Lois sur les drones en Malaisie (2025) : Guide complet des réglementations et permis

La Malaisie a mis en place une réglementation stricte sur les drones par l’intermédiaire de l’Autorité de l’aviation civile de Malaisie (CAAM) afin de garantir la sécurité et la sûreté. Toutes les opérations de drones – que ce soit pour le loisir ou le travail commercial – sont régies par le Règlement de l’aviation civile 2016 (Partie XVI) et les directives associées mot.gov.my. Ce rapport fournit un aperçu détaillé des lois sur les drones en Malaisie, y compris les règles pour les amateurs et les entreprises, les étapes d’obtention de licence et d’enregistrement, les zones d’exclusion aérienne, les sanctions en cas d’infraction, les consignes d’assurance et de sécurité, les récentes mises à jour légales, les considérations pour les touristes, et les autorités concernées.
Réglementation pour l’utilisation récréative vs. commerciale des drones
Tous les vols de drones en Malaisie nécessitent une autorisation. La CAAM a clairement indiqué que « pas de permis, pas de vol » s’applique à tous – même les vols récréatifs à faible risque doivent obtenir une approbation avant le décollage drkokogyi9.wordpress.com. En d’autres termes, que vous pilotiez un drone pour le plaisir ou à des fins professionnelles, vous devez respecter la réglementation malaisienne sur les drones et obtenir les permis appropriés.
- Drones récréatifs : Les amateurs sont soumis aux mêmes restrictions d’espace aérien et de sécurité que tout autre opérateur. Historiquement, les petits drones utilisés dans des zones dégagées étaient souvent tolérés sans permis, mais depuis début 2025, la CAAM exige désormais un permis pour chaque vol, quel qu’en soit le but drkokogyi9.wordpress.com says.com. Les utilisateurs récréatifs doivent maintenir des opérations à faible risque – par exemple, en restant dans le champ visuel (VLOS), sous 120 m d’altitude, et loin des personnes ou des aéroports – et obtenir un permis standard « Autorisation de Vol » (ATF) auprès de la CAAM avant de voler.
- Drones commerciaux (travail aérien) : Utiliser un drone à des fins commerciales, professionnelles ou de « travail aérien » (comme filmer des événements, faire de la cartographie, des inspections, de la pulvérisation agricole, etc.) nécessite explicitement une autorisation de la CAAM selon la loi malaisienne caam.gov.my. Les opérateurs commerciaux doivent généralement demander un permis ATF pour chaque opération, tout comme les pilotes de loisir. De plus, certaines opérations complexes relèvent de catégories spécialisées nécessitant une certification supplémentaire – par exemple, les missions de pulvérisation agricole requièrent un Unmanned Aerial Work Certificate (UAWC), et les activités à haut risque comme les vols hors vue (BVLOS) ou les livraisons par drone nécessitent une Special UAS Project Approval caam.gov.my caam.gov.my. Concrètement, toute utilisation de drone au-delà du simple loisir (par exemple pour filmer, cartographier ou tout service) est réglementée et une autorisation doit être obtenue à l’avance.
Il convient de noter que la réglementation malaisienne classe les drones par poids : « petits » drones jusqu’à 20 kg et gros drones de plus de 20 kg. Tous les drones de plus de 20 kg (sans carburant) sont interdits d’utilisation sauf autorisation spéciale de la CAAM caam.gov.my. La plupart des drones grand public et professionnels pèsent moins de 20 kg, mais nécessitent tout de même un permis par vol. En résumé, les pilotes de loisir comme les opérateurs commerciaux doivent suivre les mêmes règles de base – rester dans les paramètres de vol approuvés et toujours obtenir l’autorisation de la CAAM avant de voler.
Exigences en matière de licence et d’enregistrement
Faire voler un drone en Malaisie implique à la fois d’enregistrer le drone et d’obtenir un permis, et certains usages peuvent nécessiter une certification de pilote :
- Enregistrement de drone & Permis ATF : Avant de voler en Malaisie, vous devez enregistrer votre drone et demander un permis d’Autorisation de Vol (ATF) auprès de la CAAM southeastasiabackpacker.com. Cette démarche doit être effectuée au moins 14 jours avant le vol prévu. Les demandeurs doivent remplir les formulaires requis (disponibles auprès de la CAAM) avec les informations sur le pilote, les spécifications du drone (y compris l’approbation de l’équipement SIRIM, si applicable) et le vol prévu, puis envoyer la demande par e-mail à l’unité UAS de la CAAM caam.gov.my drkokogyi9.wordpress.com. Chaque permis ATF est généralement valable pour une activité ou une période spécifique, ce qui signifie que vous avez besoin d’un permis pour chaque opération de drone distincte drkokogyi9.wordpress.com.
- Frais et catégories de poids : Il y a des frais pour obtenir le permis de drone, en fonction du poids du drone. Les drones de moins de 20 kg sont actuellement soumis à un frais de RM250 par permis drkokogyi9.wordpress.com. Pour les drones de plus de 20 kg, le tarif est plus élevé (environ RM1,000) southeastasiabackpacker.com. Ces frais font partie du processus de demande et servent à couvrir le coût administratif de la supervision de la sécurité. (Remarque : D’importants changements réglementaires sont en cours – d’ici fin 2025, la CAAM prévoit de passer à un nouveau système de tarification facturant aussi peu que RM1,50 par 30 minutes de vol dans les catégories ouvertes, remplaçant le tarif fixe de RM250 therakyatpost.com therakyatpost.com. Cette tarification basée sur l’utilisation vise à rendre la conformité plus abordable pour les utilisateurs fréquents. Plus d’informations sur ces mises à jour plus loin.)
- Licence de pilote à distance (RCoC-B) : Bien que les utilisateurs récréatifs ne soient pas tenus de posséder une licence de pilote formelle, ceux qui pilotent des drones à des fins commerciales ou pour des opérations avancées sont fortement encouragés à obtenir un Certificat de compétence de pilote à distance – Basique (RCoC-B). Le RCoC-B est essentiellement une licence de pilote de drone approuvée par la CAAM, démontrant que le pilote a suivi une formation en droit aérien, sécurité, opérations, et a réussi une évaluation hiilsedrone.com. En fait, la CAAM exige un RCoC-B pour de nombreuses activités commerciales de drones, et c’est un prérequis si vous prévoyez d’offrir des services de drones de manière professionnelle hiilsedrone.com. La formation pour ce certificat est proposée par des organismes de formation agréés par la CAAM (Remote Pilot Training Organisations, RPTOs) et implique généralement un cours de 5 à 8 jours ainsi que des évaluations pratiques hiilsedrone.com hiilsedrone.com. Bien que non obligatoire pour les amateurs occasionnels, le RCoC-B ou une preuve de compétence similaire peut être nécessaire lors de la demande de certains permis ou si vous opérez dans la catégorie de risque « spécifique ». Cela fait partie des efforts de la Malaisie pour garantir que les pilotes de drones sont qualifiés pour manipuler leur équipement en toute sécurité.
- Marquage des drones et exigences SIRIM : Chaque drone importé en Malaisie doit répondre à des normes techniques. Le Standards and Industrial Research Institute of Malaysia (SIRIM) réglemente le matériel des drones pour la sécurité et la conformité électromagnétique caam.gov.my. Si vous achetez un drone localement, il est probablement approuvé par le SIRIM. Les drones étrangers ou fabriqués sur mesure doivent également être conformes aux fréquences radio approuvées (2,4 GHz, 5,8 GHz, etc.) fixées par la Malaysian Communications and Multimedia Commission (MCMC) caam.gov.my. Lors de l’enregistrement de votre drone, il se peut que vous deviez fournir ses spécifications ; le formulaire de la CAAM demande le certificat SIRIM ou une preuve de conformité caam.gov.my. De plus, bien qu’il ne s’agisse pas d’une « licence » formelle, une fois que votre drone est approuvé et autorisé, vous devez emporter une copie de votre permis CAAM et de tout document d’enregistrement lors de vos vols comme preuve de légalité.
Zones d’exclusion aérienne et espaces aériens restreints
La Malaisie impose des zones d’exclusion aérienne strictes et des restrictions d’espace aérien pour les drones afin d’éviter les conflits avec les aéronefs pilotés et de protéger les zones sensibles. Selon le Règlement 140 du CAR 2016, il est illégal de faire voler un drone dans certains espaces aériens ou emplacements sans l’autorisation explicite de la CAAM caam.gov.my. Les principales zones restreintes incluent :
- À proximité des aéroports et des zones d’aérodrome : Les drones doivent rester bien éloignés des aéroports, aérodromes et héliports. Plus précisément, aucune opération de drone n’est autorisée dans la « zone de trafic d’aérodrome » d’un aéroport caam.gov.my. Cela signifie en gros qu’il faut rester à au moins 4–5 km (plus de 3 miles) de tout aéroport comme règle générale ts2.tech. Voler à proximité des pistes ou des trajectoires de vol est strictement interdit sans autorisation spéciale. Les autorités prennent très au sérieux les infractions près des aéroports en raison du risque pour les avions de passagers.
- Classes d’espace aérien contrôlé : Par défaut, les drones ne sont pas autorisés dans les espaces aériens de classe A, B ou C (ces espaces sont utilisés par les avions commerciaux et militaires) sans l’autorisation de la CAAM caam.gov.my. À noter que même l’espace aérien de classe G (non contrôlé) est interdit aux drones sauf si vous avez un permis caam.gov.my. Cela signifie en pratique que tout espace aérien en Malaisie nécessite une approbation, puisque la classe G couvre l’espace aérien général où les drones de loisir pourraient voler. L’objectif est de s’assurer que les pilotes de drones coordonnent toujours avec la CAAM, quel que soit l’endroit.
- Centres urbains et sites sensibles : Les drones ne peuvent pas être pilotés au-dessus des zones densément peuplées ou des zones sensibles sans autorisation. Par exemple, le centre-ville de Kuala Lumpur (KL) est soumis à des restrictions de survol, en particulier autour des principaux monuments comme les tours Petronas et les complexes gouvernementaux ts2.tech. Les palais royaux, les installations militaires et les infrastructures stratégiques sont également généralement désignés comme zones d’exclusion aérienne ts2.tech. De plus, le survol de toute « zone désignée » – c’est-à-dire les zones urbaines résidentielles, commerciales ou récréatives – est restreint pour les drones équipés de caméras (afin de protéger la vie privée et la sécurité) caam.gov.my. Les réglementations de la CAAM interdisent le vol au-dessus de tout rassemblement en plein air de ≥1 000 personnes également caam.gov.my, donc vous ne pouvez pas faire voler un drone au-dessus de foules de concerts, d’événements sportifs, de défilés, etc.
- Parcs nationaux et zones naturelles : Les parcs nationaux de Malaisie (par exemple Taman Negara, les parcs du Sabah) ont souvent leurs propres règles exigeant un permis pour faire voler un drone à l’intérieur des limites du parc southeastasiabackpacker.com southeastasiabackpacker.com. Si vous prévoyez de filmer la faune ou les paysages dans un parc, vous devez obtenir un permis de l’autorité du parc en plus du permis de la CAAM. De nombreux parcs restreignent l’utilisation des drones pour éviter de déranger la faune ou les autres visiteurs. Vérifiez toujours les règles locales – certains parcs imposent des frais (par exemple, les permis de drone récréatif peuvent coûter de 100 à 500 RM au bureau du parc, et bien plus pour le tournage commercial) southeastasiabackpacker.com.
- Limites générales de distance : Même en dehors des zones d’exclusion aérienne mentionnées ci-dessus, les pilotes de drones doivent respecter des distances de sécurité. Ne volez pas à moins de 50 m de toute personne, véhicule, bâtiment ou structure qui n’est pas sous votre contrôle caam.gov.my. Lors du décollage et de l’atterrissage, une distance minimale de 30 m est requise caam.gov.my. En résumé, gardez une large distance avec les passants et les biens pour éviter les accidents ou les atteintes à la vie privée. De plus, ne lancez jamais un drone depuis un véhicule ou un aéronef en mouvement – cela n’est pas autorisé southeastasiabackpacker.com.
En résumé, les règles de l’espace aérien malaisien pour les drones sont assez restrictives : évitez les aéroports, tenez-vous à l’écart des zones peuplées ou sensibles, et ne volez que dans les lieux et altitudes que la CAAM a autorisés dans votre permis. La CAAM peut accorder des exceptions pour des cas particuliers (par exemple, des tournages professionnels en ville ou des drones de recherche), mais ceux-ci sont traités via la procédure détaillée de demande de permis. Planifiez toujours soigneusement le lieu de votre vol et consultez la CAAM en cas de doute. Voler dans une zone interdite sans autorisation peut entraîner une action immédiate des autorités – celles-ci sont particulièrement vigilantes autour des aéroports et des sites à haute sécurité.
Sanctions et application en cas d’infractions
La Malaisie prévoit des sanctions sévères en cas de violation des lois sur les drones, ce qui reflète le sérieux avec lequel le gouvernement considère la sécurité et la sûreté de l’espace aérien. Si vous faites voler un drone sans le permis requis ou enfreignez les règles d’exploitation, vous risquez de lourdes amendes, une peine de prison, ou les deux :
- Vol sans permis / Drone non enregistré : Faire voler un drone en public sans l’approbation de la CAAM constitue une infraction. Les personnes prises en train de voler sans permis peuvent être condamnées à une amende allant jusqu’à RM50,000 et/ou à une peine de prison pouvant aller jusqu’à 3 ans selon les lois sur l’aviation civile says.com. Pour les entités juridiques (par exemple, une entreprise qui déploie illégalement un drone), les amendes peuvent atteindre RM100,000 says.com. Ces sanctions s’appliquent à diverses infractions telles que le défaut d’enregistrement du drone, l’absence d’obtention du permis de vol ATF, ou la réalisation de travaux aériens non approuvés. Les autorités ont explicitement averti que « effectuer des opérations sans les permis nécessaires entraînera des sanctions » conformément à la réglementation drkokogyi9.wordpress.com.
- Vol dangereux et autres infractions : Même avec un permis, si un pilote de drone enfreint les conditions de sécurité – par exemple, en volant de manière imprudente, en entrant dans des zones restreintes, en mettant autrui en danger, ou en larguant des objets depuis le drone – des mesures d’application peuvent être prises. Des infractions spécifiques (comme voler au-dessus d’une foule ou près d’un aéroport) peuvent être poursuivies en vertu de dispositions particulières de la loi. Les sanctions peuvent varier, mais à titre indicatif, la plage des sanctions va jusqu’à une amende de 50 000 RM/3 ans d’emprisonnement pour les infractions graves says.com. Dans les cas moins graves ou pour une première infraction, les autorités peuvent émettre des avertissements ou de petites amendes, mais les maximums légaux sont élevés, ce qui indique une tolérance zéro pour les comportements dangereux avec les drones.
- Mesures d’application : L’application des lois sur les drones en Malaisie implique plusieurs agences. Les agents d’application de la CAAM et la police peuvent enquêter et agir contre les vols illégaux de drones. Les drones peuvent être confisqués s’ils sont pilotés sans autorisation, et les opérateurs peuvent être poursuivis en justice. Ces dernières années, la CAAM a renforcé l’application – par exemple, après des incidents de drones indisciplinés près des aéroports, elle a annoncé des répressions contre les vols non autorisés ts2.tech. En 2024, la CAAM a identifié de nombreuses sessions de formation et tournages commerciaux réalisés sans permis et a depuis renforcé la surveillance drkokogyi9.wordpress.com. Le public est également encouragé à signaler les activités illicites de drones. Jusqu’à présent, l’approche de la Malaisie a été d’éduquer d’abord – la CAAM offre des conseils et même un accompagnement dans le processus de demande de permis drkokogyi9.wordpress.com – mais si un opérateur ignore ouvertement les règles, des poursuites judiciaires sont envisagées.
- Vie privée et autres lois : En dehors des réglementations aériennes, les utilisateurs de drones peuvent enfreindre des lois sur la vie privée, la sécurité ou d’autres lois. Par exemple, utiliser un drone pour espionner quelqu’un ou filmer dans une zone restreinte peut entraîner des poursuites en vertu des lois malaisiennes sur la surveillance/la vie privée ou même des lois sur la sécurité nationale. Les agences d’application comme le Chief Government Security Office (CGSO) et la police royale malaisienne surveillent la présence de drones dans les zones gouvernementales ou militaires interdites caam.gov.my. En résumé, le non-respect peut avoir de graves conséquences – lourdes amendes, casier judiciaire ou prison – il est donc impératif de piloter de manière responsable et dans le respect de la loi.
Les sanctions strictes en Malaisie soulignent la nécessité de toujours obtenir les permis appropriés et de respecter les règles. Des avertissements et exemples médiatisés ont été donnés pour dissuader les contrevenants potentiels. En respectant la réglementation de la CAAM, vous évitez non seulement des ennuis juridiques mais contribuez aussi à un espace aérien plus sûr pour tous.
Exigences en matière d’assurance et consignes de sécuritéAssurance : Fait surprenant, il n’existe actuellement aucune obligation légale de souscrire une assurance pour les vols de drones récréatifs en Malaisie southeastasiabackpacker.com. Les pilotes amateurs ne sont pas tenus par la loi de souscrire une assurance responsabilité civile ou une assurance casco. Cependant, cela est fortement recommandé – des accidents peuvent survenir, et vous pourriez être tenu responsable de tout dommage corporel ou matériel causé par votre drone. Pour les opérations commerciales de drones, bien que cela ne soit pas explicitement exigé par la réglementation, disposer d’une assurance adéquate est en pratique la norme du secteur. De nombreux clients commerciaux ou organisateurs d’événements exigeront une preuve d’assurance avant d’autoriser les opérations de drones. De plus, si vous pilotez un drone lourd ou effectuez une activité à risque élevé, la CAAM peut demander un plan d’assurance dans le cadre des conditions du permis (pour garantir que tout dommage à un tiers puisse être couvert). En résumé, aucune loi ne vous oblige à assurer votre drone, mais il est judicieux de le faire. L’assurance responsabilité civile vous protège en cas de blessure à autrui ou de dommages causés par votre drone, et l’assurance casco peut couvrir les pertes de votre propre drone. Plusieurs assureurs (locaux et internationaux) proposent une couverture drone en Malaisie, et les polices peuvent être souscrites pour des projets spécifiques à court terme ou annuellement pour les opérateurs fréquents southeastasiabackpacker.com. Étant donné le coût relativement faible de l’assurance comparé aux amendes potentielles de 50 000 RM ou aux poursuites judiciaires, il s’agit d’un filet de sécurité avisé.Consignes de sécurité : Les règles relatives aux drones en Malaisie comprennent un ensemble de consignes de sécurité opérationnelle auxquelles tous les pilotes doivent se conformer. Celles-ci garantissent que vous volez de manière à minimiser les risques pour autrui et pour les aéronefs habités. Les principales règles de sécurité incluent :Altitude maximale = 120 mètres (400 pieds) : Vous ne devez pas faire voler votre drone à plus de 120 m au-dessus du niveau du sol southeastasiabackpacker.com. Ce plafond d’altitude est standard pour maintenir les drones bien en dessous des niveaux de croisière des aéronefs habités. Voler au-dessus de 400 pieds nécessite une autorisation spéciale de la CAAM, généralement accordée uniquement dans des conditions contrôlées ou des zones isolées.Vol à vue : Gardez toujours votre drone dans le champ de vision direct du pilote (ou d’un observateur) en tout temps caam.gov.my. L’utilisation de jumelles ou uniquement de caméras à vue à la première personne (FPV) ne remplace pas la vision directe – vous devez pouvoir voir le drone à l’œil nu. Le vol au-delà de la ligne de vue (BVLOS) n’est pas autorisé sauf si vous disposez d’une autorisation spécifique d’opération BVLOS de la CAAM caam.gov.my.Mises à jour légales récentes, amendements et changements proposés
Le paysage réglementaire des drones en Malaisie évolue activement. Au cours des dernières années (2023–2025), les autorités ont introduit un renforcement des contrôles et travaillent également à réformer les lois pour suivre l’évolution technologique :
- 2023/24 – Initiatives de renforcement des contrôles : En 2024, constatant une augmentation des activités de drones non autorisées, la CAAM a publié des directives de sécurité et des avertissements au public. Dès début 2025, le PDG de la CAAM, le capitaine Norazman Mahmud, a réaffirmé que toute opération de drone – même les vols récréatifs à basse altitude – doit disposer d’un permis, et voler sans permis entraînera des sanctions drkokogyi9.wordpress.com drkokogyi9.wordpress.com. Cette clarification est intervenue après des cas où des personnes utilisaient des drones pour des mariages, des vidéos d’entreprise ou des sessions de formation en pensant que c’était autorisé sous 400 ft – la CAAM a désormais clairement indiqué que il n’existe aucune exception d’altitude ou de “loisir” drkokogyi9.wordpress.com says.com. Dans le cadre de ce renforcement, la CAAM a également rappelé aux opérateurs que les demandes de permis doivent être soumises 14 jours à l’avance, et elle a proposé un accompagnement pour garantir la conformité drkokogyi9.wordpress.com. Nous avons essentiellement assisté à une transition d’une application relativement laxiste pour les drones de loisir à un environnement où tous les vols de drones sont suivis et réglementés.
- Nouvelles réglementations complètes sur les drones (à venir au 4e trimestre 2025) : Reconnaissant que les règles actuelles (basées sur la réglementation de 2016 et une circulaire de 2008) doivent être modernisées, la Malaisie s’apprête à mettre en place un cadre réglementaire UAS mis à jour d’ici la fin 2025 unmannedairspace.info. La CAAM travaille avec les parties prenantes de l’industrie sur un nouveau règlement de l’aviation civile spécifiquement pour les aéronefs sans pilote, visant à s’aligner sur les meilleures pratiques internationales et à intégrer les avancées telles que la livraison par drone, la mobilité aérienne urbaine et l’utilisation commerciale généralisée unmannedairspace.info. Le futur cadre devrait fournir des directives plus claires pour l’utilisation récréative et commerciale, en classant les opérations selon les niveaux de risque (similaire aux modèles utilisés aux États-Unis/UE) et en simplifiant le processus d’approbation freemalaysiatoday.com. La CAAM a indiqué que ce nouveau règlement garantira la sécurité tout en encourageant l’innovation et la croissance du secteur des drones unmannedairspace.info.
- Système de gestion du trafic des UAS (UTM) et permis en ligne : Parallèlement à la refonte réglementaire, la Malaisie met en place un Système de gestion du trafic des UAS (UAS-TMS) d’ici la fin 2025 pour numériser et accélérer la délivrance des permis de drones unmannedairspace.info therakyatpost.com. Il s’agit d’un changement majeur par rapport à l’ancien processus par e-mail et papier. Le système UTM permettra aux opérateurs de drones de s’enregistrer, de soumettre des plans de vol et d’obtenir des autorisations via une plateforme en ligne ou une application. L’objectif est de réduire les délais d’approbation de plusieurs semaines à quelques heures seulement therakyatpost.com therakyatpost.com. En d’autres termes, au lieu de faire une demande deux semaines à l’avance par e-mail, un pilote de loisir pourrait demander l’accès à l’espace aérien via une application et obtenir une autorisation rapidement (surtout dans les zones de vol désignées). Ce système aidera également les autorités à surveiller les vols de drones en temps réel et à faire respecter les zones d’exclusion aérienne de manière numérique. C’est une approche similaire à celle adoptée par des pays comme Singapour, permettant à la Malaisie d’entrer dans une ère de surveillance plus technologique therakyatpost.com.
- Nouvelle structure tarifaire (modèle de recouvrement des coûts) : Un changement important est l’introduction d’un modèle de tarification « payez en fonction de votre vol ». La CAAM a annoncé un plan visant à remplacer les frais de permis forfaitaires par des frais basés sur l’utilisation : par exemple, 1,50 RM par tranche de 30 minutes de vol dans l’espace aérien de catégorie ouverte therakyatpost.com. Il s’agit d’une réduction spectaculaire par rapport aux 250 RM actuels par vol, et cette mesure vise à encourager la conformité en rendant les permis abordables pour les utilisateurs fréquents et les petites entreprises therakyatpost.com therakyatpost.com. La nouvelle structure tarifaire (faisant partie de la circulaire consultative 02/2024 de la CAAM) introduira environ 22 nouveaux éléments tarifaires, couvrant divers services et catégories de drones therakyatpost.com therakyatpost.com. Essentiellement, la Malaisie adopte une approche de recouvrement des coûts où vous payez un petit montant proportionnel à l’utilisation de l’espace aérien par votre drone, plutôt qu’un lourd paiement initial à chaque fois. Ce changement est largement salué par la communauté des drones – les experts prédisent qu’il pourrait augmenter considérablement les opérations de drones légales car la conformité sera plus réalisable et moins coûteuse therakyatpost.com. La mise en œuvre progressive de ces frais s’étalera de 2025 à 2033, garantissant une transition stable.
- Alignement avec les normes mondiales : Les lois à venir devraient clarifier des points tels que la catégorie 250 g (micro-drones), les exigences de compétence des pilotes pour différentes classes de drones, et peut-être introduire le concept de « catégories Ouverte, Spécifique et Certifiée » pour les opérations de drones (en s’inspirant de la terminologie de l’Agence européenne de la sécurité aérienne). La collaboration de la CAAM avec d’autres agences (police, SIRIM, MCMC, gouvernements d’État) dans le nouveau cadre unmannedairspace.info suggère que nous verrons un processus plus unifié où, par exemple, une seule demande pourrait couvrir toutes les autorisations nécessaires (permis de vol CAAM, allocation de fréquence MCMC si besoin, autorisation de cartographie JUPEM, etc.). Tous ces efforts indiquent que la Malaisie se prépare à soutenir une industrie du drone en plein essor – de l’agriculture aux drones de livraison – en mettant en place des réglementations modernes qui équilibrent sécurité et innovation.
- Législation au Parlement : En ce qui concerne la législation formelle, toute modification de la Loi sur l’aviation civile ou la création de nouvelles lois spécifiques aux drones passerait par le Parlement. Des discussions ont eu lieu ces dernières années sur une loi dédiée aux drones ou des amendements pour renforcer l’application (par exemple, pour traiter les questions de confidentialité ou de sécurité). En 2025, le cadre juridique principal reste le Règlement sur l’aviation civile, mais d’autres amendements pourraient être proposés à mesure que le nouveau paquet réglementaire de la CAAM sera finalisé. Les opérateurs de drones doivent surveiller les annonces de la CAAM et du ministère des Transports pour savoir quand les nouvelles règles entreront officiellement en vigueur (attendues fin 2025).
En résumé, les changements récents ont renforcé les règles existantes (les permis sont désormais strictement obligatoires pour tous les vols) tandis que les changements à venir promettent un système plus rationalisé et convivial pour les opérateurs. Les lois sur les drones en Malaisie évoluent vers des directives plus claires, une délivrance de permis numérique et des frais réduits – une direction positive pour les passionnés et les entreprises, à condition de continuer à privilégier la sécurité et la conformité.
Directives pour les touristes et les opérateurs de drones étrangers
Si vous êtes un touriste ou un opérateur de drone étranger prévoyant de faire voler un drone en Malaisie, vous devez respecter les mêmes réglementations que les citoyens malaisiens – avec quelques considérations supplémentaires :
- Demandez un permis CAAM à l’avance : N’imaginez pas pouvoir apporter un drone et le faire voler dès votre arrivée. Vous devez commencer la demande d’Autorisation de vol CAAM bien avant votre voyage. Le délai standard de traitement est de 14 jours ouvrables drkokogyi9.wordpress.com. En tant qu’étranger, vous pouvez toujours faire une demande directement auprès de la CAAM par e-mail (il n’y a pas d’exigence de résidence pour obtenir un permis). Assurez-vous que votre demande précise clairement votre objectif (par exemple, photographie de vacances personnelle, etc.) et les lieux. Il peut être utile d’avoir un contact ou une adresse locale, mais ce n’est pas strictement obligatoire. De nombreux touristes ont obtenu leur permis avec succès en correspondant avec la CAAM avant leur visite.
- Douanes et importation de drones : Les drones de loisir avec caméra sont généralement autorisés par la douane malaisienne pour un usage personnel. Aucun permis d’importation spécial n’est requis pour un drone personnel. Cependant, si vous apportez du matériel haut de gamme ou plusieurs drones, soyez prêt à expliquer qu’il s’agit d’un usage personnel ou à fournir des documents si c’est pour un projet professionnel. Il est conseillé d’avoir sur vous le reçu d’achat et les spécifications de votre drone. La Malaisie autorise les fréquences de contrôle courantes (2,4 GHz, 5,8 GHz), donc les drones du commerce comme DJI, Autel, etc., sont acceptés. Si votre drone utilise des fréquences radio inhabituelles ou des émetteurs puissants, vous pourriez avoir besoin d’une autorisation de la MCMC, mais cela reste rare pour les modèles grand public caam.gov.my.
- Vol dans les zones touristiques : De nombreux sites touristiques populaires (monuments historiques, îles, centres-villes) sont soumis à des restrictions. Par exemple, les drones sont interdits autour des monuments du centre de Kuala Lumpur sans autorisation spéciale ts2.tech. Si votre itinéraire inclut des parcs nationaux ou des réserves naturelles, sachez que des permis supplémentaires sont nécessaires auprès des autorités du parc southeastasiabackpacker.com. Par exemple, pour voler dans les parcs du Sabah (comme le parc Kinabalu) ou du Sarawak, vous devez obtenir l’autorisation des autorités locales (Sabah Parks Board, Sarawak Forestry ou le Bureau du Premier ministre du Sarawak) caam.gov.my. Renseignez-vous toujours sur les règles spécifiques de chaque site touristique – certains lieux comme les temples, mosquées ou musées peuvent interdire totalement les drones pour des raisons culturelles ou de respect de la vie privée.
- Respecter les sensibilités locales : La Malaisie est très diversifiée culturellement, et tout le monde n’est pas à l’aise avec des drones qui bourdonnent au-dessus de leur tête. Lorsque vous volez dans des villages ou des zones habitées (si vous avez l’autorisation), il est poli de demander l’accord informel des personnes présentes. Pour les stations balnéaires ou les propriétés privées, demandez à la direction si le vol de drone est autorisé – certains établissements ont des horaires ou des zones spécifiques pour les drones, tandis que d’autres les interdisent afin de préserver la vie privée des clients. Être un opérateur respectueux vous évitera non seulement des plaintes, mais enrichira aussi votre expérience de voyage grâce à des interactions positives.
- Tournages commerciaux étrangers : Si vous êtes un cinéaste étranger ou un pilote de drone commercial venant pour un projet, il est recommandé de collaborer avec un opérateur de drone local agréé ou au moins d’en consulter un. Il pourra vous aider à gérer la paperasse (y compris le permis CAAM, les éventuels permis de tournage/photographie de la FINAS – la National Film Development Corporation – si c’est un tournage professionnel, etc.). La Malaisie ne reconnaît pas automatiquement les licences de drone étrangères, donc votre licence FAA Part 107 ou européenne, par exemple, ne remplace pas l’approbation locale. Travailler avec un RPTO local ou une entreprise de drones peut aussi fournir le pilote certifié RCoC-B requis pour la conformité légale. En résumé, les entreprises étrangères sont soumises aux mêmes exigences que les entreprises locales en matière de permis et de pilotes certifiés.
- Des sanctions s’appliquent aussi aux touristes : Ce n’est pas parce que vous êtes visiteur que l’application de la loi est plus souple – en réalité, les autorités malaisiennes n’ont pas hésité à détenir ou sanctionner des touristes pour usage illégal de drone par le passé (comme cela s’est produit dans des pays voisins tels que Singapour). Si vous enfreignez les règles sur les drones en tant qu’étranger, vous risquez une amende, la confiscation de votre drone, voire l’arrestation ou l’expulsion dans les cas graves. Faites toujours voler votre drone dans le respect de la loi, afin que votre voyage ne prenne pas une tournure désagréable.
En résumé, les touristes doivent planifier soigneusement leurs activités de drone : obtenez les autorisations de la CAAM à l’avance, gardez vos documents de permis sur vous lors des vols, et respectez toutes les zones d’exclusion aérienne et réglementations locales habituelles. Avec les autorisations appropriées, vous pourrez capturer les magnifiques paysages de la Malaisie avec votre drone – faites-le simplement de manière responsable et respectueuse. En cas de doute, contactez la CAAM ou des clubs locaux de drones pour obtenir des conseils ; les Malaisiens sont accueillants et beaucoup sont passionnés de drones, ils vous aideront donc à voler dans les règles.
Autorités responsables de la réglementation et de l’application des règles sur les drones
Plusieurs autorités en Malaisie participent à la régulation et à la supervision de l’utilisation des drones, avec la CAAM en chef de file :
- Autorité de l’aviation civile de Malaisie (CAAM) : Il s’agit du principal organisme de régulation pour toutes les activités aériennes, y compris les drones. La CAAM établit les règles (via les règlements et directives de l’aviation civile), traite les demandes de vol de drone et délivre des permis comme l’Authorisation To Fly (ATF) drkokogyi9.wordpress.com. Elle travaille également à l’amélioration de la politique sur les drones et met en place le futur système de gestion du trafic UAS unmannedairspace.info therakyatpost.com. La CAAM est l’agence avec laquelle vous interagirez pour toute question de licence, d’approbation ou de légalité concernant les drones. En matière d’application, les inspecteurs de la CAAM peuvent enquêter sur les incidents et coordonner avec la police pour agir contre les contrevenants. En résumé, la CAAM est l’autorité centrale qui veille à ce que les drones soient utilisés en toute sécurité et légalité en Malaisie.
- Ministère des Transports (MOT) : La CAAM opère sous la tutelle du Ministère des Transports. Le MOT assure une supervision de haut niveau et peut proposer des modifications législatives. Vous n’aurez pas affaire directement au MOT pour les permis, mais il est bon de savoir que la politique sur les drones relève de la planification nationale des transports, et que le MOT fait souvent des annonces officielles sur les nouvelles réglementations ou initiatives. Le ministre des Transports peut également présenter des stratégies pour les drones (par exemple, promouvoir la Malaisie comme pôle de l’industrie du drone d’ici 2030, etc., ce qui s’aligne avec les évolutions réglementaires therakyatpost.com).
- Institut de Recherche Industrielle et de Normalisation de Malaisie (SIRIM) : Le rôle de SIRIM est de s’assurer que les drones (étant des dispositifs électroniques/émetteurs radio) respectent les normes techniques. Ils réglementent l’importation et la vente de drones pour garantir, par exemple, que la radio du drone n’interfère pas avec d’autres équipements caam.gov.my. Concrètement, si vous achetez un drone en Malaisie, il est probablement approuvé par SIRIM. Si vous importez un modèle unique, vous pourriez avoir besoin d’une autorisation SIRIM. La certification SIRIM est également liée à l’enregistrement du drone, car la CAAM demande une preuve que votre drone répond aux normes de sécurité caam.gov.my. Considérez SIRIM comme l’agence qui veille à la qualité technique et à la conformité du matériel du drone.
- Commission Malaisienne des Communications et du Multimédia (MCMC) : La MCMC supervise l’aspect spectre et communications des drones. Les drones utilisent généralement certaines bandes de fréquences pour le contrôle et la transmission vidéo. La MCMC a désigné 433 MHz, 2,4 GHz et 5,8 GHz comme bandes autorisées pour les opérations de drones en Malaisie caam.gov.my. Si un drone utilise une fréquence différente ou un émetteur de forte puissance (peu courant pour les drones ordinaires), l’opérateur devra obtenir une Affectation d’Appareil (licence de fréquence spéciale) auprès de la MCMC caam.gov.my. En général, les amateurs n’ont pas besoin d’interagir directement avec la MCMC s’ils utilisent du matériel standard, mais cette agence intervient pour éviter les problèmes d’interférences radio.
- Département de la Topographie et de la Cartographie (JUPEM) : Le JUPEM devient important si votre drone effectue une quelconque cartographie, levé ou photographie aérienne pouvant avoir des implications cartographiques. Ils s’occupent de la collecte de données géospatiales. Avant de faire voler un drone pour la cartographie aérienne ou le levé de terrain, vous devez obtenir une autorisation/permis du JUPEM caam.gov.my. Ils coordonnent avec les agences de sécurité car l’imagerie aérienne haute résolution peut soulever des préoccupations de sécurité (par exemple, cartographier près de bases militaires ou d’installations stratégiques est sensible). Même les chercheurs ou amateurs réalisant une cartographie topographique détaillée doivent être conscients de cette exigence. L’implication du JUPEM garantit que les données acquises par drone ne sont pas mal utilisées et sont conformes aux directives nationales de sécurité.
- Bureau principal de la sécurité gouvernementale (CGSO) : Le CGSO est responsable de la protection des « Kawasan Larangan » et « Kawasan Tempat Larangan », ce qui signifie des zones désignées comme interdites ou restreintes, ainsi que des « Sasaran Penting » (biens critiques) caam.gov.my. Cela couvre essentiellement les installations gouvernementales sécurisées, certaines frontières, etc. Le CGSO dispose de règlements interdisant les appareils aériens non autorisés au-dessus de ces zones. Si votre drone risque de s’approcher d’une zone de sécurité gouvernementale, les règles du CGSO s’appliquent. Ils travaillent avec le JUPEM et la police pour gérer les approbations ou les refus dans de tels cas. Pour la plupart des utilisateurs, cela signifie n’envisagez même pas de voler près de lieux comme les bâtiments administratifs gouvernementaux, les camps militaires, les palais royaux ou les infrastructures critiques sans une autorisation de très haut niveau.
- Autorités des États (Sabah & Sarawak) : Les États de Bornéo en Malaisie ont des niveaux d’autorisation supplémentaires. À Sabah, le Département des terres et de l’arpentage de l’État (Wisma Tanah dan Ukur Sabah) exige une approbation supplémentaire pour les opérations de drones dans l’État caam.gov.my. De même, à Sarawak, le Bureau du Premier ministre a son propre processus d’autorisation des drones caam.gov.my. Cela s’explique par le fait que les questions de terres et d’espace aérien disposent de certaines dispositions autonomes dans ces États. Concrètement, si vous faites une demande auprès de la CAAM pour voler à Sabah ou Sarawak, la CAAM vous demandera également d’obtenir l’accord de l’État. Souvent, la CAAM coordonne une réunion conjointe (JAKUAS – Joint Agencies for UAS) pour simplifier cela caam.gov.my, mais soyez conscient de la double exigence. Les touristes ou opérateurs ne doivent pas ignorer les permis d’État lors de la planification de vols en Malaisie orientale.
- Police royale malaisienne (RMP) et autres organismes d’application de la loi : La police joue un rôle dans l’application des lois sur les drones sur le terrain. Si quelqu’un signale un drone volant dangereusement ou dans une zone restreinte, la police locale peut intervenir. Elle a le pouvoir d’arrêter les vols, de saisir les drones et d’inculper les opérateurs en vertu de la Loi sur l’aviation civile ou d’autres lois. La police est particulièrement active si des drones sont repérés près de scènes de crime, d’événements VIP ou de lieux comme les aéroports. La police malaisienne a travaillé avec la CAAM pour former ses agents aux règles sur les drones, donc ne soyez pas surpris si une patrouille de police vous interroge pendant que vous volez (ayez toujours votre permis à portée de main). De plus, des agences comme le Département de l’immigration ou les Douanes peuvent intervenir si quelqu’un tente de faire passer des drones en contrebande ou de les utiliser à des fins illicites (par exemple, il y a eu des cas dans le monde de drones utilisés pour des livraisons de drogue – la loi malaisienne considérerait cela comme une infraction pénale au-delà du simple droit aérien).
Sources : Directives officielles et réglementations de la CAAM caam.gov.my caam.gov.my et du Ministère des Transports mot.gov.my ; articles de presse et directives via Free Malaysia Today drkokogyi9.wordpress.com drkokogyi9.wordpress.com et SAYS says.com ; portails d’information (SouthEast Asia Backpacker, 2025) pour des résumés pratiques southeastasiabackpacker.com southeastasiabackpacker.com ; et annonces concernant les futurs changements réglementaires de la CAAM et sources d’actualités du secteur unmannedairspace.info therakyatpost.com. Ces sources reflètent l’état le plus actuel de la législation sur les drones en Malaisie en 2025, combinant exigences légales et conseils opérationnels pour les utilisateurs de drones. Veuillez toujours consulter les dernières publications de la CAAM pour toute mise à jour supplémentaire.