- Prix & Tendance : TSLA a clôturé autour de 456,5 $ le 31 octobre 2025 (dernier jour de bourse) [1], rebondissant en novembre. L’action a bondi d’environ 80 % sur un an (de ~254 $ en nov. 2024 à ~460 $ fin oct. 2025) [2], bien que les gains de 2025 soient plus modestes (+9 % YTD fin oct. [3]). Le titre a atteint ~461 $ le 29 octobre avant de reculer, et s’échangeait autour de 440 $ fin octobre [4] [5]. La volatilité est très forte : TSLA évolue souvent de 3 à 5 % (ou plus) en une seule séance. Les moyennes mobiles sur 50/200 jours sont d’environ 410,5 $ et 347,5 $ [6], TSLA restant bien au-dessus des deux, ce qui indique une tendance haussière.
- Volume d’échanges & Sentiment : Fin octobre, le volume était élevé (souvent 70 à 80+ millions d’actions par jour). L’intérêt vendeur est faible (~2,7 % du flottant, ~72,7 M d’actions au 15 oct.) [7]. Les investisseurs particuliers « fans » restent soutiens, tandis que de grands fonds comme ARK Invest et BlackRock détiennent toujours des parts importantes [8]. Les analystes techniques notent que TSLA est « extrêmement volatile », citant 46 mouvements >5 % sur l’année écoulée [9].
- Résultats du T3 (oct. 22) : Tesla a annoncé des livraisons record de 497 099 véhicules au T3 2025 (+7,4 % sur un an) [10], grâce à une ruée de fin septembre avant l’expiration du crédit d’impôt américain de 7 500 $ pour les véhicules électriques. Le chiffre d’affaires a atteint environ 28,1 milliards de dollars [11] (environ +11–12 % sur un an) [12], dépassant les prévisions. Cependant, la rentabilité a été sous pression : le BPA GAAP était d’environ 0,50 $ contre 0,54 $ attendu [13], et le bénéfice net a chuté d’environ 37 % sur un an [14]. La hausse des coûts (R&D, effectifs et environ 400 millions de dollars de droits de douane datant de l’ère Trump [15]) et la chute des revenus issus des crédits réglementaires ont fait baisser les marges ; la marge opérationnelle est passée d’environ 10,8 % à 5,8 % [16]. La réaction du marché a été mitigée : l’action a grimpé d’environ 4 % avant la publication mais a reculé de 4 à 5 % après (les investisseurs s’inquiétaient de la « compression des marges » [17]). Les analystes ont noté que le virage de Tesla vers l’IA/la robotique a soutenu le moral malgré la faiblesse constatée.
- Actualités récentes : Début octobre, Tesla a lancé de nouvelles variantes « Standard » des Model 3 et Y (Model 3 SR : ~36 990 $ ; Model Y SR : ~39 990 $) avec des batteries plus petites et moins d’options [18]. Celles-ci étaient présentées comme plus abordables, mais de nombreux investisseurs sont restés peu impressionnés – les baisses de prix de 4 à 5 000 $ restaient supérieures aux objectifs avant incitations, et l’action TSLA a chuté d’environ 4,5 % à l’annonce [19] [20]. Des analystes comme Shay Boloor (Futurum Equities) ont averti que ces « leviers de prix » « ne débloquent pas une nouvelle demande à grande échelle » [21]. Shawn Campbell (Camelthorn) a également déclaré « Je ne sais pas si cela suffit… Tesla a besoin d’un VE à moins de 30 000 $ » [22]. Parallèlement, les régulateurs américains ont ouvert à la mi-octobre une enquête de sécurité majeure sur le logiciel Full Self-Driving (FSD) de Tesla (concernant ~2,9 millions de véhicules) [23]. La NHTSA a indiqué avoir reçu des signalements de Tesla grillant des feux rouges et circulant à contresens sous FSD [24]. Cette enquête (qui pourrait aboutir à des rappels) a suscité un nouvel examen. Sur le plan politique, le plan de rémunération du PDG de Tesla, proposé à 1 000 milliards de dollars sur 12 niveaux, sera soumis au vote des actionnaires le 6 novembre [25]. Le plan est controversé – les conseillers ISS/Glass Lewis ont recommandé de voter « non », et des responsables démocrates l’ont condamné comme donnant à Musk « un pouvoir sans contrôle » [26] – mais certains grands fonds de pension (dans des États dirigés par les Républicains) le soutiennent. La présidente du conseil, Robyn Denholm, a averti qu’un rejet de l’accord pourrait pousser Musk à démissionner [27].
- Commentaires des analystes et prévisions : Les opinions de Wall Street sont très polarisées. Le haussier Dan Ives (Wedbush) a réitéré un objectif de cours de 600 $ [28], citant une forte demande mondiale et l’avantage de Tesla en IA/robotique. Canaccord a relevé son objectif à 490 $ (Acheter) en raison de la hausse des livraisons [29]. À l’inverse, James Picariello de BNP Paribas a lancé la couverture avec une recommandation de Vente à 307 $ [30]. Barclays (Pondération en ligne) reste prudent avec un objectif de 275 $ [31]. L’objectif consensuel à 12 mois n’est que d’environ 364 $ (en dessous des niveaux actuels) [32], et les avis des analystes sont partagés (environ 40 % Achat, 30 % Conserver, 30 % Vente). Bank of America a récemment relevé son objectif à 471 $ (Acheter), saluant Tesla comme « leader de l’IA physique » mais notant une valorisation tendue [33]. En résumé, les objectifs varient fortement, d’environ 175 $ (pessimiste) à 600 $ (optimiste) [34] [35].
- Faits marquants de l’entreprise : Le mix d’activités de Tesla montre des contrastes. Sa branche automobile a atteint des ventes record, mais la baisse des prix a réduit les marges. Le segment énergie/stockage est en plein essor (chiffre d’affaires du stockage en hausse d’environ 50 % sur un an) [36]. Tesla est en bonne voie pour commencer la production en volume de nouveaux produits (Cybertruck, Semi, Megapack de nouvelle génération, Robotaxi et Optimus humanoïde) en 2026 [37]. Sa Gigafactory de Berlin lance un Model Y rafraîchi pour l’Europe, et une nouvelle usine en Inde a commencé une production limitée en septembre 2025 (objectif de production à grande échelle d’ici mi-2026, aidé par des allégements fiscaux [38]). Cependant, l’Europe présente des défis : en Allemagne, les syndicats de la Gigafactory de Berlin ont demandé de meilleures pauses et plus de personnel lors de la montée en cadence du Model Y [39], et l’UE examine de près l’Autopilot de Tesla et son empreinte carbone.
- Contexte du secteur VE & Tech : La performance de Tesla est liée à l’ensemble du secteur VE/tech. Les ventes mondiales de VE restent solides (prévision de plus de 20 millions en 2025), mais la concurrence est féroce. Aux États-Unis, de nouveaux modèles de VE (plus de 100 depuis 2020) ont érodé la part de marché de Tesla (d’environ 60 % des VE en 2020 à environ 38 % en 2024) [40]. Le concurrent chinois BYD, ainsi que les constructeurs historiques (VW, GM, etc.), élargissent rapidement leurs gammes de VE [41] [42]. La politique de la Fed compte aussi : les marchés espèrent que la Fed passera à une baisse des taux d’ici la fin de l’année [43], ce qui pourrait soutenir les actions à forte croissance comme TSLA, mais des taux élevés plus longtemps maintiennent certains investisseurs prudents. Tesla reste dans le groupe des grandes valeurs technologiques ; ses valorisations et mouvements reflètent souvent les tendances des “Magnificent 7”, mais avec plus de volatilité.
- Sentiment des investisseurs & aspects techniques : L’humeur des investisseurs est prudemment optimiste. Les livraisons record du troisième trimestre et les nouveaux modèles ont redonné espoir aux optimistes, tandis que les pessimistes mettent en garde contre une compression des marges et une chute de la demande après la fin des incitations. Le sentiment des particuliers (réseaux sociaux, forums) est mitigé – l’enthousiasme pour l’IA/la robotique est tempéré par des inquiétudes sur les bénéfices à court terme. Sur les graphiques, TSLA reste techniquement solide : il se situe confortablement au-dessus de ses moyennes mobiles à 50 et 200 jours [44], et le récent rallye montre un élan robuste. Cela dit, des oscillateurs comme le RSI (non affiché) sont proches de niveaux de surachat, reflétant la forte hausse du titre ; une consolidation ou un repli est possible si les résultats déçoivent.
En résumé, Tesla se trouve à un carrefour : les actualités récentes sont globalement positives – livraisons record et lancements de nouveaux produits – mais les vents contraires sur la rentabilité sont réels. L’évolution à court terme du titre dépendra de la capacité de Tesla à maintenir la demande après la fin des incitations et à améliorer ses marges, ainsi que de la perception des investisseurs sur le plan de rémunération de Musk et les risques de succession. Les principaux moteurs à venir incluent les tendances de livraison du T4, les avancées sur le Cybertruck/robotaxi, et la croissance globale du marché des VE.
Sources : Des rapports financiers et technologiques de référence ont été utilisés, notamment Reuters (résultats, lancements de produits, enquêtes réglementaires) [45] [46] [47] [48], analyses TS2 (technews) [49] [50], et données sectorielles [51] [52]. Les citations directes proviennent d’analystes et de dirigeants cités dans ces sources.
References
1. www.aktiencheck.de, 2. ts2.tech, 3. www.reuters.com, 4. ts2.tech, 5. www.aktiencheck.de, 6. www.marketbeat.com, 7. www.marketbeat.com, 8. www.winvesta.in, 9. www.webull.com, 10. www.reuters.com, 11. www.reuters.com, 12. 247wallst.com, 13. 247wallst.com, 14. 247wallst.com, 15. www.reuters.com, 16. www.aktiencheck.de, 17. www.reuters.com, 18. www.reuters.com, 19. www.reuters.com, 20. www.reuters.com, 21. www.reuters.com, 22. www.reuters.com, 23. www.reuters.com, 24. www.reuters.com, 25. ts2.tech, 26. ts2.tech, 27. ts2.tech, 28. ts2.tech, 29. 247wallst.com, 30. ts2.tech, 31. 247wallst.com, 32. ts2.tech, 33. ts2.tech, 34. ts2.tech, 35. ts2.tech, 36. www.aktiencheck.de, 37. www.reuters.com, 38. www.winvesta.in, 39. www.reuters.com, 40. www.iea.org, 41. ts2.tech, 42. www.iea.org, 43. ts2.tech, 44. www.marketbeat.com, 45. www.reuters.com, 46. www.reuters.com, 47. www.reuters.com, 48. www.reuters.com, 49. ts2.tech, 50. ts2.tech, 51. www.aktiencheck.de, 52. www.iea.org
