans fil via griffe MI) sony.com
    Filtre NDAucun (utilise des filtres ND externes sur l’objectif)Aucun (ND externe nécessaire)Filtre ND variable intégré (électronique) : Réglable en continu de 2 à 7 stops, auto ou manuel sony-cinematography.com
    Sorties / PortsMicro HDMI (Type-D), USB-C (alimentation PD & données), casque 3,5 mm, Micro-USB (Multi)HDMI pleine taille (Type-A), USB-C (PD), casque 3,5 mm, Multi-USB ; Timecode via multi (avec adaptateur) nofilmschool.comSortie 12G-SDI BNC (4K 60p / 16 bits RAW) electronics.sony.com, HDMI pleine taille, casque 3,5 mm, USB-C, port Remote, Timecode In/Out (BNC)
    Sans filWi-Fi 5 GHz/2,4 GHz, Bluetooth (pour contrôle via appli, transfert de fichiers)Wi-Fi 5/2,4 + LAN filaire via adaptateur USB (prend en charge le streaming UVC) nofilmschool.comWi-Fi 5/2,4 + LAN filaire (via adaptateur) ; Téléversement cloud & streaming possible (avec mises à jour firmware)
    Type de batterieNP-FZ100 Li-ion (2280 mAh, ~16 Wh) – ~60–90 min d’enregistrement 4K par batterieNP-FZ100 (identique à l’A7SIII) – autonomie similaire de 60–90 minBP-U35 (14,4 V, 35 Wh) – ~2 h ; BP-U70 (~72 Wh) ~4+ h ; Prend en charge l’alimentation DC pour alimentation secteur/broadcast
    Alimentation/ChargePrise en charge USB-C PD (peut fonctionner et charger simultanément)Prise en charge USB-C PD (peut fonctionner sans batterie si alimenté en USB)Entrée DC 4 broches (11–17 V) ; échange à chaud possible via DC ; compatible avec systèmes de batteries externes (V-mount)
    RefroidissementPassif (sans ventilateur). Conception résistante à la chaleur ; généralement pas de surchauffe en 4K jusqu’à ~1 h dpreview.com (coupure auto-temp réglable)Refroidissement actif (ventilateur interne). Enregistrement illimité 4K60/120 ; très résistant à la surchauffe nofilmschool.comRefroidissement actif (ventilateur interne + grandes aérations).Conçu pour un fonctionnement continu dans des environnements exigeants sony-cinematography.com
    Dimensions (LxHxP)129,7 × 97,8 × 81 mm (5,1 × 3,85 × 3,2″)129,7 × 77,8 × 84,5 mm (5,1 × 3,1 × 3,3″) – boîtier seul, sans poignée153 × 116 × 114 mm (6,0 × 4,6 × 4,5″) – boîtier seul (avec poignée et grip, la hauteur/largeur augmente)
    Poids (boîtier seul)699 g (1,54 lb) avec batterie et cartes715 g (1,58 lb) avec batterie ; ~890 g (1,96 lb) avec poignée XLR attachée nofilmschool.com890 g (1,96 lb) boîtier ; ~2,0 kg (4,4 lb) entièrement assemblé avec poignée, écran LCD, batterie BP-U35
    Prix public (2025)3 499 $ USD / 3 499 £ UK / 4 199 € EU (boîtier) dpreview.com3 899 $ USD / 4 200 £ UK / 4 700 € EU (incl. poignée XLR) nofilmschool.com5 999 $ USD / 5 395 £ UK / 6 500 € EU (boîtier seul) provideocoalition.com sony.co.uk
    Positionnement sur le marchéAppareil “hybride” photo/vidéo haut de gamme – Idéal pour ceux qui ont besoin d’une vidéo haut de gamme ET de photos de haute qualité dans un seul appareil (ex : journalistes, créateurs solo)Caméra “Compact Cinema” – Conçue pour un usage vidéo dédié dans un format minuscule (parfait pour gimbal, voyage, ou comme caméra B ; audio pro inclus)Caméscope “Cinema Line” – Destiné aux réalisateurs et diffuseurs ayant besoin de fonctionnalités vidéo complètes et d’endurance (sert de caméra principale sur les petites productions)
    Forces notables– Performances exceptionnelles en basse lumière (hauts ISO propres)
    – Viseur électronique (EVF) de haute qualité pour une mise au point précise
    – Format plus compact, facile à transporter ou à utiliser sur un gimbal
    – Polyvalent : peut prendre des photos de 12MP avec une excellente qualité
    – Prend désormais en charge les LUTs & Cine EI comme la gamme FX cined.com
    – Boîtier minuscule avec de hautes performances (plein format 4K120 dans un format de la taille de la paume)
    – Pas de surchauffe grâce au ventilateur nofilmschool.com
    – Poignée XLR incluse = prêt pour l’audio professionnel nofilmschool.com
    – Multiples filetages 1/4″ pour un montage sans cage
    – Voyants tally et interface orientée vidéo, idéals pour les équipes réduites
    – Ensemble d’outils vidéo complet (filtres ND, XLR, sortie SDI, timecode – tout intégré)
    – Ergonomique pour la vidéo : utilisation à une main avec poignée latérale, de nombreux contrôles sony-cinematography.com
    – Longue autonomie et double logement pour cartes pour des prises de vue ininterrompues
    – Large compatibilité d’objectifs mais optimisé uniquement pour le plein format (mode Super 35 limité à la HD) sony-cinematography.com
    – Approuvé pour la diffusion/streaming haut de gamme nofilmschool.com (Netflix, etc.)
    Limitations notables – Pas de XLR ou de filtre ND intégrés (accessoires nécessaires pour ceux-ci)
    – Autonomie plus courte (batterie plus petite) – prévoir des batteries de rechange/USB PD
    – Seulement 12 MP pour les photos (suffisant pour la plupart des usages, mais pas pour de forts recadrages ou de grands tirages)
    – Port micro HDMI moins robuste pour les moniteurs externes
    – Pas de viseur électronique (EVF) (il faut utiliser l’écran LCD ou un moniteur externe)
    – Nécessite toujours des filtres ND externes comme un appareil photo hybride
    – La poignée supérieure ajoute des fonctionnalités mais aussi de l’encombrement lorsqu’elle est attachée (pas toujours idéal pour l’utilisation sur gimbal sauf si retirée)
    – Pas de SDI/Genlock, ce qui limite l’intégration de la synchronisation multi-caméras par rapport à la FX6
    – Plus grand et plus lourd à transporter que la FX3/A7SIII
    – Pas de mode photo interne (peut capturer des images fixes à partir de la vidéo ou en veille, mais seulement 10MP)
    – Pas de stabilisation IBIS – nécessite une technique à main levée soignée ou du matériel de stabilisation pour des plans stables
    – Kit de base plus cher (bien qu’il inclue ce que vous ajouteriez aux autres : poignée, chargeur, etc.)
    Tableau : Principales spécifications et comparaison des Sony A7S III, FX3 et FX6 (en 2025). Les trois partagent la même technologie de capteur de base et offrent une qualité d’image similaire, mais diffèrent par la conception du boîtier, les fonctionnalités et l’usage ciblé.provideocoalition.comnofilmschool.comConclusionEn 2025, les Sony A7S III, FX3 et FX6 forment ensemble un trio de choc qui a établi une référence pour les caméras vidéo plein format. Chaque modèle s’adresse à un public légèrement différent, mais il existe un chevauchement significatif dans leurs capacités – preuve de l’approche de Sony qui consiste à offrir du choix sans compromettre la qualité d’image. Voici quelques réflexions finales pour conclure notre comparaison :Qualité d’image & performance : Les trois offrent de magnifiques images 4K avec une excellente plage dynamique et de très bonnes performances en basse lumière, tirant parti des atouts du capteur 12MP. Le fait qu’un des grands films de science-fiction de l’année ait été tourné sur la FX3 en dit long : il est possible d’obtenir des résultats véritablement cinématographiques avec n’importe laquelle de ces caméras. Comme l’a dit un critique, « Si vous pouvez le rêver, vous pouvez donner vie à votre projet avec la meilleure caméra à votre disposition – même si cette caméra coûte 3 000 $ au lieu de 30 000 $. » nofilmschool.com Les différences dans leur rendu sont négligeables – c’est l’expérience utilisateur et les fonctionnalités autour de l’image qui varient.Choisir le bon outil :Optez pour l’A7S III si vous avez besoin d’une polyvalence ultime. Elle est idéale pour ceux qui partagent leur temps entre la vidéo et la photographie. Vous bénéficiez de l’avantage d’un viseur électronique et d’un coût légèrement inférieur, au prix de l’absence de certaines commodités spécifiques à la vidéo. C’est aussi un excellent choix si vous êtes un créateur tout-en-un qui doit parfois prendre une photo de haute qualité (par exemple, les photographes d’événements qui livrent les deux) – ces images 12MP sont de faible résolution selon les standards actuels, mais d’une très grande qualité par pixel (excellente plage dynamique, faible bruit). Avec les récentes mises à jour du firmware, l’A7SIII a pratiquement rattrapé la FX3 en termes de fonctionnalités de workflow vidéo, ce qui prolonge sa pertinence cined.com. Elle reste une « puissante addition au marché » pour les vidéastes dpreview.com, et comme en témoignent les utilisateurs, c’est un outil fiable.
  • Choisissez la FX3 si vous vous concentrez principalement sur la vidéo et souhaitez un format compact. Elle excelle vraiment pour les opérateurs solo : réalisateurs de voyage, utilisateurs de gimbal, vidéastes de mariage, et toute personne qui valorise la mobilité sans sacrifier l’audio professionnel ou la durabilité. C’est sans doute la meilleure option pour les studios YouTube en solo ou les cinéastes indépendants en déplacement – en gros, partout où vous avez besoin de hautes performances dans un petit format. L’inclusion de la poignée XLR est un atout majeur (pas besoin d’acheter un accessoire à 600 $), et des éléments comme l’absence de limite d’enregistrement et le refroidissement actif signifient que vous pouvez « lancer et oublier » lors de longues prises nofilmschool.com. Après ses importantes mises à jour de firmware, la FX3 est souvent décrite comme « la petite caméra qui pouvait », dépassant largement les attentes. Comme l’a montré l’expérience de Greig Fraser, entre de bonnes mains, une FX3 peut même être utilisée sur grand écran nofilmschool.com.
  • Optez pour la FX6 si vous souhaitez une expérience de caméra vidéo professionnelle plus traditionnelle, ou si votre travail implique beaucoup de documentaire, de diffusion ou de production multi-caméras. C’est la caméra qui fera le travail sans prise de tête sur le plateau. Avec tout intégré – filtres ND, audio de qualité, batterie robuste – vous pouvez vous concentrer sur la narration plutôt que sur les accessoires. C’est aussi la caméra qu’un client reconnaîtra comme « matériel pro », ce qui compte parfois dans le corporate haut de gamme ou la télévision (l’image de la production). Plus d’un critique a qualifié la FX6 de « bête de somme » et même de « meilleure caméra cinéma de 2022 » dans sa catégorie videomaker.com. D’un point de vue investissement, c’est une caméra qui peut couvrir une très large gamme de projets : courts-métrages, interviews, événements en direct, clips musicaux, etc. Et comme elle fait partie de la gamme Cinema Line de Sony, elle a un certain attrait pour l’avenir – par exemple, elle est acceptée sur davantage de plateaux professionnels.
  • Synergie de l’écosystème : L’un des points forts de Sony est que ces caméras fonctionnent bien ensemble. De nombreuses sociétés de production utilisent A7S III/FX3 comme caméras B pour FX6/FX9. Elles partagent les batteries (A7SIII & FX3 partagent, et la FX6 partage avec d’autres caméras pro Sony), partagent les supports (CFexpress A/SD pour toutes), et maintenant avec les mises à jour des profils colorimétriques, vous pouvez facilement harmoniser les images. C’est intentionnel – Sony a construit un écosystème où vous pouvez commencer avec une A7SIII puis ajouter une FX6 sans avoir l’impression de changer d’univers. La courbe d’apprentissage entre elles est faible puisque les menus et la terminologie sont alignés. On peut donc dire que la « trifecta Sony » A7SIII + FX3 + FX6 couvre pratiquement tous les scénarios qu’un créateur vidéo ou une petite société de production pourrait rencontrer, avec un rendu et une utilisation cohérents.
  • Longévité et mises à jour : Comme nous l’avons mentionné, Sony a continué de mettre à jour ces appareils photo (notamment via des mises à jour de firmware) et continuera probablement de les proposer sur le marché jusqu’à ce que des successeurs soient clairement établis. Ils ont même redonné vie à l’A7SIII après 4-5 ans cined.com, ce qui est assez rare dans l’industrie de la caméra. Cela signifie qu’acheter l’un de ces modèles en 2025 ne revient pas à acheter un appareil “obsolète” – ce sont des produits matures et aboutis à ce stade. Les modèles futurs supposés (FX3 II, A7S IV, etc.) repousseront sans aucun doute les capacités (peut-être 6K, un autofocus encore meilleur, etc.), mais ils ne devraient pas rendre la gamme actuelle obsolète du jour au lendemain. En fait, les modèles actuels continueront probablement d’être largement utilisés pendant des années (tout comme les FS7 et A7SII ont eu une longue durée de vie).
  • Stratégie de Sony (2025 et au-delà) : D’un point de vue plus large, 2025 marque un tournant où Sony met davantage l’accent sur des boîtiers dédiés à la vidéo (série FX) même dans l’entrée de gamme, et exploite les fonctionnalités d’IA pour conserver leur avance en autofocus et en facilité d’utilisation nofilmschool.com nofilmschool.com. Nous l’avons vu avec l’introduction d’une puce IA dans la FX2 et les rumeurs suggèrent la même chose pour la prochaine génération FX3/A7S. De plus, Sony semble veiller à ce que le label Cinema Line couvre tout, des appareils APS-C à 2000 $ jusqu’au cinéma numérique hollywoodien – signe que les créateurs vidéo à tous les niveaux de budget sont une priorité. L’explosion de popularité de la gamme FX digitalcameraworld.com montre que Sony a su répondre aux besoins des créateurs modernes qui auraient autrefois acheté un reflex et l’auraient adapté à la vidéo, mais préfèrent désormais une solution vidéo prête à l’emploi.
  • En conclusion, les FX6, FX3 et A7S III sont tous d’excellents outils – il n’y a pas de “gagnant” absolu, car chacun excelle dans son domaine. Sony les a intelligemment positionnés de sorte que :

    • Si vous êtes un généraliste ou un photographe hybride – l’A7S III répondra à vos besoins.
    • Si vous êtes un vidéaste/cinématographe exigeant et mobile – la FX3 vous offre une puissance maximale dans un format minimal.
    • Si vous êtes un réalisateur ou un diffuseur professionnel – la FX6 propose des fonctionnalités et une endurance sans compromis.

    C’est incroyable qu’en 2025, les créateurs indépendants aient accès à la même technologie de base que celle utilisée par les meilleurs directeurs de la photographie. Comme le titrait un article de NoFilmSchool : « Si Gareth Edwards et Greig Fraser peuvent tourner un long-métrage avec un Sony FX3, vous le pouvez aussi. » nofilmschool.com En effet, la démocratisation de la vidéo haut de gamme grâce à des caméras comme celles-ci permet à de nouvelles voix de raconter leurs histoires avec une qualité cinématographique. Qu’il s’agisse d’un vlog de voyage sous les étoiles, d’une piste de danse de mariage ou d’un documentaire dans la forêt tropicale, l’un de ces Sony se trouve probablement en coulisses, capturant discrètement des images 4K avec une précision et des couleurs impeccables. Et avec de nouveaux modèles à l’horizon, Sony semble prêt à poursuivre sur cette lancée, peut-être avec des résolutions plus élevées ou des technologies innovantes – mais pour l’instant, les FX3, FX6 et A7S III restent parmi les meilleurs au monde dans leur domaine, chacun étant un instrument mature et raffiné, prêt à donner vie aux visions des créateurs du monde entier.

    Sources :

    Sony’s new $999 camera vs. an iPhone 15 Pro Max

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