Interstellar Comet 3I/ATLAS Today: Latest Dec. 17, 2025 Updates Ahead of Its Dec. 19 Earth Flyby

Comète interstellaire 3I/ATLAS aujourd’hui : dernières mises à jour du 17 décembre 2025 avant son survol de la Terre le 19 décembre

Deux jours avant d’atteindre son point le plus proche de la Terre, la comète interstellaire 3I/ATLAS offre aux astronomes et aux observateurs amateurs une occasion rare et limitée dans le temps : observer un visiteur qui s’est formé autour d’une autre étoile, puis a erré dans notre système solaire lors d’un voyage sans retour vers l’espace interstellaire.

Le survol en lui-même n’est pas proche au sens habituel du terme—la NASA indique que 3I/ATLAS restera à environ 1,8 unité astronomiquede la Terre le 19 décembre 2025 (environ 170 millions de miles / 270 millions de kilomètres, soit près du double de la distance Terre–Soleil). Mais pour les scientifiques, c’est tout de même « proche » au point de permettre des campagnes d’observation intensives, de comparer des mesures entre de nombreux télescopes et sondes spatiales, et de tester de nouvelles méthodes de suivi d’objets à grande vitesse.  [1]

Quoi de neuf aujourd’hui (17 décembre 2025)

Voici ce qui motive la couverture médiatique et l’attention scientifique autour de 3I/ATLAS aujourd’hui :

  • Nous sommes désormais à moins de deux jours du point d’approche le plus proche. Space.com rapporte qu’à 12h (heure de l’Est) le 17 décembre, 3I/ATLAS se trouve à environ 166,9 millions de miles (268,6 millions de km) de la Terre et se rapproche encore.  [2]
  • De nouveaux guides d’observation paraissent aujourd’hui dans les principaux médias scientifiques, soulignant qu’il s’agit d’une cible pour télescope—et non d’un spectacle à l’œil nu—et orientant les lecteurs vers la position actuelle de la comète près de Leo et de l’étoile Regulus[3]
  • Un nouveau résultat de recherche rebat les cartes sur la question du « mouvement étrange » : une étude utilisant l’astrométrie par sonde interplanétaire rapporte une accélération non gravitationnelle mesurable, cohérente avec un dégazage cométaire ordinaire, ce qui réduit les incertitudes et fournit de nouvelles estimations de masse/rayon.  [4]
  • De nouvelles images et observations multi-longueurs d’onde apportent de la couleur—littéralement. Un rapport du 17 décembre met en avant une lueur verdâtre dans les récentes données de Gemini North, liée à l’évolution de la chimie de la chevelure.  [5]

Qu’est-ce que 3I/ATLAS, et pourquoi les astronomes considèrent-ils cela comme un événement majeur

3I/ATLAS (également connu sous le nom de comète C/2025 N1) n’est que le troisième objet interstellaire confirmé jamais observé traversant notre système solaire, après 1I/ʻOumuamua (2017) et 2I/Borisov (2019). Contrairement aux comètes nées dans notre propre système solaire, un objet interstellaire suit une trajectoire non liée gravitationnellement au Soleil—ce qui signifie qu’il ne fait que passer et ne reviendra pas.  [6]

La comète a été signalée pour la première fois début juillet par le télescope de surveillance ATLAS financé par la NASA à Río Hurtado, Chili, et les chercheurs ont rapidement reconnu, d’après sa trajectoire, qu’elle venait de l’extérieur du système solaire.  [7]

C’est cette histoire d’origine qui explique pourquoi le survol à venir est important : chaque mesure—composition des gaz, comportement de la poussière, évolution de son activité après le périhélie—offre une comparaison directe avec les comètes « locales » et un indice sur la façon dont d’autres systèmes planétaires forment et stockent des corps glacés.

L’approche la plus proche ne signifie pas « proche » — la NASA affirme qu’il n’y a aucun danger pour la Terre

L’intérêt du public a tendance à augmenter lorsque l’expression « approche la plus proche » fait la une des journaux. Mais dans ce cas, « la plus proche » reste très loin.

La NASA déclare clairement que 3I/ATLAS ne présente aucune menace, et que le 19 décembre il sera à environ 1,8 UA de la Terre—soit environ 170 millions de miles (270 millions de km) de distance.  [8]

La NASA note également que la comète s’éloigne désormais, s’éloignant du Soleil après le périhélie—donc l’événement est d’ordre observationnel, non dangereux.  [9]

« Est-ce vraiment une comète ? » La NASA et de nouvelles données confirment que oui

Si vous avez vu des spéculations en ligne selon lesquelles 3I/ATLAS serait quelque chose d’artificiel, les rapports d’aujourd’hui et les dernières données scientifiques s’y opposent fermement.

Dans la couverture en direct du 17 décembre de Space.com, l’administrateur associé de la NASA Amit Kshatriya est cité en train de souligner la conclusion évidente : « Elle ressemble et se comporte comme une comète, et toutes les preuves indiquent qu’il s’agit d’une comète. »  [10]

Qu’est-ce qui alimente une partie des discussions, c’est une expression technique qui semble plus étrange qu’elle ne l’est : accélération non gravitationnelle. En science des comètes, cela signifie généralement dégazage— des jets de gaz et de poussière s’échappant de la surface lorsque la lumière du soleil réchauffe les glaces volatiles, produisant de petites poussées « façon fusée » qui modifient légèrement le mouvement. La propre FAQ de la NASA note explicitement que le dégazage peut provoquer de petites perturbations, et que les observations de 3I/ATLAS montrent que celles-ci sont faibles et compatibles avec le comportement normal d’une comète. [11]

Point scientifique clé du jour : les données des sondes spatiales aident à mesurer la « poussée » plus précisément

Un résultat récent notable provient d’un article Research Notes of the AAS diffusé via le PDF hébergé par Spaceweather. Les auteurs rapportent avoir ajouté six observations de deux sondes interplanétaires pour améliorer la détermination de l’orbite et réduire les incertitudes sur les paramètres d’accélération non gravitationnelle. [12]

Leurs principaux résultats incluent :

  • Un signal mesurable d’accélération non gravitationnelle (cohérent avec une activité cométaire), avec des erreurs formelles améliorées par rapport aux données uniquement terrestres [13]
  • Une estimation grossière de la masse d’environ 44 millions de tonnes métriques et un rayon du noyau déduit de l’ordre de 260–374 mètres (selon la densité supposée) [14]

Plusieurs articles explicatifs du 17 décembre traduisent cela en langage simple : le mouvement de la comète semble « étrange » seulement si l’on s’attend à ce qu’elle se comporte comme un rocher parfaitement inerte. Pour une comète active, de petites modifications mesurables de la trajectoire font partie de la physique. [15]

Nouvelles observations : une lueur verte, plus des rayons X issus des interactions avec le vent solaire

À mesure que 3I/ATLAS se refroidit et évolue en s’éloignant, la chimie de sa chevelure peut changer — et cela peut apparaître sous forme de couleur visible dans les images traitées.

Un rapport de Universe Today du 17 décembre met en avant de nouvelles observations de Gemini North dans lesquelles la comète présente une faible lueur verte, attribuée au carbone diatomique (C₂) émettant une lumière verte à mesure que l’activité de la comète évolue avec le réchauffement et les effets de décalage temporel dans le noyau. [16]

Pendant ce temps, la comète est également étudiée au-delà de la lumière visible. L’ESA rapporte que son observatoire à rayons X XMM-Newtona observé 3I/ATLAS le 3 décembre pendant environ 20 heures, détectant des rayons X de basse énergie produits lorsque le gaz s’échappant de la comète entre en collision avec le vent solaire—un mécanisme attendu et bien compris en science des comètes.  [17]

La campagne d’observation multi-missions de la NASA : c’est un moment “tous sur le pont”

Parce que les visiteurs interstellaires sont éphémères, les agences multiplient les observations tant qu’elles le peuvent.

La NASA a décrit un vaste effort impliquant plusieurs missions pour observer et caractériser 3I/ATLAS avant qu’elle ne s’estompe et ne parte définitivement.  [18]

Parmi les contributions les plus notables des sondes spatiales jusqu’à présent :

  • Mars Reconnaissance Orbiter (HiRISE) a imagé la comète début octobre lors de son passage près de Mars, en parallèle avec des images en ultraviolet de MAVEN et une vue faible depuis Perseverance—des données qui, selon la NASA, peuvent aider à affiner les estimations de taille et à étudier les gaz libérés, y compris la vapeur d’eau.  [19]
  • Lucy, en route vers les astéroïdes troyens, a capturé des images à la mi-septembre montrant la chevelure et la queue.  [20]
  • Soutien continu des télescopes spatiaux de la NASA, y compris des observations répétées de Hubble (la NASA signale une ré-observation le 30 novembre alors que la comète se trouvait à environ 178 millions de miles de la Terre).  [21]

Comment observer la comète 3I/ATLAS depuis la Terre les 18–19 décembre

Si vous espérez une comète brillante pour les fêtes, ce ne sera pas le cas. Mais si vous avez le bon équipement—ou accès à un ciel sombre et de la patience—c’est un projet d’observation réaliste.

Où regarder

Plusieurs guides d’observation du 17 décembre convergent vers le même conseil pratique : observez avant le lever du soleil, généralement à l’est ou au nord-est, la comète apparaissant dans la région du Lion et sous Régulus (l’étoile la plus brillante du Lion).  [22]

Ce qu’il vous faudra

  • Non visible à l’œil nu (et les caméras de téléphone seules ne suffiront pas). [23]
  • Attendez-vous à ce qu’il apparaisse comme une tache faible et floue ou une légère tache « en forme d’étoile » défocalisée dans de nombreux équipements amateurs. [24]
  • Space.com note que ce sera difficile pour les petits télescopes, avec des télescopes de classe 8 pouces sous un ciel sombre souvent cités comme seuil pratique pour une meilleure chance de détection. [25]

Si vous le faites de manière traditionnelle (sans télescope GoTo/intelligent), BBC Sky at Night insiste sur un repérage minutieux des étoiles près de Regulus—et avertit qu’il est facile de confondre la comète avec de faibles galaxies d’arrière-plan dans la même région. [26]

Comment regarder 3I/ATLAS en ligne

Si la météo, la pollution lumineuse ou l’équipement rendent l’observation locale difficile, vous pouvez tout de même suivre l’événement en temps réel.

Space.com rapporte que l’astrophysicien Gianluca Masi et le Virtual Telescope Project prévoient une diffusion en direct gratuite à partir de 23h EST le 18 décembre (04h00 GMT le 19 décembre), couvrant le moment du passage au plus près (si la météo le permet). [27]

Smithsonian Magazine oriente également les lecteurs vers la même option de diffusion en direct comme alternative « au chaud » à l’observation avant l’aube. [28]

À quelle vitesse se déplace 3I/ATLAS ?

La FAQ de la NASA fournit des chiffres de référence clairs que de nombreux médias citent aujourd’hui :

  • Environ 137 000 mph (221 000 km/h) lors de sa découverte à l’intérieur de l’orbite de Jupiter
  • Atteignant un pic d’environ 153 000 mph (246 000 km/h) au périhélie (son point le plus proche du Soleil)
  • Ralentissant maintenant alors qu’elle s’éloigne du Soleil, et devrait quitter le système solaire à peu près à la même vitesse qu’à son entrée [29]

Que se passe-t-il après le 19 décembre ?

Après le passage au plus près de la Terre vendredi, la comète continue de s’éloigner.

La NASA indique que le vaisseau spatial continuera d’observer 3I/ATLAS alors qu’il s’éloigne, et précise qu’il se dirigera vers (puis au-delà) la région des planètes géantes—passant l’orbite de Jupiter au printemps 2026[30]

AP ajoute que la comète devrait passer beaucoup plus près de Jupiter en mars (toujours à une distance astronomique sûre), et cite le directeur du Center for Near-Earth Object Studies de la NASA, Paul Chodas, qui décrit un long calendrier de départ—disparaissant finalement à jamais dans l’espace interstellaire.  [31]

Pourquoi ce survol est important, même à 1,8 UA

Les objets interstellaires rappellent que les systèmes solaires n’évoluent pas isolément. Ils perdent de la matière—comètes, astéroïdes, fragments—qui peuvent dériver pendant des millions ou des milliards d’années avant de croiser brièvement la trajectoire d’une autre étoile.

Et même si 3I/ATLAS ne sera pas un spectacle visible à l’œil nu, il devient sans doute quelque chose de plus précieux : une étude de cas bien observée, multi-longueurs d’onde, multi-sondes. Entre les solutions d’orbite mises à jour, les indices chimiques issus des émissions changeantes de la chevelure, et les mesures croisées depuis la Terre et l’espace lointain, la campagne de décembre 2025 construit un “entretien de sortie” détaillé avec un visiteur que nous ne reverrons jamais.  [32]

Why Comet 3I/ATLAS Is Acting Up Before Its Earth Flyby

References

1. science.nasa.gov, 2. www.space.com, 3. www.smithsonianmag.com, 4. www.spaceweather.com, 5. www.universetoday.com, 6. www.space.com, 7. science.nasa.gov, 8. science.nasa.gov, 9. science.nasa.gov, 10. www.space.com, 11. science.nasa.gov, 12. www.spaceweather.com, 13. www.spaceweather.com, 14. www.spaceweather.com, 15. www.vice.com, 16. www.universetoday.com, 17. www.esa.int, 18. science.nasa.gov, 19. www.nasa.gov, 20. science.nasa.gov, 21. science.nasa.gov, 22. www.smithsonianmag.com, 23. www.skyatnightmagazine.com, 24. www.skyatnightmagazine.com, 25. www.space.com, 26. www.skyatnightmagazine.com, 27. www.space.com, 28. www.smithsonianmag.com, 29. science.nasa.gov, 30. science.nasa.gov, 31. apnews.com, 32. science.nasa.gov

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