26 déc. 2025 — La comète 3I/ATLAS est déjà en train de quitter notre voisinage, mais elle continue de surprendre les astronomes alors qu’elle s’engage sur la rampe de sortie cosmique. La couverture d’aujourd’hui se concentre sur une nouvelle tournure scientifique : des chercheurs ont identifié des structures de jets oscillantes à l’intérieur d’une caractéristique encore plus rare—une queue apparente qui pointe vers le Soleil, et non à l’opposé. [1]
Si vous avez suivi la saga, c’est le moment où l’univers nous rappelle qu’il a le sens de l’humour : la comète s’en va, s’estompe et devient de plus en plus difficile à observer depuis la Terre—pourtant, les données qu’elle a déjà livrées continuent de révéler de nouvelles physiques, de nouveaux débats, et de nouveaux moments « ah bon, les comètes peuvent faire ça ? ». [2]
Quoi de neuf le 26 décembre : les « jets oscillants » à l’intérieur d’une anti-queue orientée vers le Soleil
La plupart des comètes offrent le spectacle classique : une chevelure lumineuse (le halo flou) et une queue qui s’étire à l’opposé du Soleil, repoussée par la lumière solaire et le vent solaire. Une « anti-queue », en revanche, semble pointer vers le Soleil—peu commune, souvent de courte durée, et généralement difficile à interpréter. [3]
Le reportage du jour souligne que 3I/ATLAS n’a pas seulement affiché une anti-queue—elle a montré des structures semblables à des jets à l’intérieur de cette caractéristique orientée vers le Soleil, qui changeaient lentement de position selon une oscillation régulière et répétée. Dans certaines observations, la structure orientée vers le Soleil était décrite comme s’étendant jusqu’à environ 1 000 000 kilomètres (environ 620 000 miles), ce qui la rend exceptionnellement visible pour un visiteur qui ne s’est jamais approché particulièrement près de la Terre. [4]
Le chiffre clé qui revient sans cesse : l’angle de position des jets varie avec une période d’environ 7,74 heures (souvent résumé à « environ 7 heures 45 minutes »). Cette « oscillation » périodique est cohérente avec une source de jet proche d’un pôle sur un noyau en rotation, ce qui implique une période de rotation du noyau d’environ 15,5 heures si une seule source dominante est impliquée. [5]
L’importance principale n’est pas seulement que la comète possède des jets (beaucoup en ont), mais qu’il s’agit ici de la première modulation périodique de l’angle d’un jet détectée sur une comète interstellaire—une occasion rare d’étudier le comportement d’un corps « frais » formé autour d’une autre étoile lorsque notre Soleil commence à le chauffer. [6]
Où se trouve la comète 3I/ATLAS aujourd’hui ? Position, distance, luminosité au 26 décembre
Voici la vérification pratique de la réalité pour toute personne tapant « Comet 3I/ATLAS aujourd’hui » dans une barre de recherche : elle est toujours là, mais elle est faible et devient de plus en plus faible.Les données d’éphémérides pour le 26 décembre 2025 placent 3I/ATLAS à environ :
- Magnitude : ~13,2 (une cible pour télescope, pas un objet visible à l’œil nu)
- Distance de la Terre (Δ) : ~1,821 UA
- Distance du Soleil (r) : ~2,498 UA
- Position dans le ciel : autour de AD 10h 11m, Dec +09° 53′ (la comète traverse la région du Lion fin décembre) [7]
Une magnitude ~13 se situe clairement dans la catégorie « il vous faut du vrai matériel et de bonnes conditions d’observation ». Pensez suivi motorisé, recherche d’étoiles minutieuse (ou télescopes intelligents à résolution d’image), et la résilience émotionnelle d’accepter qu’une faible tache floue peut tout de même être scientifiquement inestimable. [8]
Le survol a déjà eu lieu : ce que le 19 décembre a changé — et ce qu’il n’a pas changé
3I/ATLAS a effectué son approche la plus proche de la Terre le 19 décembre 2025, passant à environ 1,8 unité astronomique — soit environ 170 millions de miles (270 millions de kilomètres). C’est « proche » seulement selon les standards du Système solaire ; dans un sens courant, ce n’a jamais été une menace ni un quasi-accident. [9]
Le plus important concernant le 19 décembre était le timing : c’était un moment clé pour les observations coordonnées, l’intérêt du public et (inévitablement) la création de mythes en ligne. Maintenant, au 26 décembre, la comète s’éloigne sur une trajectoire hyperbolique, ce qui signifie qu’elle ne reviendra pas. [10]
L’entrée Astronomy Picture of the Day de la NASA datée du 26 décembre 2025 indique que 3I/ATLAS s’éloigne sur une trajectoire hyperbolique à environ 64 km/s par rapport au Soleil — assez vite pour que le Soleil ne puisse la retenir. [11]
Pourquoi cette comète interstellaire est importante (même en partant)
3I/ATLAS n’est pas « juste une autre comète ». Elle est classée comme le troisième objet interstellaire confirmé observé traversant notre système solaire — après 1I/‘Oumuamua (2017) et 2I/Borisov (2019). Et contrairement à la nature étrange et ambiguë de ‘Oumuamua, 3I/ATLAS s’est comportée à bien des égards comme une comète reconnaissable : noyau, chevelure, comportement de la poussière et du gaz — mais avec suffisamment de particularités pour occuper les chercheurs. [12]
Les objets interstellaires sont précieux car ils sont, au sens très littéral, des échantillons venus d’ailleurs. Il n’est pas nécessaire d’avoir recours à la science-fiction pour trouver cela stupéfiant : de la matière assemblée autour d’un autre système stellaire a erré dans la galaxie et, par pur hasard et gravité, est devenue brièvement observable par nos instruments. [13]La NASA a mis en avant une approche « utiliser tous les outils à notre disposition » — en suivant 3I/ATLAS avec plusieurs plateformes pour capturer différentes phases de son parcours, en particulier lorsque les télescopes au sol ne peuvent pas l’observer en raison de la proximité apparente de la comète avec le Soleil dans notre ciel. [14]
Un exemple : la sonde solaire Parker de la NASA a observé 3I/ATLAS du 18 octobre au 5 novembre 2025, capturant de nombreuses images avec son instrument WISPR pendant une période où la comète était difficile, voire impossible à observer depuis la Terre. Ces images sont encore en cours de traitement et d’étalonnage, mais elles prolongent la période de données exploitables à travers une phase critique de l’évolution de la comète. [15]
Les bilans de l’« année de la comète » 2025 remettent 3I/ATLAS sous les projecteurs
Il n’y a pas que les chercheurs qui maintiennent 3I/ATLAS dans l’actualité. Les rétrospectives scientifiques de fin d’année présentent également 2025 comme une année exceptionnelle pour les observateurs de comètes — avec 3I/ATLAS en vedette aux côtés d’autres comètes remarquables qui ont attiré l’attention du public. [16]
Un récapitulatif du 26 décembre désigne 3I/ATLAS comme l’objet interstellaire phare de l’année, tout en soulignant le chaos auquel l’astronomie moderne doit désormais faire face : de vraies découvertes, de vraies données, de superbes observations… et un univers parallèle de rumeurs qui se répandent plus vite que n’importe quelle comète. [17]
La suite : disparition progressive en 2026, avec un chapitre « ère Jupiter » à venir
D’un point de vue observation du ciel, la tendance est simple : l’affaiblissement. À mesure que 3I/ATLAS s’éloigne de la Terre et du Soleil, elle devient moins accessible à l’observation amateur — toujours repérable avec le bon équipement, mais n’attirant plus l’attention du grand public comme lors du passage rapproché du 19 décembre. [18]
D’un point de vue trajectoire, il reste une étape importante à venir : les rapports anticipant 2026 notent que 3I/ATLAS continue de s’estomper au printemps et devrait passer près de Jupiter en mars 2026 — un autre moment où la géométrie et la proximité pourraient compter pour certains types de mesures (même si elle reste très éloignée en termes absolus). [19]
L’histoire scientifique plus large ne s’arrête pas lorsque la comète devient faible. L’histoire se poursuit à travers des articles, des réanalyses et la construction de modèles—car avec des objets rares comme celui-ci, les données déjà recueillies peuvent continuer à produire des découvertes longtemps après que la cible soit devenue une tache hors de portée. Le mouvement de balancement du jet récemment rapporté en est un parfait exemple : la comète s’en va, mais la preuve de sa physique arrive maintenant. [20]
References
1. indianexpress.com, 2. indianexpress.com, 3. indianexpress.com, 4. indianexpress.com, 5. arxiv.org, 6. arxiv.org, 7. astro.vanbuitenen.nl, 8. astro.vanbuitenen.nl, 9. science.nasa.gov, 10. indianexpress.com, 11. apod.nasa.gov, 12. science.nasa.gov, 13. science.nasa.gov, 14. science.nasa.gov, 15. science.nasa.gov, 16. www.ndtv.com, 17. www.ndtv.com, 18. astro.vanbuitenen.nl, 19. www.moneycontrol.com, 20. arxiv.org

