Publié : 3 décembre 2025
La NASA vient d’ajouter un nouveau chapitre spectaculaire à l’histoire de la comète interstellaire 3I/ATLAS. Aujourd’hui, l’agence a révélé que sa sonde Psyche — actuellement en route vers un astéroïde riche en métaux — a capturé des observations détaillées de la comète, affinant sa trajectoire et alimentant une campagne à l’échelle du système solaire qui inclut désormais un exercice de défense planétaire soutenu par les Nations Unies. [1]
En même temps, de nouvelles données scientifiques affluent : des “volcans de glace” en éruption à la surface de la comète, des signaux radio révélant sa chimie, et des sondes en orbite autour de Mars réduisant son incertitude de trajectoire d’un facteur dix. [2]
Voici une analyse approfondie des nouveautés concernant 3I/ATLAS au 3 décembre 2025 — et pourquoi la NASA, l’ESA et l’ONU se concentrent autant sur un objet qui ne s’approchera jamais de la Terre.
Ce que la NASA a annoncé aujourd’hui : Psyche suit 3I/ATLAS depuis l’espace lointain
Dans un billet de blog daté du 3 décembre 2025, la NASA a confirmé que sa mission Psyche a utilisé son imageur multispectral pour observer 3I/ATLAS pendant huit heures les 8 et 9 septembre 2025. À ce moment-là, la comète se trouvait à environ 33 millions de miles (53 millions de km) de la sonde. [3]
Ces observations :
- Ont capturé une série d’images sur une période de huit heures alors que la comète se déplaçait sur le fond d’étoiles. [4]
- Sont utilisées pour affiner la trajectoire de la comète, ajoutant un point de vue indépendant supplémentaire à un réseau déjà dense d’observateurs. [5]
- Démontrent comment la “science bonus” des missions en route vers d’autres cibles peut renforcer à la fois les capacités de défense planétaire et la science des comètes. [6]
Psyche rejoint au moins une douzaine d’actifs de la NASA qui ont désormais imagé ou mesuré 3I/ATLAS — y compris Hubble, le télescope spatial James Webb (JWST), SPHEREx, Swift, Mars Reconnaissance Orbiter (MRO), MAVEN, Perseverance, Lucy, STEREO, PUNCH et d’autres. [7]
3I/ATLAS 101 : le nouvel invité interstellaire de la NASA expliqué
Découverte et nom
- Date de découverte : 1er juillet 2025, par le télescope de surveillance ATLAS à Río Hurtado, Chili, dans le cadre du réseau de défense planétaire. [8]
- Désignation officielle : C/2025 N1 (ATLAS), reclassé plus tard en 3I/ATLAS lorsque sa trajectoire interstellaire a été confirmée. [9]
- Signification du nom :
- « 3 » – troisième objet interstellaire connu.
- « I » – « interstellaire ».
- « ATLAS » – le programme de surveillance qui l’a repéré en premier. [10]
Les seuls visiteurs interstellaires confirmés précédemment étaient 1I/‘Oumuamua en 2017 et 2I/Borisov en 2019. 3I/ATLAS est le troisième, et de loin le plus facile à étudier en détail. [11]
Taille, vitesse et orbite
Les images du télescope Hubble de la NASA suggèrent que le noyau de 3I/ATLAS mesure entre environ 440 m (1 400 pieds) et 5,6 km (3,5 miles) de diamètre. [12]
Faits orbitaux clés :
- Trajectoire interstellaire, hyperbolique : excentricité ≈ 6,1 — bien au-dessus de la valeur de 1 qui sépare les orbites liées des trajectoires d’évasion. [13]
- Vitesse d’entrée : environ 221 000 km/h (137 000 mph) lors de la première observation à l’entrée du système solaire interne. [14]
- Périhélie (plus proche du Soleil) :
- Date : 29–30 octobre 2025 Distance : ~1,36–1,4 UA, environ 130 millions de miles (210 millions de km) — entre la Terre et Mars. [15]
- Date : 19 décembre 2025
- Distance : ~1,8 UA, soit environ 270 millions de km (170 millions de miles). [16]
La NASA et l’ESA soulignent toutes deux que 3I/ATLAS ne présente aucun danger pour la Terre ; lors de son approche la plus proche, il sera encore plus de 700 fois plus éloigné que la Lune. [18]
De quoi est-il composé
Les spectres multi-longueurs d’onde de Hubble, JWST et des télescopes au sol révèlent une comète classique mais chimiquement riche : [19]
- Un noyau glacé enveloppé dans une chevelure (nuage de gaz et de poussière)
- Forte émission de dioxyde de carbone (CO₂)
- Vapeur d’eau, détectée via l’hydroxyle ultraviolet (OH)
- Monoxyde de carbone, autres gaz volatils
- Cyanure (CN) et même nickel, détectés dans la chevelure
Un préprint récent a analysé des images et spectres à haute résolution et avance que la chimie de surface de la comète ressemble étonnamment à celle des objets transneptuniens et des météorites chondrites carbonées qui ont contribué à apporter les ingrédients de la vie sur la Terre primitive. [20]
Nouvelle science : « volcans de glace » en éruption et une « voix » radio naturelle
Cryovolcans sur un monde interstellaire
Le 1er décembre, Live Science a rapporté que 3I/ATLAS semble entrer en éruption avec des cryovolcans — des « volcans de glace » —en réponse à la lumière du soleil. [21]
En utilisant le télescope Joan Oró en Espagne et des observatoires partenaires, une équipe dirigée par Josep Trigo‑Rodríguez a capturé des images montrant des jets en spirale de gaz et de poussière s’échappant du noyau. Leur analyse suggère :
- La comète est entrée dans une phase de dégazage plus intense à mesure qu’elle s’est approchée à ~378 millions de km du Soleil, s’éclaircissant rapidement. [22]
- La sublimation du CO₂ a probablement ouvert des voies permettant à des liquides oxydants de pénétrer à l’intérieur, réagissant avec des grains de fer-nickel et des sulfures et alimentant les jets. [23]
- Les spectres comparés avec des chondrites carbonées — y compris des échantillons antarctiques étudiés par la NASA — indiquent une composition primitive riche en métaux. [24]
Si cela est confirmé, cela signifierait qu’un objet forgé dans un autre système stellaire se comporte beaucoup comme les corps glacés qui habitent la périphérie du nôtre — un indice fascinant que les systèmes planétaires pourraient partager des éléments de base communs. [25]
Des signaux radio qui confirment qu’il s’agit d’une comète naturelle
Pendant ce temps, des astronomes utilisant un radiotélescope sud-africain ont détecté des signatures d’absorption radio de radicaux hydroxyle (OH) dans la chevelure — écoutant en quelque sorte l’eau de la comète. [26]
Cette détection :
- Confirme que 3I/ATLAS libère activement de l’eau, tout comme les comètes du système solaire. [27]
- Fournit une vérification indépendante, basée sur la physique, que l’objet est une comète naturelle et glacée, et non un vaisseau spatial ou un objet métallique. [28]
Affinant sa trajectoire : Les orbiteurs martiens et une précision décupléeL’une des réalisations techniques les plus impressionnantes à ce jour provient de l’ExoMars Trace Gas Orbiter (TGO) de l’ESA.Le 3 octobre 2025, alors que 3I/ATLAS passait à seulement 18,6 millions de miles (30 millions de km) de Mars, TGO a capturé une série d’images longues poses difficiles de la faible comète. Live Science+2European Space Agency+2En combinant :Ces images du TGO,La connaissance précise de la position de l’orbiteur autour de Mars, etLes observations existantes depuis la Terre,Les scientifiques de l’ESA ont amélioré la trajectoire prédite de 3I/ATLAS d’un facteur dix. Live Science+2Universe Today+2C’est la première fois que des données provenant d’un vaisseau en orbite autour d’une autre planète sont acceptées par le Minor Planet Center de l’Union Astronomique Internationale pour affiner l’orbite d’un petit corps — une étape majeure pour la défense planétaire et la science des comètes. Live Science+2Universe Today+2Universe Today note que cette triangulation depuis Mars est une répétition précieuse : si un objet réellement dangereux se dirigeait vers nous, combiner les mesures depuis la Terre et Mars pourrait considérablement affiner les prévisions d’impact. Universe Today+2iawn.net+2La mission JUICE de l’ESA tente maintenant ses propres observations alors que la comète s’éloigne ; les données devraient être transmises début 2026 en raison de communications limitées pendant que le vaisseau croise près du Soleil. European Space Agency+1L’exercice de défense planétaire de l’ONU : 3I/ATLAS comme cible test mondialeBien que 3I/ATLAS ne soit pas dangereux, il est devenu le centre d’un exercice international de défense planétaire de deux mois.
Le Réseau international d’alerte aux astéroïdes (IAWN), en coopération avec l’ONU et des agences nationales dont le Bureau de coordination de la défense planétaire de la NASA, organise une « campagne d’astrométrie de comètes » du 27 novembre 2025 au 27 janvier 2026. [29]
Selon la page de la campagne de l’IAWN et les communications de l’ONU :
- L’exercice a été planifié bien avant la découverte de 3I/ATLAS, comme moyen de s’entraîner à des mesures précises de la position des comètes, qui sont plus floues et plus difficiles à mesurer que les astéroïdes. [30]
- 3I/ATLAS a été choisi car il est faible mais traçable pendant des mois, il présente un intérêt scientifique, et — point crucial — ne présente aucune menace. [31]
La couverture de l’annonce de l’ONU par LBC souligne qu’il s’agit du huitième exercice d’observation de l’IAWN depuis 2017 et fait partie d’efforts plus larges pour coordonner la réponse mondiale à de potentiels futurs objets géocroiseurs. [32]
La campagne « multiples lentilles » de la NASA avec 12 instruments
Dans une mise à jour du 19 novembre, la NASA a décrit 3I/ATLAS comme l’objet d’une « campagne d’observation sans précédent à l’échelle du système solaire » : douze missions et observatoires répartis de l’orbite terrestre à l’espace lointain ont désormais tourné leurs instruments vers la comète. [33]
Parmi les points forts :
- Télescope spatial Hubble – Premières images haute résolution, contraignant la taille du noyau et la structure de la chevelure. [34]
- JWST (NIRSpec) – Spectres de la chevelure révélant de l’eau, du CO₂, du monoxyde de carbone et d’autres volatils, ainsi qu’une composition exceptionnellement riche en CO₂. [35]
- SPHEREx – Mesures infrarouges de la glace d’eau et du CO₂, aidant à quantifier la vitesse à laquelle la comète éjecte du gaz. [36]
- Swift – Détection ultraviolette de l’hydroxyle, un produit de décomposition de l’eau, confirmant une perte d’eau en cours. [37]
- Mars Reconnaissance Orbiter & MAVEN – Les images les plus proches à ce jour, capturant 3I/ATLAS à seulement quelques dizaines de millions de kilomètres lors de son passage près de Mars et cartographiant l’hydrogène autour de la comète. [38]
- Rover Perseverance – Images faibles depuis la surface martienne, démontrant que même les caméras des rovers peuvent contribuer à la science interstellaire. [39]
- STEREO, SOHO & PUNCH – Vues de la comète lors de son passage près du Soleil depuis la perspective terrestre, montrant l’évolution de la queue et comment le vent solaire façonne la chevelure. [40]
- Lucy & Psyche – Perspectives bonus depuis l’espace lointain grâce à des missions à destination des astéroïdes, ajoutant une géométrie supplémentaire pour les études de trajectoire et de chevelure. [41]
Le 17 novembre, la NASA a publié un avis aux médias et le 19 novembre a organisé un événement en direct très suivi pour présenter ces images et répondre aux questions — y compris, de façon marquante, si 3I/ATLAS pourrait être une technologie extraterrestre. [42]
La réponse officielle, soutenue à la fois par les scientifiques de la NASA et des chercheurs indépendants : tout ce qui a été observé jusqu’à présent est cohérent avec une comète naturelle provenant d’un autre système stellaire. [43]
Comportements étranges, théories folles — et la réalité scientifique
3I/ATLAS a montré des comportements indéniablement étranges :
- Une longue queue ionique qui s’est développée de façon spectaculaire ces dernières semaines. [44]
- Une faible anti-queue — de la poussière semblant pointer vers le Soleil en raison d’effets de perspective. [45] Un éclaircissement inattendu, un changement temporaire de couleur, et même une brève disparition de la queue comme on le voit sur les images empilées. [46]
Ces particularités, ainsi que sa vitesse extrême et son âge (peut-être plusieurs milliards d’années de plus que le système solaire), ont alimenté une vague de spéculations — y compris des affirmations selon lesquelles 3I/ATLAS pourrait être une technologie extraterrestre. [47]
La presse à sensation récente a mis en avant :
- Un supposé « battement de cœur » dans la luminosité de la comète, et
- Des idées selon lesquelles sa queue ou un « essaim » d’objets pourraient être des technosignatures. [48]
Cependant :
- Les documents officiels de la NASA indiquent à plusieurs reprises que 3I/ATLAS « ressemble et se comporte comme une comète », et qu’aucune donnée ne nécessite d’explication artificielle. [49]
- La FAQ de l’ESA note que son activité et sa composition correspondent aux attentes pour des comètes hautement transformées exposées à une lumière stellaire intense pendant des milliards d’années. [50]
- La récente détection radio de l’OH lié à l’eau, ainsi que les jets cryovolcaniques alimentés par le dioxyde de carbone et la chimie interne, s’intègrent naturellement dans un modèle cométaire. [51]
En résumé : 3I/ATLAS est étrange parce que les comètes interstellaires sont rares et anciennes, et non parce qu’il existe des preuves crédibles d’une technologie extraterrestre.
Comment et quand vous pourriez voir 3I/ATLAS
Même à son maximum de luminosité, 3I/ATLAS est trop faible pour être vue à l’œil nu et sera à peine accessible aux observateurs amateurs. [52]
Depuis la Terre :
- Tout au long de décembre 2025, la comète grimpe dans le ciel est avant l’aube, se déplaçant de la Vierge vers le Lion. [53]
- Autour de son approche la plus proche de la Terre (19 déc.), les observateurs sous un ciel sombre et avec au moins un télescope de 30 cm (12 pouces)pourront peut-être l’apercevoir sous l’étoile Régulus dans le Lion comme une tache faible et floue. [54]
- À mesure qu’elle s’éloigne, on s’attend à ce qu’elle devienne plus faible que la magnitude 12, restant principalement une cible pour les amateurs avertis et les observatoires professionnels. [55]
Le guide mensuel d’observation du ciel de la NASA et les événements des observatoires locaux peuvent vous aider à planifier vos tentatives d’observation, mais la plupart des gens découvriront 3I/ATLAS à travers le flot d’images et de vidéos provenant des télescopes professionnels à travers le système solaire. [56]
Pourquoi 3I/ATLAS est important pour la NASA et la science planétaire
3I/ATLAS est bien plus qu’une curiosité en voyage sans retour :
- Une sonde des autres systèmes solaires
Sa chimie donne des indices sur la façon dont les glaces et les métaux se mélangent dans les pouponnières planétaires lointaines, et comment ces matériaux évoluent après des milliards d’années dans l’espace interstellaire. [57] - Un banc d’essai pour la défense planétaire
- La triangulation depuis Mars, les exercices d’observation coordonnés par l’ONU et les sondes spatiales en profondeur suivant la comète de façon opportuniste servent tous de répétitions générales pour tout objet futur qui présenterait un risque. [58]
- Un pont vers les missions futures
Les prochaines missions Comet Interceptor et NEOMIR de l’ESA, ainsi que les travaux en cours de la NASA sur les relevés d’objets géocroiseurs, s’appuieront sur les techniques perfectionnées lors de la campagne 3I/ATLAS. [59] - Un moteur d’engagement du public
Du briefing en direct de la NASA à l’avalanche d’images professionnelles et amateurs, 3I/ATLAS est devenu une étude de cas sur la façon dont les visiteurs interstellaires peuvent susciter l’intérêt pour l’astronomie et la défense planétaire — tout en montrant comment les scientifiques distinguent soigneusement les preuves solides des spéculations. [60]
FAQ rapide : NASA & la comète interstellaire 3I/ATLAS
Est-ce que 3I/ATLAS va percuter la Terre ?
Non. Le passage le plus proche de la comète par rapport à la Terre aura lieu le 19 décembre 2025, à environ 270 millions de km (170 millions de miles)— soit près du double de la distance entre la Terre et le Soleil. [61]
Pourquoi la NASA s’y intéresse-t-elle autant si elle est inoffensive ?
Parce que 3I/ATLAS n’est que le troisième objet interstellaire jamais détecté, il offre une occasion unique de comparer la chimie et la structure des débris d’un autre système stellaire avec celles de nos propres comètes, et de s’exercer aux techniques de suivi global sur une cible réelle. [62]
Existe-t-il des preuves réelles qu’il s’agit d’un vaisseau spatial extraterrestre ?
Non. Des observations détaillées — optiques, infrarouges, ultraviolettes et radio — confirment toutes une comète naturelle avec un noyau riche en volatils, une chevelure et des queues façonnées par le rayonnement solaire et le vent solaire. Les caractéristiques inhabituelles, comme un éclaircissement rapide ou des changements de queue, peuvent s’expliquer par le dégazage et la géométrie d’observation. [63]
D’où vient 3I/ATLAS, et quel âge a-t-il ?
La modélisation de la trajectoire suggère qu’il a pu être éjecté d’une étoile du disque épais de la Voie lactée, ce qui le rend potentiellement plusieurs milliards d’années plus vieux que notre système solaire. Cela en fait l’un des objets proches les plus anciens jamais étudiés par les astronomes. [64]
Que se passe-t-il après son passage près de la Terre et de Jupiter ?
Après son survol de Jupiter en mars 2026, 3I/ATLAS poursuivra sa route dans l’espace interstellaire, sans jamais revenir. Des observatoires comme Hubble et JWST prévoient de continuer à l’observer tant qu’il sera assez lumineux, afin d’extraire chaque dernière donnée de ce visiteur unique dans une vie. [65]
References
1. science.nasa.gov, 2. www.livescience.com, 3. science.nasa.gov, 4. science.nasa.gov, 5. science.nasa.gov, 6. science.nasa.gov, 7. science.nasa.gov, 8. science.nasa.gov, 9. en.wikipedia.org, 10. www.esa.int, 11. en.wikipedia.org, 12. science.nasa.gov, 13. en.wikipedia.org, 14. science.nasa.gov, 15. science.nasa.gov, 16. science.nasa.gov, 17. en.wikipedia.org, 18. science.nasa.gov, 19. www.esa.int, 20. www.livescience.com, 21. www.livescience.com, 22. www.livescience.com, 23. www.livescience.com, 24. www.livescience.com, 25. www.livescience.com, 26. www.discovermagazine.com, 27. www.discovermagazine.com, 28. www.discovermagazine.com, 29. iawn.net, 30. iawn.net, 31. iawn.net, 32. www.lbc.co.uk, 33. science.nasa.gov, 34. science.nasa.gov, 35. www.esa.int, 36. science.nasa.gov, 37. www.discovermagazine.com, 38. science.nasa.gov, 39. science.nasa.gov, 40. science.nasa.gov, 41. science.nasa.gov, 42. www.nasa.gov, 43. science.nasa.gov, 44. www.space.com, 45. www.space.com, 46. www.livescience.com, 47. www.livescience.com, 48. nypost.com, 49. www.space.com, 50. www.esa.int, 51. www.discovermagazine.com, 52. en.wikipedia.org, 53. en.wikipedia.org, 54. www.mrt.com, 55. en.wikipedia.org, 56. www.mrt.com, 57. www.discovermagazine.com, 58. www.universetoday.com, 59. www.esa.int, 60. www.nasa.gov, 61. science.nasa.gov, 62. science.nasa.gov, 63. www.discovermagazine.com, 64. www.livescience.com, 65. en.wikipedia.org

