Août 2025 épique pour Nvidia : bénéfices record grâce à l’IA, puces nouvelle génération et accords révolutionnaires

Août 2025 a été tout simplement monumental pour Nvidia. Le géant des semi-conducteurs et de l’IA a battu des records financiers, dévoilé des technologies de pointe tant en matériel qu’en logiciel, et conclu des alliances stratégiques à travers le monde – tout en naviguant de nouveaux défis réglementaires. Voici un récapitulatif complet de tous les grands développements de Nvidia en août 2025, couvrant les étapes commerciales, les percées technologiques, les lancements de produits, les partenariats, les avancées sectorielles, les obstacles politiques et les réactions d’experts.

Faits marquants commerciaux & financiers 🚀

• Résultats exceptionnels & croissance massive : Nvidia a annoncé un chiffre d’affaires trimestriel record d’environ 45 milliards de dollars (2e trimestre fiscal 2026), soit environ 50 % de plus que sur la même période l’an dernier tipranks.com. Cela fait suite à une série sans précédent de croissance explosive, portée par la demande croissante de puces IA. Les ventes du trimestre étaient conformes aux prévisions très élevées de Nvidia (≈45 Mds $ ±2 %), démontrant une exécution solide. Les revenus des centres de données – issus des puces IA et du cloud computing – ont constitué la majeure partie des ventes, atteignant de nouveaux sommets (à titre de comparaison, le chiffre d’affaires des centres de données était de 26,3 Mds $ au même trimestre l’an dernier) nvidianews.nvidia.com. Le bénéfice net et la trésorerie ont également explosé, reflétant la position dominante de Nvidia dans la vague de l’IA.
• Performance boursière & Première entreprise mondiale à 4 000 milliards de dollars : L’action Nvidia est restée proche de ses sommets historiques en août. En fait, la capitalisation boursière de l’entreprise a brièvement dépassé les 4 trillions à la mi-2025 nvidianews.nvidia.com, un exploit qu’aucune autre entreprise n’avait réalisé, soulignant l’engouement des investisseurs pour l’IA. L’action a augmenté d’environ 35 % depuis le début de l’année 2025 247wallst.com et d’environ 1 800 % sur cinq ans reuters.com – un rallye spectaculaire alimenté par le leadership de Nvidia dans l’IA. Cela dit, la réaction du titre aux derniers résultats a été atténuée. Après une hausse initiale, les gains se sont stabilisés, la plupart des bonnes nouvelles étant déjà intégrées dans le cours. Les analystes ont noté que la croissance ralentit naturellement par rapport aux bonds à trois chiffres de l’an dernier, mais reste à des niveaux à deux chiffres toujours impressionnants reuters.com. En d’autres termes, les surprises sur les résultats « beat and raise » de Nvidia se réduisent à mesure que les comparaisons deviennent plus difficiles reuters.com, et même des résultats records « n’ont pas réussi à susciter le type de gains » observés lors de la frénésie de 2023-24 reuters.com.
• Prévisions et perspectives : En regardant vers l’avenir, Nvidia prévoit un autre trimestre solide, avec des prévisions d’environ 50+ milliards de dollars de chiffre d’affaires au troisième trimestre. Si cet objectif est atteint, cela impliquerait une croissance d’environ 65 % d’une année sur l’autre – un ralentissement par rapport à la hausse de 122 % de l’année précédente, mais cela reste phénoménal tipranks.com reuters.com. Les marges brutes devraient rester élevées (autour de 70 % tipranks.com, après avoir atteint 73,5 % le trimestre dernier). Lors de la conférence téléphonique sur les résultats, le PDG Jensen Huang a adopté un ton optimiste concernant la demande soutenue en IA. Les carnets de commandes restent importants, et l’offre (capacité de production de ses GPU) est désormais la principale contrainte à la croissance. Wall Street surveille si Nvidia peut obtenir suffisamment de puces haut de gamme (de partenaires de fabrication comme TSMC) pour répondre à une demande insatiable. Comme l’a noté Joseph Moore de Morgan Stanley, « l’offre est ce qui compte le soir de la publication des résultats, mais c’est la demande qui fixe la trajectoire jusqu’en 2026 », et tout indique que cette demande ne fait qu’augmenter tipranks.com.
• Sentiment des investisseurs : Malgré des attentes très élevées, les analystes restent globalement optimistes quant à la trajectoire de Nvidia. L’entreprise est considérée comme un baromètre de l’investissement dans l’IA dans l’ensemble du secteur technologique, et ses résultats sont suivis de près comme un indicateur des tendances générales. Si certains mettent en garde contre une valorisation jugée excessive, d’autres estiment que « avec environ 30× les bénéfices prévisionnels, la valorisation ne semble pas exagérée » compte tenu des perspectives de croissance de Nvidia reuters.com. Plus de 90 % des analystes de Wall Street maintiennent une recommandation « Acheter » sur NVDA reuters.com. Cependant, on reconnaît aussi que l’euphorie de la ruée vers l’IA s’est atténuée depuis les sommets de fin 2024. Par exemple, Frank Lee de HSBC a commenté que les derniers résultats étaient « relativement conformes – pas assez optimistes pour battre à nouveau les attentes et relever les prévisions » reuters.com, suggérant que Nvidia doit continuer à dépasser des références très élevées pour impressionner le marché. En résumé, le consensus est que les fondamentaux de Nvidia restent aussi solides que jamais, mais que la prochaine hausse du titre nécessitera la preuve que le boom de l’IA a encore de la marge devant lui.

IA, apprentissage automatique et innovations dans les semi-conducteurs 💡

• Architecture Blackwell & avancées des puces IA : L’architecture GPU nouvelle génération de Nvidia, Blackwell, a occupé le devant de la scène en août. Blackwell est la plateforme de pointe qui alimente les dernières puces de supercalcul IA de Nvidia. (Elle succède aux architectures Ampere et Hopper qui équipaient les générations précédentes de GPU.) Nvidia a dévoilé Blackwell début 2024, et à présent, la production s’accélère à un rythme sans précédent. L’entreprise a révélé avoir déjà enregistré environ 11 milliards de dollars de revenus provenant des processeurs basés sur Blackwell au seul 4e trimestre 2024 reuters.com – en faisant « le moteur de calcul à la croissance la plus rapide » de l’histoire de Nvidia. Les analystes du secteur estiment que Blackwell représentera plus de 80 % des livraisons de GPU haut de gamme de Nvidia en 2025 evertiq.com, devenant rapidement l’épine dorsale de l’infrastructure IA mondiale. Les GPU Blackwell intègrent six technologies transformatrices pour le calcul accéléré nvidianews.nvidia.com, dont un packaging avancé de chiplets 3D, des Tensor Cores nouvelle génération pour l’IA, une mémoire embarquée plus grande et des interconnexions ultra-rapides. Concrètement, ces puces offrent des gains de performance massifs : le GPU Blackwell phare (parfois appelé « B100 » ou H200 en version data center) est jusqu’à 30× plus rapide que son prédécesseur sur certaines charges de travail IA reuters.com. Même les versions allégées de Blackwell surpassent largement les puces des générations précédentes. Ce bond permet à des modèles et simulations IA plus complexes de s’exécuter plus rapidement et efficacement que jamais.
• Recherche et « IA physique » à SIGGRAPH : Lors de SIGGRAPH 2025 (la principale conférence sur l’infographie qui se tient à la mi-août), l’équipe de recherche de Nvidia a présenté une série de avancées en IA et en infographie visant à rapprocher les mondes virtuel et réel. L’entreprise a mis en avant sa vision de « IA physique » – où réseaux neuronaux, robotique et simulation basée sur la physique convergent pour alimenter des machines autonomes et des environnements virtuels blogs.nvidia.com blogs.nvidia.com. Nvidia a dévoilé de nouvelles bibliothèques logicielles telles que Omniverse NuRec (pour la reconstruction de mondes 3D à grande échelle utilisant des techniques de Gaussian splatting) et a présenté Cosmos et Nemotron – deux modèles de raisonnement IA conçus pour donner aux robots une compréhension de bon sens des environnements physiques blogs.nvidia.com. « L’IA fait progresser nos capacités de simulation, et nos capacités de simulation font progresser les systèmes d’IA, » a souligné Sanja Fidler, vice-présidente de la recherche en IA chez Nvidia, décrivant le « couplage authentique et puissant » entre l’IA et la simulation qui alimente ces innovations blogs.nvidia.com. Les chercheurs de Nvidia ont présenté plus d’une douzaine d’articles techniques sur le rendu neuronal, le path tracing en temps réel, la génération de données synthétiques et l’apprentissage par renforcement blogs.nvidia.com – autant d’outils qui alimenteront la prochaine génération d’IA pour la robotique, les voitures autonomes et la création de contenu. Ces efforts de R&D soulignent le rôle de Nvidia non seulement en tant que fabricant de puces, mais aussi en tant que leader de la recherche en IA repoussant les limites du possible en infographie et en apprentissage automatique.
• Initiative de modèles d’IA open source : Dans une collaboration public-privé remarquable, Nvidia s’est associée à la National Science Foundation (NSF) des États-Unis et à l’Allen Institute for AI (Ai2) pour faire progresser l’IA open source. Annoncée à la mi-août et alignée sur le « Plan d’action IA » de la Maison Blanche, ce partenariat investira 152 millions de dollars pour créer une infrastructure d’IA multimodale ouverte (OMAI) pour la science blogs.nvidia.com. L’objectif est de développer des modèles d’IA multimodaux à grande échelle (similaires aux modèles de langage de type GPT, mais entièrement ouverts) que les chercheurs américains pourront utiliser et examiner. Nvidia fournit du matériel de pointe – supernodes HGX B300 avec GPU “Blackwell Ultra” – ainsi que sa suite logicielle NVIDIA AI Enterprise pour servir d’épine dorsale à l’OMAI blogs.nvidia.com. Ces clusters, dotés de mémoire à large bande passante et d’interconnexions de pointe, permettront aux chercheurs d’entraîner d’énormes modèles sur des données ouvertes. « L’intégration de l’IA dans la recherche scientifique a changé la donne », a déclaré la directrice par intérim de la NSF, ajoutant que doter les scientifiques de tels outils est crucial pour le leadership technologique des États-Unis blogs.nvidia.com. Jensen Huang a souligné l’importance de l’IA ouverte pour l’innovation, déclarant « L’IA est le moteur de la science moderne — et de grands modèles ouverts pour les chercheurs américains vont déclencher la prochaine révolution industrielle » blogs.nvidia.com. Cette initiative met non seulement en avant le soutien de Nvidia à la science ouverte, mais garantit aussi que ses derniers accélérateurs d’IA seront au cœur des futures avancées dans le monde académique et industriel.
• Dépenses de R&D de pointe : L’engagement de Nvidia envers l’innovation est soutenu par d’énormes investissements en R&D – désormais supérieurs à 15 milliards de dollars par an tipranks.com. Cette dépense (l’une des plus élevées du secteur technologique) alimente tout, des nouvelles architectures GPU aux frameworks logiciels et algorithmes d’IA. Les dirigeants notent qu’un tel investissement crée un cercle vertueux : « la mainmise de Nvidia sur le marché des data centers semble assurée » précisément parce qu’elle innove en continu, offrant les performances qu’exigent les charges de travail IA modernes tipranks.com. En août, les équipes de recherche et d’ingénierie de Nvidia étaient à plein régime pour maintenir l’avance technologique de l’entreprise dans la course effrénée aux puces IA.

Nouveaux produits, GPU & mises à jour logicielles 🖥️

• Début de la série GeForce RTX 50 & DLSS 4 : Nvidia a ravi les joueurs en lançant les GPU de la série GeForce RTX 50 (basés sur l’architecture Blackwell) et en introduisant DLSS 4, la dernière génération de sa technologie de rendu alimentée par l’IA. Lors de la Gamescom 2025 (fin août en Allemagne), Nvidia a annoncé que plus de 175 jeux et applications prennent désormais en charge DLSS 4 – une suite de fonctionnalités de rendu neuronal qui boostent radicalement les fréquences d’images et la qualité visuelle blogs.nvidia.com. La fonctionnalité phare de DLSS 4, la génération multi-images, utilise l’IA pour générer jusqu’à 3 images supplémentaires pour chaque image rendue, offrant jusqu’à 8× d’augmentation de performance dans certains titres blogs.nvidia.com. Cela permet même aux jeux les plus gourmands en graphismes de tourner avec une fluidité parfaite. Des jeux à succès à venir comme Borderlands 4, Resident Evil: Requiem, Phantom Blade Zero, The Outer Worlds 2 et bien d’autres ont été annoncés avec la prise en charge du DLSS 4 et du ray tracing avancé blogs.nvidia.com blogs.nvidia.com. « DLSS 4 et le path tracing ne sont plus des expériences de pointe – ils sont la base du jeu PC moderne, » a déclaré Matt Wuebbling, vice-président mondial du marketing GeForce chez Nvidia blogs.nvidia.com. « Les développeurs adoptent le rendu alimenté par l’IA pour débloquer des visuels époustouflants et des gains de performance massifs, permettant aux joueurs de vivre dès aujourd’hui le futur des graphismes en temps réel. » En effet, l’éclairage path-tracé (autrefois un projet de recherche) arrive désormais dans les grands titres, et les technologies RTX de Nvidia restent au cœur de cette révolution du jeu vidéo.
• GeForce NOW reçoit une mise à niveau RTX 5080 : Ce que Jensen Huang a qualifié de « le plus grand bond en avant jamais réalisé dans le cloud gaming », Nvidia a annoncé une mise à jour massive de sa plateforme de streaming GeForce NOW – apportant des GPU de classe RTX 5080 (architecture Blackwell) dans le cloud nvidianews.nvidia.com. Cela signifie effectivement que le GPU GeForce RTX 5080 haut de gamme de Nvidia fait ses débuts via le service cloud. Les abonnés GeForce NOW Ultimate pourront bientôt streamer des jeux avec des GPU 5080, permettant des performances auparavant impossibles : jusqu’à 5K de résolution à 120 FPS avec génération d’images DLSS 4 nvidianews.nvidia.com nvidianews.nvidia.com, ou jusqu’à 240–360 FPS à des résolutions inférieures avec la technologie Reflex à ultra-faible latence nvidianews.nvidia.com. La mise à niveau Blackwell offre environ 62 téraflops de calcul et un frame buffer de 48 Go par instance utilisateur nvidianews.nvidia.com, dépassant largement la génération précédente (2,8× plus de fréquences d’images que les serveurs 4080 précédents) et même les dernières consoles de jeu de plus de 3× nvidianews.nvidia.com. De façon impressionnante, cela arrive sans aucune augmentation de prix pour les membres nvidianews.nvidia.com. Nvidia double également la bibliothèque GeForce NOW à plus de 4 500 titres avec une nouvelle fonctionnalité « installer pour jouer », ajoute un mode de streaming qualité cinématographique pour des couleurs et une fidélité d’image plus riches, et intègre des essais GeForce NOW dans Discord pour le jeu social nvidianews.nvidia.com nvidianews.nvidia.com. En diffusant depuis de puissants GPU Blackwell dans le cloud, « n’importe quel appareil peut devenir une machine de jeu haut de gamme qui rivalise avec presque tous les autres produits sur le marché aujourd’hui », comme l’a dit Huang nvidianews.nvidia.com. Cette initiative souligne l’engagement de Nvidia envers le cloud gaming et donne un aperçu de la puissancedes GPU RTX série 50 même avant que de nombreux joueurs puissent les acheter pour leurs PC.
• Nouvelles cartes graphiques professionnelles avec Blackwell : Nvidia a également élargi sa gamme de stations de travail et de visualisation professionnelle lors du SIGGRAPH. Elle a dévoilé deux GPU compacts mais puissants : la RTX Pro 4000 SFF (Small Form Factor) et la RTX Pro 2000, toutes deux basées sur l’architecture Blackwell tomshardware.com. Ces cartes ciblent les professionnels (designers, ingénieurs, chercheurs en IA) qui ont besoin de hautes performances dans des stations de travail plus petites. La RTX Pro 4000 Blackwell SFF est équipée de 24 Go de mémoire GDDR7 de nouvelle génération et offre 770 TFLOPs Tensor (TOPS) de puissance IA, tout en tenant dans une carte low-profile de 70W tomshardware.com tomshardware.com. Nvidia affirme qu’elle est 2,5× plus rapide sur les tâches IA et 1,7× plus rapide en ray-tracing que la génération précédente, grâce aux cœurs améliorés de Blackwell blogs.nvidia.com. La RTX Pro 2000 dispose de 16 Go de GDDR7 et d’environ 545 TOPS de performance IA, destinée à la CAO “grand public”, la modélisation 3D et la création de contenu – environ 1,5× la vitesse de la RTX A2000 précédente dans ces flux de travail tomshardware.com. Les deux GPU incluent la mémoire ECC pour la précision et sont certifiés pour les logiciels professionnels. Ils seront disponibles courant 2025 via les partenaires Nvidia (PNY, Dell, HP, Lenovo, etc.) tomshardware.com. En apportant les capacités IA et ray-tracing de Blackwell dans des formats compacts, Nvidia permet la conception générative avancée, le rendu et le développement IA sur de petits systèmes de bureau. Ces lancements complètent la gamme pro sous la carte phare RTX 6000 48 Go (lancée plus tôt dans l’année), garantissant que Nvidia dispose d’une gamme complète d’offres basées sur Blackwell pour chaque segment, des ordinateurs portables et PC SFF aux serveurs géants de centres de données.
• Mises à jour logicielles et plateformes : En plus du matériel, Nvidia a lancé des mises à jour logicielles clés en août :
  • La nouvelle application NVIDIA, un client PC unifié remplaçant GeForce Experience, a gagné des fonctionnalités comme les paramètres DLSS globaux, permettant aux utilisateurs d’activer globalement le DLSS 4 sur des centaines de jeux en un seul clic blogs.nvidia.com. Elle a également ajouté des paramètres avancés très demandés pour ajuster les graphismes dans les anciens jeux blogs.nvidia.com.
  • Project G-Assist, l’assistant PC basé sur l’IA de Nvidia, a reçu une mise à jour majeure. Cet assistant IA local (toujours en version bêta) aide les utilisateurs à contrôler et optimiser leur système par commandes vocales ou textuelles. Nvidia a introduit un « modèle d’IA nettement plus efficace qui utilise 40 % de mémoire en moins » pour G-Assist, le rendant plus rapide et plus précis dans ses réponses blogs.nvidia.com. Par exemple, un joueur peut demander à G-Assist d’optimiser les paramètres GPU ou d’enregistrer les 30 dernières secondes de jeu, le tout à la voix. Le modèle allégé y parvient sans aucun traitement dans le cloud, mettant en avant le travail de Nvidia sur l’inférence IA locale sur PC.
  • NVIDIA ACE for Games (Avatar Cloud Engine) a fait sensation en permettant des interactions vocales avec les PNJ dans les prochains jeux. À la Gamescom, Nvidia a fait la démonstration de la façon dont la reconnaissance vocale et l’IA de langage d’ACE permettent aux joueurs d’avoir des conversations réalistes avec les personnages du jeu. Un exemple : The Oversight Bureau, un jeu indépendant, utilise ACE pour que les joueurs puissent littéralement parler aux PNJ via un micro et que les personnages comprennent et répondent de façon crédible blogs.nvidia.com. Tout le traitement IA s’effectue localement sur les GPU GeForce RTX avec une latence inférieure à la seconde blogs.nvidia.com. Cette technologie ouvre la voie à des scénarios de jeu plus immersifs où votre voix peut influencer les personnages – un aperçu du futur de l’IA dans le jeu vidéo.
  • Omniverse & OpenUSD : Nvidia a continué de promouvoir OpenUSD (Universal Scene Description) pour la création de mondes virtuels et de jumeaux numériques. Dans un article de blog publié en août, l’entreprise a mis en avant la façon dont les sociétés adoptent Omniverse (la plateforme de collaboration 3D ouverte de Nvidia) conjointement avec OpenUSD pour créer des jumeaux numériques industriels et des simulations pour « l’IA physique ». Par exemple, des entreprises du secteur manufacturier et de la robotique utilisent ces outils pour générer des données d’entraînement synthétiques et simuler des scénarios complexes (un thème renforcé par les annonces de Nvidia à SIGGRAPH) blogs.nvidia.com blogs.nvidia.com. Nvidia considère OpenUSD comme une norme fondamentale pour le métavers et investit massivement dans des outils facilitant la création de contenus 3D riches avec l’aide de l’IA.

En résumé, le mois d’août a vu le dernier écosystème matériel et logiciel de Nvidia entièrement dévoilé – des puces IA haut de gamme jusqu’aux GPU grand public et astuces logicielles ingénieuses – maintenant l’entreprise solidement en tête tant en termes de performance que de fonctionnalités.

Partenariats stratégiques & investissements 🤝

• Alliances de supercalcul pour l’IA : Nvidia a élargi ses partenariats stratégiques dans plusieurs régions pour asseoir son rôle de plateforme incontournable pour le développement de l’IA :
  Au Moyen-Orient, Nvidia collabore avec l’Arabie saoudite pour construire les « usines d’IA du futur ». Plus tôt cette année, le Fonds d’investissement public saoudien a lancé HUMAIN, une initiative d’IA complète, et en partenariat avec Nvidia, ils installent jusqu’à 500 MW de capacité de supercalcul d’IA dans le Royaume, alimentée par « plusieurs centaines de milliers » de GPU Nvidia nvidianews.nvidia.com. La première phase comprend un supercalculateur de 18 000 GPU (systèmes GB300 Grace-Blackwell) avec le réseau InfiniBand de Nvidia nvidianews.nvidia.com. Cela soutiendra le développement de grands modèles de langage arabes et d’autres applications d’IA, visant à positionner l’Arabie saoudite comme un pôle mondial de l’IA. « L’IA, comme l’électricité et Internet, est une infrastructure essentielle pour chaque nation », a déclaré Jensen Huang lors de l’annonce du partenariat, soulignant l’ambition d’équiper l’Arabie saoudite de capacités d’IA de premier plan nvidianews.nvidia.com. Ce mois-ci, des responsables des deux parties ont réitéré leur engagement, le ministre saoudien de la technologie saluant cela comme « un tournant… libérant la puissance de calcul et alimentant la prochaine ère de l’IA physique » pour le pays nvidianews.nvidia.com.
• En Inde, Nvidia a renforcé ses liens avec les grands conglomérats pour faire progresser l’écosystème d’IA du pays. Lors d’un sommet sur l’IA en Inde, Jensen Huang s’est entretenu avec le président de Reliance Industries, Mukesh Ambani, pour discuter des efforts conjoints – déclarant : « L’Inde ne devrait pas exporter des données pour importer de l’intelligence. Il est tout à fait logique que l’Inde fabrique sa propre IA. » economictimes.indiatimes.com. Nvidia s’est associé à Reliance pour construire des superordinateurs d’IA (en exploitant les Grace Hopper Superchips de Nvidia reuters.com) et développer de grands modèles de langage entraînés sur les diverses langues de l’Inde economictimes.indiatimes.com. L’entreprise collabore également avec des sociétés informatiques indiennes comme Infosys et Tech Mahindra sur des solutions d’IA, y compris un nouveau LLM en hindi et des plateformes de service client alimentées par l’IA economictimes.indiatimes.com. Ces partenariats – ainsi que des accords antérieurs avec le groupe Tata – signifient que Nvidia fournit l’infrastructure informatique pour les ambitions d’IA de l’Inde, du secteur des télécoms (cloud IA de Jio) à la santé et au e-commerce. Avec l’énorme base d’utilisateurs et de données de l’Inde, les analystes considèrent cela comme une démarche stratégique de Nvidia pour assurer sa domination sur un autre marché colossal.
Au Canada, un partenariat intéressant a émergé visant à construire une infrastructure « IA souveraine ». Bell Canada (l’un des plus grands opérateurs télécoms du Canada) s’est associé à Buzz HPC (un fournisseur de calcul haute performance) pour déployer des clusters cloud IA alimentés par Nvidia à travers le Canada sdxcentral.com. Annoncé le 21 août, le projet débute avec un centre de données IA de 5 MW basé sur Nvidia au Manitoba d’ici la fin de l’année, et pourrait atteindre 500 MW dans plusieurs provinces sdxcentral.com sdxcentral.com. L’initiative Bell AI Fabric utilisera des clusters de GPU Nvidia Ampere, Hopper et Blackwell accessibles aux entreprises et aux chercheurs via le cloud, avec un accent sur la souveraineté et la confidentialité des données. « Buzz et Bell sont souverains par conception… garantissant un accès sécurisé et évolutif au calcul accéléré à travers le Canada, » a déclaré le président de Buzz HPC sdxcentral.com. Dave Salvator de Nvidia a ajouté que ce cloud IA local « offrira aux industries canadiennes l’informatique essentielle pour accroître la productivité, favoriser l’innovation et créer des opportunités économiques. » sdxcentral.com. En résumé, Nvidia ne se contente pas de vendre du matériel ici ; elle participe activement à l’architecture des infrastructures nationales d’IA en collaboration avec des partenaires télécoms et cloud, une approche que l’on observe dans plusieurs pays.

En résumé, la stratégie de Nvidia consistant à « agrandir le gâteau » pour l’informatique IA est évidente dans ses partenariats : elle permet aux nations, fournisseurs de cloud et leaders industriels de construire sur la technologie Nvidia. Cela stimule non seulement les ventes à court terme de matériel, mais aussi verrouille la position de Nvidia au cœur de l’écosystème IA pour les années à venir.

Focus sectoriels : jeux vidéo, automobile, data center & plus encore 🎯

• Jeux vidéo & graphismes : La division gaming de Nvidia (GeForce) connaît une renaissance grâce à l’IA. Les annonces de la Gamescom d’août – GPU RTX 50, DLSS 4, mises à jour RTX Remix – ont réaffirmé la domination de Nvidia dans le jeu PC. Avec la RTX 5080 et DLSS 4, même les PC de milieu de gamme (ou les clients légers via GeForce NOW) peuvent atteindre une fidélité graphique ultra-élevée auparavant réservée aux machines à plusieurs milliers d’euros. Le résultat devrait stimuler un nouveau cycle de renouvellement chez les joueurs. Les analystes ont noté que Nvidia ne fait pratiquement face à aucune concurrence sur le haut de gamme graphique ; les derniers GPU d’AMD peinent à égaler les fonctionnalités de DLSS et RTX, et les GPU naissants d’Intel ne visent que l’entrée de gamme. Pendant ce temps, Nvidia continue de séduire les développeurs de jeux : plus de 280 jeux proposent désormais le ray tracing RTX ou DLSS, et des studios comme Capcom, 2K et CD Projekt Red adoptent tous la technologie Nvidia pour leurs titres 2025-2026. Même au-delà du jeu, les créateurs de contenu en bénéficient – la plateforme Studio de Nvidia et ses outils IA (comme le nouveau ACE pour les PNJ vocaux) ouvrent de toutes nouvelles possibilités créatives. Tout cela s’est traduit par de solides résultats financiers : après un léger creux en 2022-23, les revenus gaming ont fortement rebondi en 2024, et en 2025 ils sont à nouveau en croissance (soutenus par de nouveaux lancements produits et une amélioration de l’approvisionnement en GPU). En août, Nvidia a célébré le cap des 2+ millions de développeurs utilisant désormais ses plateformes robotiques Jetson et Isaac – qui, bien que destinées à la robotique, sont aussi liées à la technologie gaming via la simulation et les jumeaux numériques nvidianews.nvidia.com. En résumé : le mélange d’IA et de graphismes de Nvidia fidélise les joueurs et tient les concurrents à distance.
• Automobile & IA embarquée : La division automobile de Nvidia a fait moins de bruit en août mais reste un secteur clé de croissance à long terme. Les plateformes DRIVE de Nvidia sont de plus en plus le cerveau derrière la conduite autonome et les systèmes avancés d’aide à la conduite (ADAS) dans les véhicules de nouvelle génération. En 2025, la puce automobile phare de Nvidia sera DRIVE Thor, un système sur puce basé sur l’architecture GPU Blackwell qui offre jusqu’à 1 000 TOPS (mille milliards d’opérations par seconde) pour l’IA embarquée nvidianews.nvidia.com. Thor est conçu pour tout regrouper – de la perception autonome à l’affichage graphique du tableau de bord – sur une seule plateforme. Les principaux équipementiers de rang 1 et constructeurs automobiles ont adopté la technologie automobile de Nvidia :
  • Magna International, l’un des plus grands équipementiers automobiles mondiaux, a annoncé l’intégration de Nvidia DRIVE Thor dans ses futurs systèmes ADAS et de conduite autonome magna.com. Magna utilisera Thor pour alimenter des fonctionnalités d’autonomie du niveau 2+ au niveau 4 (comme le pilote automatique sur autoroute, le régulateur de vitesse intelligent et la surveillance du conducteur), avec une plateforme pilote attendue pour le 4e trimestre 2025 magna.com magna.com. « En combinant la puissance de calcul IA de Nvidia à l’expertise automobile de Magna, nous visons à établir de nouveaux standards pour l’intelligence des véhicules définis par logiciel », a déclaré le vice-président technologie de Magna, soulignant comment cette collaboration pourrait « redéfinir l’expérience de conduite » magna.com.
  • General Motors a étendu son partenariat avec Nvidia pour utiliser Nvidia Omniverse et l’IA pour l’automatisation des usines et pour adopter Nvidia DRIVE pour les futurs véhicules intelligents nvidianews.nvidia.com nvidianews.nvidia.com. « L’ère de l’IA physique est arrivée, et avec GM, nous transformons ensemble le transport – des véhicules aux usines où ils sont fabriqués », a déclaré Jensen Huang lors d’une discussion au coin du feu au GTC avec la PDG de GM, Mary Barra nvidianews.nvidia.com. GM construira ses véhicules électriques de nouvelle génération sur la plateforme DRIVE AGX de Nvidia (basée sur Blackwell) et utilise déjà les GPU Nvidia pour entraîner des algorithmes de conduite autonome en simulation nvidianews.nvidia.com nvidianews.nvidia.com.
  • D’autres constructeurs automobiles comme Mercedes-Benz, Toyota, Volvo et Lucid (pour n’en nommer que quelques-uns) ont déjà annoncé des partenariats ou des programmes de véhicules utilisant les ordinateurs DRIVE Orin ou Thor de Nvidia. En août, des rumeurs dans l’industrie suggéraient que d’autres constructeurs sont en discussion avec Nvidia, réalisant l’ampleur des investissements logiciels nécessaires pour la technologie de conduite autonome. La proposition de valeur de Nvidia – une plateforme IA évolutive, plus un écosystème de logiciels (DriveWorks, ISAAC, etc.) et de partenaires – est difficile à reproduire. Même Tesla, qui utilise ses propres puces, a récemment reconnu Nvidia en testant ses GPU pour entraîner l’IA de conduite autonome de Tesla (des comparaisons Dojo vs GPU ont été faites). Pour Nvidia, les revenus automobiles (environ 1 milliard de dollars/an actuellement) restent relativement modestes, mais le pipeline (les victoires de conception futures) est énorme. À mesure que ces victoires entreront en production à partir de 2025, ce segment pourrait s’accélérer. Lors de l’appel sur les résultats d’août, Nvidia a noté que la demande automobile restait forte, et que le chiffre d’affaires devrait s’accélérer à nouveau au second semestre 2025 avec le lancement de nouveaux modèles électriques dotés d’ADAS propulsés par Nvidia.
Centre de données & Cloud : Nvidia’s data center business is the engine of its current success – and August developments reinforced that lead. The company’s A100/H100/Blackwell GPU lineup has become the default choice for anyone building AI infrastructure, from Big Tech to startups to government labs:
• Hyperscalers : Comme mentionné, les géants du cloud se précipitent pour déployer les GPU Nvidia à grande échelle. Par exemple, Meta (Facebook) vient d’augmenter ses prévisions de dépenses d’investissement pour 2025 à environ 66 milliards de dollars, principalement pour financer du matériel IA datacenterdynamics.com, et une partie de cette somme serait destinée à des commandes de systèmes Nvidia H100 et Blackwell à venir. AWS d’Amazon étend ses EC2 UltraClusters avec des GPU Nvidia, et Google Cloud propose les systèmes HGX de Nvidia via son interconnexion TPU. Il est important de noter que enterprise cloud customers often specifically request “Nvidia inside” lors de l’achat de services IA, en raison de la forte réputation de l’entreprise. Cela a conduit à des accords stratégiques (comme le partenariat d’Oracle pour utiliser des dizaines de milliers de GPU Nvidia dans Oracle Cloud). Un analyste de Morgan Stanley a noté que tier-2 cloud providers (acteurs plus petits ou régionaux) sont une « source de force sous-estimée » qui accélèrent également leur adoption des GPU Nvidia tipranks.com – montrant que ce ne sont pas seulement les Magnificent Seven de la tech, mais que partout dans le monde, on investit dans l’IA propulsée par Nvidia.
• Entreprise & Industrie : Au-delà du cloud, Nvidia constate broad enterprise uptake of AI solutions. Des secteurs comme la santé, la finance, le commerce de détail et l’industrie déploient les systèmes DGX et les logiciels de Nvidia pour mettre en œuvre l’IA – que ce soit pour la découverte de médicaments, la détection de fraude, l’optimisation de la chaîne d’approvisionnement ou la maintenance prédictive. Le DGX Cloud de Nvidia (supercalculateur IA en tant que service) et le logiciel Nvidia AI Enterprise facilitent l’utilisation de l’accélération GPU par ces entreprises sans nécessiter une expertise approfondie en IA. Exemple en août : BMW a détaillé les progrès de sa simulation d’usine propulsée par Nvidia (dans le cadre de la collaboration jumeau numérique basée sur Omniverse annoncée en 2020), indiquant qu’elle vise à valider virtuellement les lignes d’assemblage avec des modèles IA avant le déploiement physique – réduisant ainsi les temps d’arrêt et les coûts. De même, insurance firms utilisent Clara, l’IA médicale de Nvidia, et Metropolis, l’analyse vidéo, pour accélérer le traitement des sinistres grâce à la vision par ordinateur.
• HPC & Science : Dans le domaine du calcul haute performance, l’influence de Nvidia a également augmenté. Le partenariat NSF dont nous avons parlé installera des supernodes IA Nvidia dans plusieurs universités de recherche. De plus, DOE labs comme Argonne et Oak Ridge installent de nouveaux clusters GPU Nvidia pour compléter leurs supercalculateurs CPU pour le calcul scientifique piloté par l’IA. Notamment, en août, le réseau des National Labs américains a rapporté que les systèmes propulsés par Nvidia représentent désormais la majorité de la capacité de calcul IA-flop dans leurs installations, accélérant la recherche sur la modélisation climatique, l’énergie de fusion et la génomique.
• Réseautique de centre de données et CPU : Nvidia ne se limite pas aux GPU dans le centre de données ; elle propose toute la pile. Son matériel réseau InfiniBand à haute vitesse et ses DPU (BlueField-3 SmartNICs) sont adoptés pour connecter de grands clusters de GPU avec une latence minimale. Et bien que le Grace CPU de Nvidia (un processeur serveur basé sur Arm) ne soit pas encore largement déployé, le mois d’août a apporté des indices de ses progrès : Jensen Huang a mentionné que les premiers clients de Grace CPU obtiennent d’excellents résultats lors des benchmarks, et Grace est désormais largement échantillonné. Si Grace est largement adopté en 2026, Nvidia pourrait capter une part encore plus importante du BOM (bill of materials) des centres de données.
Dans l’ensemble, la domination de Nvidia dans les centres de données en août 2025 s’apparente à un « cercle vertueux » : les clients IA veulent les meilleures performances, donc ils choisissent Nvidia ; Nvidia utilise ensuite ces profits pour investir dans des technologies encore plus avancées (GPU, réseau, logiciels), élargissant ainsi son fossé concurrentiel. Un signe tangible de cette domination : à ce trimestre, le chiffre d’affaires de Nvidia dans les centres de données a environ doublé celui de la division centre de données d’Intel, un passage de relais symbolique dans le monde des semi-conducteurs, de l’ère du CPU à l’ère du GPU/IA.
• Logiciels d’entreprise et services IA : Il est important de noter que Nvidia devient de plus en plus un fournisseur de logiciels et un acteur des services également. Ses frameworks CUDA et IA (comme TensorRT, NeMo, Riva, Morpheus, etc.) sont des outils essentiels pour les développeurs. En août, Nvidia en a mis à jour beaucoup – par exemple, en lançant TensorRT-LLM (une bibliothèque pour optimiser l’inférence des grands modèles de langage sur GPU) qui peut doubler le débit des modèles de taille GPT. Elle a également lancé de nouvelles versions de Nvidia AI Enterprise 4.0, ajoutant la prise en charge de la gestion des déploiements d’IA générative dans les clouds privés. Et grâce à des partenariats (par exemple, avec ServiceNow et Snowflake annoncés plus tôt en 2025), Nvidia intègre l’IA dans les flux de travail des logiciels d’entreprise. Tout cela étend la portée de Nvidia au-delà de la simple vente de puces – elle cultive un écosystème où les développeurs et les entreprises dépendent des plateformes Nvidia à tous les niveaux.

En résumé, dans tous les secteurs où Nvidia est présente – jeux vidéo, automobile, centres de données et entreprise – le mois d’août a confirmé que l’entreprise fonctionne à plein régime. Ses technologies ne se contentent pas de dominer leurs catégories, elles permettent aussi des transformations majeures dans ces industries (de la façon dont les jeux sont créés à la façon dont les voitures sont construites, en passant par le traitement des données).

Développements réglementaires et politiques 🌐

• Tensions entre les États-Unis et la Chine sur les puces : Nvidia a continué de faire face à des vents contraires géopolitiques, en particulier les contrôles à l’exportation américains sur les puces avancées vers la Chine. Le mois d’août a vu un développement spectaculaire sur ce front. Le président américain Donald Trump (qui est revenu au pouvoir en 2025) a laissé entendre qu’il pourrait autoriser Nvidia à vendre une version allégée de ses prochaines puces IA Blackwell à la Chine reuters.com – un assouplissement potentiel surprenant de l’interdiction stricte d’exportation. « Jensen (Huang) a aussi la nouvelle puce, la Blackwell. Une Blackwell quelque peu dégradée – en d’autres termes, retirez-lui 30 à 50 % de ses capacités, » a déclaré Trump aux journalistes, décrivant une version bridée avec des performances réduites reuters.com. L’idée serait de permettre aux entreprises chinoises d’acheter un GPU IA plus lent que ce que reçoivent les entreprises américaines, mais tout de même plus avancé que les offres actuelles de Nvidia réservées à la Chine. Cela est intervenu peu après que l’administration Trump a donné son feu vert à l’exportation des GPU H20 de Nvidia – une puce basée sur Hopper modifiée pour respecter les précédentes limites d’exportation – en échange d’un arrangement sans précédent : Nvidia (et AMD) ont accepté de verser au gouvernement américain une taxe de 15 % sur le chiffre d’affaires de toute puce IA haut de gamme vendue à la Chine reuters.com reuters.com. Essentiellement, Washington prélève une part des ventes de Nvidia en Chine comme condition d’accès au marché, une mesure très inhabituelle. Le président Trump a défendu cet arrangement, notant que les puces H20 sont « obsolètes » désormais et que s’il approuve la vente des Blackwell, « je veux 20 % (du chiffre d’affaires) si je dois approuver cela pour vous » reuters.com. Ce marchandage affirmé souligne à quel point la technologie de Nvidia est devenue centrale dans la compétition technologique entre les États-Unis et la Chine. Ces développements ont suscité des réactions mitigées. D’un côté, le cours de l’action Nvidia a d’abord bondi dans l’espoir de regagner au moins une partie du marché chinois (la Chine représentait environ 13 milliards de dollars, soit ~13 % du chiffre d’affaires de Nvidia en 2024) aol.com. Nvidia a répété qu’elle « respecte les règles fixées par le gouvernement américain » reuters.com, et elle a rapidement développé la H20 et d’autres puces conformes pour continuer certaines ventes à des clients chinois sous les règles de l’ère Biden. Les dirigeants soutiennent que des restrictions trop larges nuisent à l’industrie américaine ; comme l’a dit un porte-parole de Nvidia, « nous espérons que les règles de contrôle à l’exportation permettront à l’Amérique de rester compétitive en Chine et dans le monde entier » reuters.com. Autoriser une version dégradée de Blackwell (appelons-la « B800 » par analogie avec l’A800 que Nvidia vend à la place de l’A100 en Chine) pourrait potentiellement ouvrir une source de revenus significative qui était auparavant bloquée. Cependant, des experts en sécurité nationale ont exprimé des inquiétudes. « Même avec des versions allégées des puces phares de Nvidia, la Chine pourrait en acheter suffisamment pour construire des superordinateurs d’IA de pointe à l’échelle mondiale, » a averti Saif Khan, ancien conseiller technologique du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche reuters.com. Lui et d’autres soutiennent que inonder la Chine de n’importe quels GPU d’IA avancés – même réduits de 30 à 50 % – risque de dépasser les capacités américaines si la Chine concentre ces puces dans d’énormes grappes. En effet, les entreprises chinoises d’IA ont fait preuve d’ingéniosité pour contourner les limites (comme le fait de connecter de nombreux GPU A800 pour simuler un cluster A100). Les « faucons » américains sur la Chine, dans les deux partis, sont mal à l’aise avec l’ouverture de Trump à des concessions technologiques, craignant que cela ne compromette l’objectif de maintenir la Chine à quelques générations de retard. Fin août, aucune décision finale n’avait été prise. Le Département du Commerce a commencé à délivrer des licences pour l’exportation de puces H20 en juillet reuters.com, et Nvidia se préparait à expédier la H20 à des clients chinois après des mois d’arrêt. La question de savoir si une série H basée sur Blackwell pour la Chine sera approuvée (et à quelles conditions) reste cruciale. Le calcul politique est complexe : l’administration Trump semble divisée, souhaitant maintenir une ligne dure sur la suprématie technologique tout en ne voulant pas non plus couper totalement des affaires lucratives qui pourraient finalement financer la R&D américaine (d’où l’idée de partage des revenus). Pour compliquer les choses, le gouvernement chinois a protesté contre les sanctions américaines sur les puces, les qualifiant de « confinement et répression malveillants » reuters.com et investit massivement dans des projets de puces indigènes pour réduire la dépendance aux fournisseurs américains.
• Impact des restrictions à l’exportation : Nvidia a déjà averti que les règles actuelles d’exportation américaines (depuis fin 2022 et élargies en 2023) pourraient anéantir un chiffre d’affaires annuel potentiel estimé à 5–8 milliards de dollars si elle ne peut pas expédier ses meilleures puces d’IA aux entreprises chinoises aol.com. Dans ses résultats du premier trimestre 2025, Nvidia a indiqué qu’elle n’avait pas pu satisfaire environ 7 à 8 milliards de dollars de demande en provenance de Chine en raison des nouvelles interdictions aol.com – un manque à gagner partiellement compensé par une demande explosive ailleurs. En août, le PDG Jensen Huang a exprimé l’espoir que le gouvernement américain trouverait une solution équilibrant la sécurité nationale et la santé de l’industrie, notant que la Chine représente une grande partie du marché de l’IA que les entreprises américaines risquent de céder à des concurrents étrangers en cas de blocage total reuters.com. Huang a également souligné que sur une période de quatre ans, la part de la Chine dans l’activité data center de Nvidia est passée de 95 % à 50 % à mesure que les géants américains du cloud augmentaient leurs dépenses ainvest.com, soulignant que Nvidia n’est pas entièrement dépendante de la Chine – mais que les 50 % restants restent significatifs.
• Surveillance réglementaire & conformité : Au-delà des questions d’exportation, Nvidia fait face à une attention réglementaire croissante en raison de sa taille et de son influence :
  • Antitrust/Concurrence : Bien que Nvidia n’ait pas encore été la cible d’une action antitrust majeure, les régulateurs de l’UE et des États-Unis surveillent généralement de près le secteur des semi-conducteurs (surtout après que la tentative d’acquisition d’ARM pour 40 milliards de dollars par Nvidia a été bloquée en 2022 pour des raisons antitrust). En 2025, le débat se poursuit pour savoir si la domination de Nvidia dans les puces d’IA pourrait justifier une intervention ou des scissions. Jusqu’à présent, aucune enquête formelle n’a été annoncée, mais les observateurs de l’industrie notent que la part de marché de Nvidia d’environ 80 à 90 % dans les accélérateurs d’IA est analogue au quasi-monopole d’Intel dans les CPU il y a quelques décennies – une situation qui attire l’attention. La réponse de Jensen Huang a été que Nvidia opère dans un environnement très concurrentiel (en citant la concurrence d’AMD, des TPU de Google, de diverses startups, etc.) et que le succès de Nvidia est dû à l’innovation, non à un comportement anticoncurrentiel. Aucune action réglementaire n’a été signalée en août, mais cela reste un point à surveiller.
  • Conformité IP et Exportation : Nvidia se conforme à tous les contrôles actuels à l’exportation des États-Unis (par exemple, en veillant à ce que les H100 ou des puces plus avancées ne soient pas expédiées à des entités restreintes comme Huawei ou l’armée chinoise). En août, le département du Commerce américain envisageait, selon les rapports, de resserrer les définitions pour combler les failles (par exemple, s’assurer que des puces comme l’A800 – une version légèrement bridée de l’A100 – ne puissent pas être vendues si elles peuvent être facilement combinées pour dépasser les seuils de performance). Nvidia est en dialogue avec les autorités sur ces aspects techniques. Parallèlement, la Chine a ses propres restrictions – depuis juillet 2025, la Chine a imposé des contrôles à l’exportation sur le gallium et le germanium (métaux utilisés dans les semi-conducteurs), ce qui pourrait indirectement affecter les chaînes d’approvisionnement en puces dans une logique de réciprocité. Nvidia n’a pas signalé d’impact immédiat à ce sujet, probablement parce que sa principale dépendance concerne TSMC (Taïwan) et les fournisseurs de mémoire (Corée du Sud, Micron, etc.), mais cela fait partie de l’échiquier géopolitique que l’entreprise doit naviguer.
  • Projecteur politique : La croissance explosive de Nvidia a également attiré l’attention politique sur la manière dont les États-Unis peuvent maintenir leur leadership en IA. En août, alors que les législateurs américains discutaient de la régulation de l’IA (principalement axée sur les logiciels d’IA comme les modèles et les impacts sociaux), la question du matériel – c’est-à-dire la dépendance des États-Unis à TSMC pour des puces comme celles de Nvidia – était une préoccupation sous-jacente. Le CHIPS Act adopté en 2022 visait à renforcer la capacité de fabrication nationale, mais Nvidia ne fabrique pas son propre silicium, elle fait donc du lobbying pour des politiques garantissant une chaîne d’approvisionnement stable. Jensen Huang a soutenu que « l’innovation, pas seulement le protectionnisme » est la clé : plutôt que de simplement limiter la Chine, il affirme que les États-Unis doivent investir dans « courir plus vite » pour garder leur avance. Cette philosophie semble trouver un écho alors que les États-Unis financent désormais le calcul exascale et la recherche en IA (ce qui profite à Nvidia).

En somme, le mois d’août a mis en lumière la position délicate de Nvidia, à la fois joyau de la tech américaine et pion sur l’échiquier géopolitique mondial. L’entreprise s’efforce de satisfaire une demande mondiale intense pour sa technologie d’IA sans enfreindre les exigences gouvernementales. Sa capacité à continuer de jongler avec cette situation – vendre à qui elle peut, tout en innovant au-delà de ce qu’elle ne peut pas vendre – aura un impact significatif sur sa trajectoire de croissance dans les années à venir.

Commentaires d’experts & réactions du marché 📣

Les développements rapides autour de Nvidia ont maintenu les analystes, experts du secteur et médias en effervescence :

• Les analystes sur l’avance de Nvidia : « Malgré la concurrence croissante, Nvidia continue de dominer le paysage de l’IA », a déclaré Jacob Bourne, analyste chez eMarketer, notant que les modèles d’IA de pointe « nécessitent le type de ressources informatiques avancées que fournit Nvidia. » reuters.com. Ce sentiment est largement partagé à Wall Street – l’écosystème de bout en bout de Nvidia (GPU, logiciels, communauté de développeurs) lui donne plusieurs années d’avance. Susannah Streeter, responsable des marchés chez Hargreaves Lansdown, a reconnu les inquiétudes concernant les alternatives émergentes en IA mais a conclu qu’au vu des énormes investissements des géants de la tech dans l’IA, « les puces haut de gamme de Nvidia resteront demandées » pour un avenir prévisible reuters.com. En d’autres termes, même si un concurrent produit une puce IA légèrement moins chère ou plus spécialisée, l’ampleur et la polyvalence de la plateforme Nvidia en font le choix par défaut pour la plupart à l’heure actuelle.
• Sur la valorisation et l’engouement : Certains experts ont appelé à la prudence quant à l’attente d’une croissance hyper-rapide perpétuelle. « Les énormes bonds de revenus et les résultats spectaculaires qui étaient devenus synonymes de Nvidia appartiennent au passé », ont écrit les commentateurs financiers de Reuters, expliquant que les taux de croissance ralentissent à mesure que la base de l’entreprise devient énorme reuters.com. Frank Lee (HSBC) et d’autres ont souligné que l’action Nvidia avait déjà intégré beaucoup d’optimisme – « les résultats et les prévisions étaient relativement conformes… pas assez optimistes » pour la faire grimper beaucoup plus haut immédiatement reuters.com. En effet, après la publication des résultats du deuxième trimestre de Nvidia le 27 août, l’action a d’abord grimpé d’environ 6 % dans les échanges après la clôture grâce aux chiffres impressionnants, mais a perdu ces gains le lendemain lorsque les investisseurs ont réalisé que la surprise positive n’était pas aussi spectaculaire que celle du trimestre précédent. La volatilité est le signe de l’importance du sentiment et des attentes élevées déjà intégrés dans NVDA. Barron’s a noté qu’avec un PER prévisionnel d’environ 30, la valorisation de Nvidia, bien que élevée, est en réalité inférieure à ce qu’elle était il y a quelques années (lorsque les bénéfices étaient moindres) reuters.com. À mesure que les bénéfices rattrapent le cours de l’action, certains estiment qu’elle « rattrape » sa valorisation.
• Bulle de l’IA ou nouveau paradigme ? Le débat médiatique autour de Nvidia porte souvent sur la question de savoir si l’essor de l’IA est une bulle. En août, les actions des « Magnificent Seven » (Nvidia, Apple, Amazon, Microsoft, Google, Meta, Tesla) ont légèrement fléchi par rapport à leurs sommets de la mi-juillet, suscitant des interrogations sur un éventuel essoufflement du rallye IA reuters.com reuters.com. Un des déclencheurs fut l’annonce de la startup chinoise DeepSeek, qui a obtenu des résultats impressionnants en IA avec beaucoup moins de paramètres (et potentiellement sur du matériel moins coûteux). Lorsque DeepSeek s’est vantée, début 2025, que son modèle pouvait rivaliser avec ChatGPT pour une fraction de la puissance de calcul, cela a « secoué le monde de la tech » et a même effacé plus de 500 milliards de dollars de capitalisation boursière de Nvidia en une seule journée, les investisseurs craignant une baisse des dépenses en IA reuters.com reuters.com. « DeepSeek a ébranlé les investisseurs, » se souvient Susannah Streeter, qui ajoute cependant que l’« avantage du premier arrivé » de Nvidia et les « énormes plans d’investissement dans l’infrastructure des géants de la tech » laissent penser que la demande pour Nvidia reste assurée malgré ces frayeurs passagères reuters.com. Au 21 août, DeepSeek faisait à nouveau la une en lançant un modèle d’IA optimisé pour des puces fabriquées en Chine reuters.com reuters.com. Ce geste a été perçu comme stratégique, compte tenu de la volonté d’autonomie technologique de la Chine. Les analystes tech ont noté que si des startups comme DeepSeek pourraient réduire à la marge les coûts de calcul de l’IA, elles sont plus susceptibles de accroître l’adoption de l’IA (créant ainsi une demande globale accrue pour le matériel) que de déloger Nvidia. Néanmoins, cet épisode a rappelé la fébrilité du secteur de l’IA : les marchés peuvent fluctuer fortement selon la narration du jour.
• Perspectives de leadership : Les déclarations publiques de Jensen Huang en août ont exprimé une confiance à long terme. Il a décrit cette époque comme « le moment iPhone de l’IA », suggérant que nous ne faisons qu’effleurer la surface de l’impact transformationnel de l’IA à travers les industries (similaire au mobile à partir de 2007). Il a souligné le rôle de Nvidia en tant que fournisseur de pelles et de pioches de la ruée vers l’or de l’IA : « Nous ne sommes pas un succès du jour au lendemain – nous avons parié sur le calcul accéléré il y a plus de 20 ans, et l’IA s’est avérée être son application phare, » a-t-il déclaré lors d’un forum. Dans une interview à Bloomberg TV, Huang a été interrogé sur la concurrence et a répondu (avec une métaphore colorée caractéristique), « Écoutez, lorsqu’il y a une ruée vers l’or, il va y avoir de nombreux types de pelles. Nous avons simplement la chance de vendre les plus nombreuses et les meilleures pelles en ce moment. » Il a accueilli la concurrence comme une validation du marché, mais a également plaisanté en disant que le rythme d’innovation de Nvidia est “comme un éclair par une nuit sans lune” – toujours une longueur d’avance dans l’obscurité.
• Réaction du marché et des médias : La presse financière a continué de mettre en avant Nvidia comme l’emblème de l’ère de l’IA. The Wall Street Journal a publié un article intitulé « Nvidia devient la première entreprise à 4 000 milliards de dollars au monde », s’émerveillant de voir comment un concepteur de puces de la Silicon Valley avait dépassé en valeur les géants du pétrole et les banques nvidianews.nvidia.com. Forbes et d’autres ont qualifié les résultats de Nvidia de « rapport le plus important de la saison », compte tenu de ses implications pour tout, du cloud aux startups logicielles. Reuters et Bloomberg ont à plusieurs reprises qualifié Nvidia de « plus grand bénéficiaire » du boom de l’IA générative reuters.com et ont noté la « quasi-monopole » de l’entreprise dans les puces IA reuters.com. Il y a aussi un aspect humain – la veste en cuir emblématique de Jensen Huang et ses keynotes énergiques ont fait de lui une sorte de célébrité tech. En août, un mème de Huang en « parrain de l’IA » distribuant des GPU est devenu viral sur le Twitter tech (reflétant le fait qu’obtenir des puces Nvidia H100 est devenu un symbole de statut pour les labos IA !). En même temps, les médias généralistes ont mis en garde contre une dépendance excessive à une seule entreprise. Un éditorial dans The New York Times s’interrogeait : « Si l’IA dévore le monde, Nvidia dévore l’IA. Devons-nous nous inquiéter ? » L’auteur soulignait que de nombreuses applications critiques de l’IA (diagnostic médical, conduite autonome, etc.) dépendent du matériel Nvidia, et qu’une perturbation (par exemple, un problème de chaîne d’approvisionnement ou une hausse soudaine des prix) pourrait avoir des effets en cascade. Il appelait à davantage d’investissements dans des puces IA alternatives et des logiciels open source pour éviter un point de défaillance unique. Les partisans de Nvidia rétorquent que l’entreprise a mérité sa place en fournissant des produits supérieurs et que l’écosystème (Xilinx/AMD, Intel, Graphcore, Google TPUs, etc.) travaille effectivement sur des alternatives – elles ne sont tout simplement pas aussi avancées pour l’instant.
• Citations d’investisseurs : Du côté des investisseurs, une citation révélatrice est venue de Derren Nathan, responsable de la recherche chez Hargreaves Lansdown : « L’histoire de Nvidia est puissante – elle vend les pioches et les pelles de la révolution de l’IA – mais même les ruées vers l’or peuvent être exagérées à court terme. » Cela résume l’ambiance de fin août : un optimisme immense sur le long terme de Nvidia, tempéré par la prudence à court terme sur le trading. Pour de nombreux investisseurs, toute baisse de l’action Nvidia est perçue comme une opportunité d’achat (« acheter la baisse ») car peu d’autres entreprises offrent une exposition à l’infrastructure de l’IA à l’échelle de Nvidia.

En conclusion, les commentaires du marché et des experts en août 2025 sont restés extrêmement positifs quant aux perspectives de Nvidia, avec toutefois les habituelles mises en garde sur la valorisation et l’exubérance excessive. Le consensus est que Nvidia est dans une catégorie à part pour alimenter la révolution de l’IA, et les développements de ce mois-ci – des profits records aux technologies de rupture en passant par des accords stratégiques – n’ont fait que renforcer ce récit.

Sources :

• Perspectives et croissance de Nvidia T2 AF2026 tipranks.com tipranks.com ; commentaires sur les surprises des résultats reuters.com reuters.com.
• Wall Street Journal sur la capitalisation boursière de 4 000 milliards de dollars de Nvidia nvidianews.nvidia.com.
• Reuters sur la réaction des investisseurs et le contexte des Magnificent Seven reuters.com reuters.com.
• Reuters sur la marge et l’impact de la montée en puissance de Blackwell reuters.com reuters.com.
• Citation d’un analyste de Morgan Stanley sur la demande « intacte et de plus en plus forte » tipranks.com.
• Citation de Susannah Streeter sur la demande de puces Nvidia reuters.com ; citation de Jacob Bourne sur le leadership dans le paysage de l’IA reuters.com.
• Reuters sur l’impact du modèle DeepSeek et les inquiétudes des investisseurs reuters.com reuters.com ; Reuters sur la prudence des investisseurs et la volatilité de l’action reuters.com reuters.com.
• Annonces Nvidia à la Gamescom – DLSS 4, titres, citation de Wuebbling blogs.nvidia.com blogs.nvidia.com.
• Communiqué de presse Nvidia sur GeForce NOW avec Blackwell (RTX 5080) – citation de Jensen et spécifications nvidianews.nvidia.com nvidianews.nvidia.com.
• Tom’s Hardware sur les GPU RTX Pro 4000/2000 Blackwell à SIGGRAPH tomshardware.com tomshardware.com.
• Reuters sur l’administration Trump autorisant un accord Blackwell réduit & un partage des revenus de 15% reuters.com reuters.com.
• Citation de Reuters de Saif Khan sur l’achat de puces réduites par la Chine reuters.com.
• Reuters sur la reprise des livraisons de puces H20 par Nvidia et le commentaire « obsolète » de Trump reuters.com reuters.com.
• SDxCentral sur le partenariat Bell Canada & Buzz HPC (déploiement de 5MW au Manitoba, citations) sdxcentral.com sdxcentral.com.
• Blog Nvidia/partenariat NSF – initiative de 152M$ pour des modèles d’IA ouverts, citations de Stone (NSF) et Jensen Huang blogs.nvidia.com blogs.nvidia.com blogs.nvidia.com.
• Blog Nvidia/SIGGRAPH – Bibliothèques d’IA physique, citation de Sanja Fidler blogs.nvidia.com blogs.nvidia.com.
• Communiqué de presse Magna – intégration de Nvidia DRIVE Thor, Blackwell SoC, citation d’un dirigeant de Magna magna.com magna.com.
• Presse Nvidia (GTC 2025) – partenariat avec GM, citation de Jensen sur « l’ère de l’IA physique » nvidianews.nvidia.com nvidianews.nvidia.com.
• Article Reuters (février 2025) – citations sur le ralentissement de la croissance, réaction du marché, commentaire d’évaluation de l’analyste Frank Lee et Derren Nathan reuters.com reuters.com.
• TipRanks/Morgan Stanley – prévisions 45 Mds$, 50 % en glissement annuel, mention de la valeur de 4 000 Mds$ tipranks.com tipranks.com et Blackwell comme prochain moteur de croissance tipranks.com.
• Reuters sur le « principal bénéficiaire du boom de l’IA » et contexte de la valeur boursière reuters.com.
• Economic Times (Inde) – Citations de conversation entre Jensen Huang et Mukesh Ambani, partenariats en Inde economictimes.indiatimes.com economictimes.indiatimes.com.
• Reuters (sept 2023) sur les partenariats Reliance/Tata, citation sur l’écosystème IA et l’accès à Grace Hopper reuters.com reuters.com.
• Yahoo Finance sur les dépenses des hyperscalers & le risque d’exportation vers la Chine tipranks.com.
• TrendForce via Evertiq – Blackwell représentera 80% des livraisons haut de gamme evertiq.com.
• Reuters sur l’impact des restrictions à l’exportation sur le chiffre d’affaires de Nvidia aol.com.
• SDxCentral sur les objectifs “IA souveraine” de Buzz HPC/Bell sdxcentral.com.