Au 1er décembre 2025, la comète interstellaire 3I/ATLAS quitte à toute vitesse le système solaire interne, déclenchant une rare combinaison de science rigoureuse, d’exercices de défense planétaire au niveau de l’ONU et de débats publics animés sur la question de savoir si ce visiteur glacé n’est “qu’une” comète ou quelque chose de plus exotique.
Au cours des derniers jours, la NASA a officiellement réaffirmé que 3I/ATLAS est une comète naturelle sans aucune technosignature extraterrestre, même si de nouvelles images multi-sondes et des données chimiques montrent qu’il s’agit de l’un des objets les plus étranges jamais observés. [1] Parallèlement, les Nations Unies et le Réseau international d’alerte aux astéroïdes (IAWN) ont officiellement choisi 3I/ATLAS comme pièce maîtresse d’un exercice de défense planétaire de plusieurs mois, tout en soulignant que l’objet ne représente aucune menace pour la Terre. [2]
L’Astronomy Picture of the Day (APOD) de la NASA d’aujourd’hui met en avant la chevelure verte, la queue ionique bleue et la subtile “anti-queue” de 3I/ATLAS, la qualifiant de test clé pour savoir à quel point notre système solaire est typique par rapport aux autres. [3] Et de nouvelles données d’éphémérides montrent que la comète brille autour de la magnitude 11,3, visible uniquement au télescope alors qu’elle grimpe dans la constellation du matin de la Vierge et se dirige vers le Lion avant son approche la plus proche de la Terre le 19 décembre 2025. [4]
Voici ce qu’il faut savoir dès maintenant sur ce visiteur unique en une génération.
Qu’est-ce que la comète interstellaire 3I/ATLAS ?
3I/ATLAS est le troisième objet confirmé provenant d’un autre système stellaire jamais observé traversant le nôtre, après 1I/ʻOumuamua (2017) et 2I/Borisov (2019). [5]
Points essentiels :
- Type : Comète interstellaire active (et non un astéroïde)
- Désignation officielle : 3I/ATLAS (aussi C/2025 N1 dans certains catalogues) [6]
- Origine : Formée autour d’une autre étoile ; en provenance de la direction de la constellation du Sagittaire, vers le centre de la Voie lactée [7]
- Vitesse : ~220 000 km/h (137 000 mph) lors de sa découverte, atteignant ~246 000 km/h (153 000 mph) à son approche la plus proche du Soleil avant de retrouver sa vitesse d’origine en s’éloignant [8]
- Taille : Les données de Hubble suggèrent un noyau entre environ 440 m et 5,6 km de diamètre – quelque part entre un rocher de la taille d’un gratte-ciel et une modeste montagne. [9]
Les astronomes classent 3I/ATLAS comme interstellaire car son orbite est hyperbolique – il se déplace trop vite pour être capturé par la gravité du Soleil et ne reviendra jamais une fois parti. [10]
Découverte, orbite et chronologie : du Chili à Mars et au-delà
3I/ATLAS a été détecté pour la première fois par le télescope d’observation ATLAS financé par la NASA à Rio Hurtado, Chili, avec des images antérieures identifiées plus tard dans les données d’autres stations ATLAS et de la Zwicky Transient Facility en Californie. [11]
Chronologie de la rencontre
- 14–29 juin 2025 – ATLAS et d’autres relevés capturent l’objet sans le savoir ; à ce stade, ce n’est encore qu’un faible point lumineux en mouvement. [12]
- 1er juillet 2025 – Rapport officiel de découverte envoyé au Minor Planet Center ; peu après, sa trajectoire extrême révèle qu’il est interstellaire. [13]
- Juillet–août 2025 – Hubble, le télescope spatial James Webb (JWST), SPHEREx et des observatoires au sol se mobilisent, détectant sa chevelure et sa queue croissantes à mesure que les glaces commencent à sublimer. [14]
- 3 octobre 2025 – 3I/ATLAS passe près de Mars à ~29 millions de km ; l’ExoMars Trace Gas Orbiter de l’ESA et d’autres missions martiennes imagent la comète, affinant considérablement son orbite. [15]
- 29–30 octobre 2025 – Périhélie : approche la plus proche du Soleil à ~1,4 UA (juste à l’intérieur de l’orbite de Mars). Depuis la Terre, la comète est presque derrière le Soleil et extrêmement difficile à observer. [16]
- Début à mi-novembre 2025 – 3I/ATLAS réapparaît après l’éblouissement solaire, plus brillant et plus actif qu’auparavant, avec un système de queue inhabituellement structuré et une “anti-queue” frappante pointant approximativement vers le Soleil sur certaines images. [17]
- 1er décembre 2025 (aujourd’hui) – La comète est à ~1,9 UA de la Terre, autour de la magnitude 11–12 et visible dans le ciel avant l’aube avec un télescope amateur de taille moyenne. [18]
- 19 décembre 2025 – Approche la plus proche de la Terre à ~1,8 UA (environ 170 millions de miles / 270 millions de km) – soit encore près du double de la distance Terre–Soleil. [19]
- 16 mars 2026 – 3I/ATLAS passe près de Jupiter à ~50 millions de km avant de disparaître à nouveau dans l’espace interstellaire. [20]
Fait crucial, toutes les solutions orbitales s’accordent pour dire que 3I/ATLAS ne s’approche jamais suffisamment près pour menacer la Terre. [21]
Ce que la NASA vient de confirmer : une comète naturelle, pas une technologie extraterrestre
Des rumeurs selon lesquelles 3I/ATLAS pourrait être un vaisseau spatial extraterrestre ont explosé en ligne en octobre et novembre, alimentées par un préprint largement discuté mené par l’astrophysicien de Harvard Avi Loeb et par les premiers rapports sur une chimie inhabituelle et une caractéristique de poussière pointant vers le Soleil. [22]
Ces rumeurs ont pris fin la semaine dernière lorsque la NASA a tenu un briefing très attendu après qu’un arrêt de 43 jours du gouvernement américain ait temporairement suspendu les communications officielles. À l’aide d’observations provenant de plus de 20 missions différentes – dont Hubble, JWST, Lucy, Psyche, SOHO, STEREO, SPHEREx, des orbiteurs martiens et le rover Perseverance – les responsables de la NASA ont exposé leur argumentaire : [23]
- Elle ressemble et se comporte exactement comme une comète. 3I/ATLAS possède un noyau glacé, une chevelure de gaz et de poussière, ainsi que des queues d’ions et de poussière. Son activité augmente avec le réchauffement solaire selon une courbe prévisible. [24]
- Aucune technosignature n’a été trouvée. La direction scientifique de la NASA a explicitement déclaré qu’il n’y a aucun signe de motifs artificiels dans la courbe de lumière, la chimie ou la dynamique de l’objet. [25]
- Ses bizarreries s’inscrivent dans la physique des comètes. Les caractéristiques qui semblaient étranges dans les premières données – comme l’anti-queue et la forte émission de nickel – semblent désormais s’inscrire dans le spectre plus large du comportement des comètes lorsque l’on prend en compte l’âge interstellaire et la géométrie. [26]
Un article publié aujourd’hui résumant le briefing le dit sans détour : 3I/ATLAS est une comète naturelle à la chimie inhabituelle, pas une machine extraterrestre, et elle représente une rare opportunité d’échantillonner du matériel provenant d’un système stellaire qui précède probablement notre propre Soleil. [27]
Un exercice mondial de défense planétaire construit autour d’une comète inoffensive
Si 3I/ATLAS est inoffensive, pourquoi les gros titres parlent-ils de l’ONU “activant les défenses planétaires” ?
Voici ce qui se passe réellement.
Le Réseau international d’alerte aux astéroïdes (IAWN) – un organisme coordonné par l’ONU qui organise régulièrement des exercices mondiaux – avait déjà prévu un exercice d’observation axé sur les comètes pour la fin 2025. Une fois 3I/ATLAS apparue, elle est devenue la cible idéale : suffisamment brillante pour de nombreux observatoires, suffisamment inhabituelle pour être scientifiquement intéressante, mais garantie de ne pas heurter la Terre. [28]
Le document officiel de la campagne IAWN, désormais largement diffusé, indique clairement :
- 3I/ATLAS “ne présente aucune menace”,
- l’exercice se déroule du 27 novembre 2025 au 27 janvier 2026, et
- l’objectif est de s’entraîner à un suivi précis et à la détermination d’orbite pour des images de comètes floues et difficiles. [29]
Certains médias ont résumé cela dans un langage dramatique sur “l’activation des défenses planétaires de la Terre”, mais en réalité il s’agit d’une répétition, pas d’une réponse à un danger – tout comme un exercice d’incendie mondial autour d’un bâtiment qui n’est pas réellement en feu.
Pour les experts en défense planétaire, 3I/ATLAS est un test de résistance parfait : un objet scientifiquement fascinant, politiquement très en vue, et à une distance sûre, permettant aux équipes de déboguer leurs processus sans risque réel. [30]Les aspects étranges : anti-queues, augmentation de la luminosité et « jets structurés »
Alors, d’où viennent toutes ces « anomalies » ?
L’anti-queue spectaculaire
L’un des aspects les plus frappants de 3I/ATLAS est son aspect « à l’envers » : alors que la queue ionique bleue s’éloigne du Soleil comme prévu, un pic de poussière net semble pointer vers le Soleil, donnant l’impression que la comète vole à reculons sur certaines images. [31]
Les astronomes appellent cela une anti-queue. C’est un phénomène connu, bien que rare, qui se produit lorsque :
- La Terre croise le plan orbital de la comète, de sorte que nous voyons sa traînée de poussière par la tranche ; et
- Les grains de poussière plus gros et plus lourds restent en arrière le long de l’orbite au lieu d’être soufflés directement en arrière par la pression de radiation. [32]
Vue sous le bon angle, cette traînée de débris peut apparaître comme un pic dirigé vers le Soleil, même si chaque particule obéit à la physique ordinaire.
Augmentation de la luminosité après le périhélie
Lorsque 3I/ATLAS est réapparue de derrière le Soleil début novembre, les observateurs ont remarqué qu’elle était nettement plus brillante qu’avant le périhélie, suggérant une importante éruption ayant exposé de nouvelles glaces. [33]
Les observations du JWST indiquent que la surface de la comète a été fortement modifiée par des milliards d’années de bombardement par les rayons cosmiques, créant une croûte de 15 à 20 m d’épaisseur enrichie en dioxyde de carbone. Lorsque le chauffage solaire fissure cette coquille, un matériau plus profond et moins transformé peut s’échapper par à-coups – une explication naturelle à sa reprise d’activité. [34]
Affirmations de « jets structurés » et de mouvement contrôlé
Certains commentateurs sont allés plus loin. Un article récent dans USA Herald, basé sur des images amateurs fortement retravaillées, soutient que 3I/ATLAS émet des jets étroits et symétriques ressemblant à une poussée contrôlée, et pourrait donc être un vaisseau spatial conçu artificiellement. [35]
De même, Avi Loeb a publié des listes d’une douzaine « d’anomalies » – de l’alignement du plan à une possible accélération non gravitationnelle – et a suggéré qu’une explication peu probable pourrait impliquer une technologie extraterrestre, tout en reconnaissant qu’une comète naturelle reste le scénario le plus probable. [36]
Cependant :
- Les spécialistes des comètes ont systématiquement examiné ces affirmations et trouvé des explications conventionnelles pour chacune, allant des incertitudes de mesure aux comportements cométaires connus. [37]
- La NASA et l’ESA, qui disposent des meilleures données, n’ont pas signalé de changements de trajectoire ou de motifs de jets nécessitant une nouvelle physique ou une propulsion artificielle. [38]
En d’autres termes, 3I/ATLAS est étrange de la façon dont une ancienne comète interstellaire devrait l’être – mais jusqu’à présent, rien n’exige une explication de science-fiction.
De quoi est fait 3I/ATLAS : brouillard de dioxyde de carbone, glace d’eau et nickel
Si c’est naturel, cela reste extraordinaire.
Une chevelure riche en dioxyde de carbone
Les spectres de SPHEREx et les mesures de suivi rapportées à la fois dans les briefings de la NASA et sur Space.com montrent que la chevelure de 3I/ATLAS est exceptionnellement riche en dioxyde de carbone (CO₂) gazeux, avec de fortes signatures de glace d’eau dans le noyau. [39]
Avec d’autres mesures, les scientifiques constatent :
- Dégazage de CO₂, CO (monoxyde de carbone) et vapeur d’eau, plus des espèces traces comme le cyanure (CN) et le sulfure de carbonyle – tous des ingrédients familiers des comètes, mais dans des proportions inhabituelles. [40]
- Émission significative de nickel atomique, observée à des distances étonnamment grandes du Soleil, similaire à certains comètes froides de notre propre système. [41]
Une croûte ancienne et altérée
Les données du JWST suggèrent que, durant son voyage d’environ 7 milliards d’années à travers l’espace interstellaire, les couches externes de 3I/ATLAS ont été chimiquement modifiées par les rayons cosmiques galactiques, transformant le monoxyde de carbone en dioxyde de carbone et formant une coquille riche en CO₂ de plusieurs dizaines de mètres d’épaisseur. [42]
Cela signifie :
- Le matériau le plus externe que nous voyons aujourd’hui ne correspond peut-être pas à la composition d’origine du lieu de naissance de la comète.
- À mesure que le chauffage solaire érode cette coquille, les astronomes espèrent entrevoir de la glace intérieure vierge qui se souvient encore des conditions autour de son étoile d’origine. [43]
Notre système solaire est-il « normal » ?
L’explication d’APOD de la NASA aujourd’hui met en avant un point plus discret mais profond : malgré son orbite et son âge exotiques, 3I/ATLAS ressemble par ailleurs étonnamment aux comètes ordinaires, avec une chevelure verte, une queue ionique bleue et une modeste structure d’anti-queue – ce qui suggère que les éléments de base des mondes glacés pourraient être communs à de nombreux systèmes planétaires. [44]
Si cela se confirme, c’est un argument en faveur de notre système solaire comme étant « typique » plutôt qu’exceptionnel – une bonne nouvelle pour tous ceux qui espèrent que des mondes semblables à la Terre et des ingrédients pour la vie apportés par des comètes sont répandus.
Comment observer la comète 3I/ATLAS début décembre 2025
3I/ATLAS ne sera jamais un spectacle visible à l’œil nu, mais les observateurs dévoués peuvent l’apercevoir au cours des prochaines semaines.
Luminosité et équipement
- Magnitude actuelle (1er déc. 2025) : ~11,3, diminuant lentement vers ~13 lors du passage le plus proche de la Terre le 19 décembre. [45]
- Ce dont vous avez besoin : un télescope amateur modéré (au moins 6–8 pouces / 150–200 mm d’ouverture) sous un ciel sombre ; sur les images, il montre une chevelure floue et une structure de queue délicate. [46]
Où regarder
Les calculs de cartes stellaires et les guides d’observation indiquent : [47]
- Fin novembre – début décembre 2025 :
- Visible dans le ciel avant l’aube, bas à l’est/sud-est.
- Passant à travers la constellation de la Vierge, près de la galaxie NGC 4454 autour du 22 novembre et proche de l’étoile Zavijava (β Virginis) vers le 4 décembre.
- Mi-décembre 2025 :
- Grimpant plus haut avant le lever du soleil et dérivant vers le Lion, près de plusieurs galaxies de fond faibles.
Pour le trouver réellement :
- Utilisez des coordonnées à jour provenant d’une éphéméride (par exemple, TheSkyLive ou des traqueurs de comètes dédiés). [48]
- Entrez-les dans votre monture GoTo ou application de planétarium.
- Observez depuis un site sombre, laissez à vos yeux le temps de s’adapter, et utilisez la vision décalée pour distinguer la faible chevelure et la queue.
Chaque image prise maintenant devient une partie de la base de données mondiale alimentant l’exercice ONU/IAWN et aidant à affiner le comportement de la comète à mesure qu’elle s’éloigne.
3I/ATLAS et la recherche de la vie : séparer la science du battage médiatique
Il est facile de comprendre pourquoi 3I/ATLAS a captivé les imaginations :
- Il pourrait contenir du matériau plus ancien que le Soleil, gelé depuis avant la formation de notre système solaire. [49]
- C’est le plus grand et le plus brillant petit corps interstellaire que nous ayons vu jusqu’à présent. [50]
- Il présente de véritables particularités scientifiquement intéressantes dans sa chimie, sa polarisation et la dynamique de sa poussière. [51]
Mais les points clés qui ressortent de la dernière semaine de données sont :
- Aucune preuve crédible de technologie extraterrestre n’a été trouvée. Des experts indépendants et des panels de la NASA continuent de privilégier une explication naturelle pour toutes les caractéristiques observées. [52]
- Les idées spéculatives font partie de la science – mais il en va de même pour leur exclusion. Loeb et d’autres soutiennent qu’explorer des hypothèses extrêmes peut être utile, tandis que leurs pairs rétorquent que des affirmations extraordinaires nécessitent des preuves extraordinaires qui ne sont pas présentes ici. [53]
- Dans tous les cas, nous gagnons scientifiquement. Que chaque anomalie s’intègre parfaitement dans les modèles existants de comètes ou oblige à ajuster notre compréhension des glaces interstellaires, 3I/ATLAS est déjà en train de transformer notre vision des corps glacés entre les étoiles. [54]
Pour l’instant, la description la plus solide est aussi la plus admirablement simple :
3I/ATLAS est un fragment naturel d’un autre système stellaire qui a erré dans le nôtre, nous permettant d’étudier une glace véritablement étrangère sans jamais quitter la Terre.
Faits clés sur 3I/ATLAS en un coup d’œil
- Catégorie : Troisième objet interstellaire connu, premier visiteur interstellaire clairement de type comète depuis 2I/Borisov [55]
- Découverte : Télescope ATLAS, Chili, signalé le 1er juillet 2025 ; images pré-découverte remontant à la mi-juin [56]
- Orbite : Hyperbolique ; passage unique dans le système solaire, ne reviendra jamais [57]
- Plus proche du Soleil : ~1,4 UA les 29–30 octobre 2025 [58]
- Le plus proche de la Terre : ~1,8 UA le 19 décembre 2025 – aucun risque d’impact [59]
- Vitesse : ~153 000 mph (246 000 km/h) au périhélie [60]
- Composition : coma riche en CO₂ et CO, noyau de glace d’eau, cyanure, et vapeur de nickel détectable – un mélange cométaire chimiquement inhabituel mais naturel [61]
- Défense planétaire : cible principale du 8e exercice d’observation coordonné par l’ONU IAWN (27 nov. 2025 – 27 janv. 2026), explicitement qualifié de « sans menace » dans les documents officiels [62]
Pourquoi 3I/ATLAS est important
En seulement quelques mois, 3I/ATLAS a :
- offert à la science interstellaire son étude de cas cométaire la plus détaillée à ce jour,
- fourni un test grandeur nature pour l’infrastructure mondiale de défense planétaire, et
- offert au public une place au premier rang pour voir comment la science traite des données vraiment étranges sans sauter immédiatement à des conclusions extraordinaires. [63]
Au fil du mois de décembre, les astronomes continueront d’observer ce vagabond ancien s’estomper à l’aube. Que vous suiviez le débat alien‑vs‑comète ou que vous aimiez simplement l’idée qu’un autre système stellaire nous frôle littéralement, 3I/ATLAS rappelle que la galaxie est animée, dynamique – et envoie parfois ses messagers directement dans notre voisinage.
References
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