Comet 3I/ATLAS Today (Dec. 16, 2025): Interstellar Visitor Nears Closest Approach to Earth on Dec. 19

La comète 3I/ATLAS aujourd’hui (16 déc. 2025) : la visiteuse interstellaire approche au plus près de la Terre le 19 déc.

Au mardi 16 décembre 2025, la comète interstellaire connue sous le nom de 3I/ATLAS—un visiteur rare venant d’au-delà de notre système solaire—suscite une attention intense à l’approche de son passage au plus près de la Terre le vendredi 19 décembre. Malgré des titres dramatiques et des rumeurs en ligne, les agences réputées sont unanimes sur un point clé : 3I/ATLAS ne représente aucune menace pour la Terre, et restera à environ 1,8 unité astronomique (UA)—soit environ 170 millions de miles (270 millions de kilomètres). [1]

Voici ce qui se passe aujourd’hui, ce que savent les scientifiques, ce que les observateurs peuvent réellement espérer voir, et pourquoi ce passage éclair est important pour la science spatiale.


Quoi de neuf aujourd’hui : la couverture du 16 décembre se concentre sur le passage, la sécurité et une fenêtre d’observation étroite

Les reportages du jour convergent vers trois axes :

  • Le calendrier : 3I/ATLAS atteindra sa distance la plus proche de la Terre le 19 décembre, faisant de cette semaine la meilleure période pour des observations complémentaires avant qu’elle ne s’estompe en s’éloignant. [2]
  • La rassurance : la NASA et d’autres organismes soulignent que la comète reste très éloignée et ne peut pas percuter la Terre. [3]
  • L’urgence du moment : parce qu’il s’agit d’un objet interstellaire en passage unique, chaque mesure de qualité recueillie maintenant s’ajoute à un minuscule ensemble de données mondial qui pourrait ne pas s’agrandir avant des années—ou des décennies. [4]

Plusieurs médias ont publié aujourd’hui de nouvelles explications (dont India Today et LiveMint), reflétant l’intérêt croissant des lecteurs à l’approche du passage. [5]


Qu’est-ce que 3I/ATLAS—et pourquoi son nom est important

3I/ATLAS porte ce nom pour deux raisons :

  1. « 3I » signifie qu’il s’agit du troisième objet interstellaire confirmé jamais observé traversant notre système solaire (après 1I/‘Oumuamua en 2017 et 2I/Borisov en 2019). [6]
  2. « ATLAS » fait référence au télescope de relevé ATLAS financé par la NASA à Rio Hurtado, Chili, qui l’a découvert et l’a signalé au Minor Planet Center le 1er juillet 2025. NASA Science+1NASA le décrit simplement : il ressemble et se comporte comme une comète, avec un noyau glacé et une chevelure (coma) (un nuage de gaz et de poussière libéré lorsque la lumière du soleil le réchauffe). NASA ScienceLes dates les plus importantes : périhélie, approche la plus proche de la Terre, et ce qui vient ensuiteVoici le calendrier qui compte le plus en ce moment :1er juillet 2025 : Découverte signalée après détection par le télescope de relevé ATLAS au Chili. NASA Science+130 octobre 2025 : 3I/ATLAS a effectué son approche la plus proche du Soleil (périhélie) à environ 1,4 UA, juste à l’extérieur de l’orbite de Mars (avec la Terre de l’autre côté du Soleil à ce moment-là). NASA Science19 décembre 2025 : 3I/ATLAS effectue son approche la plus proche de la Terre à environ 1,8 UA (~270 millions de km)—toujours extrêmement loin. NASA Science+1Mars 2026 : Il devrait passer beaucoup plus près de Jupiter, ce qui est l’une des raisons pour lesquelles les scientifiques suivent l’évolution de sa trajectoire alors qu’il traverse le système solaire externe. AP News+1Milieu des années 2030 : Des experts liés à la NASA cités dans la couverture actuelle disent qu’il faudra attendre le milieu des années 2030 avant qu’il ne retourne dans l’espace interstellaire, pour ne jamais revenir. AP NewsLe point essentiel est simple : le 19 décembre est une étape, pas un danger—une opportunité scientifique, pas une menace. NASA Science+1Quelle est la taille de 3I/ATLAS ? Estimation actuelle de la NASAAvec les comètes, la « taille » est difficile à déterminer car la brillante chevelure peut faire paraître l’objet plus grand que le noyau solide. Les limites actuelles de la NASA—basées sur des observations Hubble du 20 août 2025—estiment que le diamètre du noyau est d’au moins 430 mètres (1 400 pieds) et d’au plus 5,6 kilomètres (3,5 miles). [7]

    Cette large fourchette est normale à ce stade, et c’est l’une des raisons pour lesquelles les scientifiques souhaitent affiner les mesures tant que la comète reste observable. [8]


    À quelle vitesse se déplace-t-elle—et pourquoi sa trajectoire prouve-t-elle qu’elle est interstellaire

    La NASA indique qu’au moment de sa découverte, 3I/ATLAS se déplaçait à environ 221 000 km/h (137 000 mph), accélérant jusqu’à environ 246 000 km/h (153 000 mph) près du périhélie en raison de la gravité du Soleil. [9]

    Fait crucial, elle suit une trajectoire hyperbolique—se déplaçant trop vite pour être capturée dans une orbite fermée autour du Soleil—ce qui en fait effectivement un « passage éclair » provenant d’un autre système stellaire. [10]

    La NASA note également qu’elle est arrivée de la direction générale de la constellation du Sagittaire, vers la région centrale de la Voie lactée (un indice directionnel, pas une identification précise d’une « étoile d’origine »). [11]


    Pourquoi les scientifiques s’y intéressent : un échantillon rare des « briques » d’un autre système solaire

    Les comètes interstellaires ont une grande valeur scientifique car elles sont des capsules temporelles venues d’ailleurs dans la galaxie—de la matière façonnée par un disque protoplanétaire différent, une chimie différente, et potentiellement une autre époque de formation stellaire.

    La NASA considère 3I/ATLAS comme importante car les différences entre elle et les comètes de notre système solaire pourraient révéler des informations sur la composition d’autres systèmes solaires. [12]

    C’est pourquoi la couverture actuelle qualifie ce passage de « chance unique » : on ne peut pas envoyer une mission vers elle à court terme, donc les scientifiques transforment effectivement l’ensemble du système solaire en observatoire distribué. [13]


    Une campagne d’observation à l’échelle du système solaire : les missions de la NASA et la vision en rayons X de l’ESA

    NASA : un effort multi-missions

    La page officielle de la NASA sur les comètes souligne que plusieurs missions collaborent pour suivre et étudier 3I/ATLAS, et dresse la liste d’un large éventail de ressources impliquées ou pertinentes (y compris HubbleJames WebbLucyPerseveranceMAVENMRO, et d’autres).  [14]

    India Today décrit également les principaux observatoires — dont Hubble et James Webb — qui pointent leurs instruments vers la comète, et note que la NASA s’attend à ce que diverses missions autour de Mars et au-delà contribuent aux observations.  [15]

    ESA : XMM-Newton observe 3I/ATLAS en rayons X

    L’une des mises à jour scientifiques récentes les plus marquantes provient de la European Space Agency : l’ESA rapporte que XMM-Newton a observé 3I/ATLAS en rayons X le 3 décembre 2025 pendant près de 20 heures, qualifiant cela de première comète interstellaire confirmée à être vue en rayons X[16]

    L’ESA explique que les rayons X cométaires apparaissent lorsque le vent solaire interagit avec le gaz entourant la comète, produisant une émission caractéristique. Ces mesures peuvent aider à identifier les éléments et, notamment, à retracer la chimie liée à l’eau.  [17]

    L’ESA note également que d’autres observatoires — dont JWST et SPHEREx — ont détecté des gaz tels que la vapeur d’eau, le dioxyde de carbone et le monoxyde de carbone en lien avec l’activité de la comète.  [18]


    Exercice de suivi soutenu par l’ONU : ce que fait (et ne fait pas) le Réseau international d’alerte aux astéroïdes

    L’intérêt actuel pour 3I/ATLAS a également accru l’attention portée à la manière dont le monde suit les objets à grande vitesse.

    Le Réseau international d’alerte aux astéroïdes (IAWN)—un organisme mondial de coordination axé sur la détection et l’évaluation—a une campagne d’astrométrie de comète active ciblant 3I/ATLAS. L’IAWN précise explicitement que la comète ne présente aucune menace, et explique que la campagne est un exercice d’observation car les comètes sont des objets étendus « flous » qui peuvent être plus difficiles à mesurer précisément que les astéroïdes ponctuels.  [19]

    L’IAWN indique que la fenêtre d’observation s’étend du 27 novembre 2025 au 27 janvier 2026, avec pour objectif d’améliorer les mesures de position des comètes et les méthodes de prédiction d’orbite.  [20]

    En d’autres termes : il s’agit avant tout d’un exercice de pratique et d’étalonnage, et non d’une réponse d’urgence.  [21]


    Peut-on voir la comète 3I/ATLAS depuis la Terre ? À quoi s’attendre le 19 décembre

    C’est ici que de nombreux titres peuvent induire les lecteurs en erreur. Le survol n’est « proche » qu’en termes astronomiques.

    India Today rapporte que 3I/ATLAS ne sera pas un spectacle visible à l’œil nu et constitue en fait une cible faible pour des observateurs expérimentés équipés de bons télescopes amateurs sous un ciel sombre[22]

    Il est également précisé que la comète devrait s’affaiblir jusqu’à environ magnitude 12 ou plus faible en décembre—trop faible pour être vue aux jumelles dans la plupart des conditions—et qu’elle traversera la Vierge et le Lion[23]

    Pour ceux qui souhaitent suivre l’événement sans équipement, Space.com signale une diffusion en direct en ligne prévue autour de la fenêtre de passage rapproché (si la météo le permet), programmée pour 23h EST le 18 décembre (04h00 GMT le 19 décembre) via le Virtual Telescope Project.  [24]


    Les rumeurs de « comète extraterrestre » : pourquoi elles se répandent, et ce que disent les sources crédibles

    Un effet secondaire prévisible de tout visiteur interstellaire rare est une montée de spéculations. Les reportages d’aujourd’hui font explicitement référence à cette dynamique :

    • India Today note que la comète a suscité des rumeurs concernant des « origines extraterrestres » et indique que la NASA a nié à plusieurs reprisesles affirmations selon lesquelles il s’agirait d’un vaisseau spatial extraterrestre. [25]
    • Reuters a précédemment résumé la position de la NASA de manière encore plus directe, rapportant que des responsables de la NASA ont rejeté les spéculations selon lesquelles 3I/ATLAS serait un vaisseau spatial extraterrestre, le décrivant comme une comète et soulignant des preuves cohérentes avec un comportement naturel. [26]

    Le point scientifique clé pour les lecteurs : les comètes peuvent présenter des mouvements complexes et une structure changeante car elles libèrent du gaz et de la poussière en se réchauffant—des effets qui peuvent sembler « étranges » isolément mais qui sont bien compris en science des comètes. [27]


    À propos de ces titres sur « l’anti-queue » : ce que c’est, et pourquoi c’est discuté

    Certaines couvertures du 16 décembre ont mis en avant une soi-disant « anti-queue »—une caractéristique de poussière qui peut sembler s’étendre vers le Soleil, pointant apparemment dans la « mauvaise » direction.

    Moneycontrol décrit une « anti-queue » comme inhabituelle et rapporte que les anti-queues peuvent apparaître en raison de la géométrie d’observation (par exemple, lorsque la Terre traverse le plan orbital d’une comète), tout en précisant que certains scientifiques cités dans sa couverture estiment que l’explication géométrique standard ne rend peut-être pas pleinement compte de ce qui est observé dans ce cas. [28]

    Ce qu’on peut conclure prudemment pour l’instant : la discussion sur l’anti-queue est active, et la communauté scientifique teste encore les explications—y compris des idées impliquant le comportement de fragments de poussière/glace près de la comète—en poursuivant l’analyse avec Hubble et d’autres observations. [29]

    Ce qui n’est pas étayé par des preuves dans des reportages crédibles : que cette caractéristique implique une propulsion ou une intention artificielle. [30]


    Ce qui se passe après le 19 décembre : la comète s’estompe, mais les données continueront de porter leurs fruits

    Même si 3I/ATLAS restera observable pendant un certain temps avec les bons instruments, le « moment » public se concentre sur le 19 décembre car c’est la semaine d’intérêt pratique maximal : la comète est relativement plus proche (tout en restant extrêmement lointaine), et les chercheurs peuvent comparer les mesures à travers de nombreux télescopes et longueurs d’onde.

    Après cela, elle poursuit sa trajectoire vers l’extérieur, l’attention se portant sur son comportement alors qu’elle s’enfonce plus profondément dans le système solaire externe—en particulier avant son passage près de Jupiter en 2026 et son retour éventuel dans l’espace interstellaire dans les années 2030[31]

    Pour les scientifiques, la valeur durable est simple : chaque spectre, mesure de position et image en série temporelle collectés maintenant deviennent un point de référence pour le prochain objet interstellaire—quelle que soit sa date d’arrivée.  [32]

References

1. science.nasa.gov, 2. apnews.com, 3. science.nasa.gov, 4. science.nasa.gov, 5. www.indiatoday.in, 6. science.nasa.gov, 7. science.nasa.gov, 8. science.nasa.gov, 9. science.nasa.gov, 10. science.nasa.gov, 11. science.nasa.gov, 12. science.nasa.gov, 13. www.indiatoday.in, 14. science.nasa.gov, 15. www.indiatoday.in, 16. www.esa.int, 17. www.esa.int, 18. www.esa.int, 19. iawn.net, 20. iawn.net, 21. iawn.net, 22. www.indiatoday.in, 23. www.indiatoday.in, 24. www.space.com, 25. www.indiatoday.in, 26. www.reuters.com, 27. science.nasa.gov, 28. www.moneycontrol.com, 29. www.moneycontrol.com, 30. www.indiatoday.in, 31. apnews.com, 32. iawn.net

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